À propos
L’état de droit est essentiel pour assurer la paix, la sécurité et la stabilité politique à l’échelle internationale. Il permet de réaliser des progrès économiques et sociaux et aide à protéger les droits et les libertés des peuples. Il s’agit d’un principe fondamental pour garantir l’accès aux services publics, réduire la corruption, limiter les abus de pouvoir et établir un contrat social entre la population et l’État.
Les juges, les procureurs et les avocats sont victimes d’attaques et de violations de leurs droits, notamment de menaces, d’intimidations, d’ingérences extérieures dans l’exercice de leur activité professionnelle, de détentions arbitraires, de poursuites et d’assassinat. Ces attaques menacent l’impartialité et l’indépendance du pouvoir judiciaire et des professions juridiques.
Les responsables de l’application des lois sont habilités à faire usage de la force pour atteindre un objectif légitime de maintien de l’ordre. Toutefois, cette force peut être utilisée à mauvais escient. Afin d’éviter tout usage excessif de la force et toute violation des droits de l’homme dans le cadre de l’application des lois, les États doivent suivre un cadre législatif, ainsi que des orientations et des formations.
Notre travail
Le HCDH recommande systématiquement aux forces de sécurité de tous les États d’adhérer aux normes internationales afin d’empêcher l’usage excessif de la force, notamment l’utilisation excessive des armes à létalité réduite dans les opérations de maintien de l’ordre.
Outre nos activités de sensibilisation, notre travail consiste à renforcer les capacités, à examiner la législation et les manuels et à proposer des formations. Nous organisons régulièrement des présentations et des événements sur le cadre juridique international actuel, sur l’utilisation correcte des armes et munitions à létalité réduite et sur la collaboration avec les forces de sécurité.
En savoir plus sur notre travail concernant l’application des lois et les droits de l’homme
Autres participations
Rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats
Ce mandat a été créé en 1994 pour recenser les atteintes à l’indépendance des juges, des avocats et des procureurs, suivre les progrès réalisés dans la protection et le renforcement de leur indépendance, et identifier les moyens d’améliorer l’impartialité des professions juridiques.