Nos lieux d’activité
Notre Siège à Genève
Le Siège du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme est situé à Genève (Suisse), dans plusieurs locaux, dont le célèbre Palais Wilson. Il comprend trois divisions, ainsi que la Direction exécutive et gestion, qui s’occupe de la gestion, de la planification, de la coordination et de la communication.
- La Division des activités thématiques, des procédures spéciales et du droit au développement élabore des politiques et fournit des orientations, des outils, des conseils et un appui au renforcement des capacités sur des questions thématiques relatives aux droits de l’homme, notamment concernant l’intégration des droits de l’homme. Elle soutient également les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme.
- La Division des mécanismes relevant du Conseil des droits de l’homme et des instruments relatifs aux droits de l’homme fournit un appui technique et fonctionnel au Conseil des droits de l’homme, au mécanisme de l’Examen périodique universel (EPU) et aux organes conventionnels.
- La Division des opérations sur le terrain et de la coopération technique est chargée de superviser et de mettre en œuvre les activités du HCDH sur le terrain.
Plusieurs services et sections spécialisés, qui relèvent directement du ou de la Haut(e)-Commissaire adjoint(e), s’occupent des fonctions essentielles de gestion, de planification, de coordination et de communication.
Notre bureau à New York
Le Bureau du HCDH à New York se consacre à l’intégration effective des normes relatives aux droits de l’homme dans les décisions et les activités opérationnelles des organes intergouvernementaux et interinstitutionnels au Siège de l’ONU à New York.
Le Bureau de New York est dirigé par le ou la Sous-Secrétaire général(e), qui aide le ou la Haut(e)-Commissaire à promouvoir les droits de l’homme auprès des organes directeurs, des missions permanentes des États Membres, des départements et des organismes des Nations Unies, des organisations non gouvernementales, des groupes professionnels et des médias.
18 bureaux de pays et bureaux autonomes
En établissant des bureaux de pays et des bureaux autonomes, le HCDH négocie avec le gouvernement du pays hôte un mandat complet qui comprend la protection et la promotion des droits de l’homme. Parmi ces 18 bureaux, on compte 16 bureaux de pays au Burkina Faso, au Cambodge, en Colombie, dans l' État de Palestine, au Guatemala, en Guinée, au Honduras, au Libéria, en Mauritanie, au Mexique, au Niger, en République arabe syrienne (basé à Beyrouth), au Soudan, au Tchad, en Tunisie, et au Yémen ; une structure de terrain à Séoul qui couvre la République populaire démocratique de Coréee ; et la Mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine.
Dans le cadre de leur mandat, ces bureaux sont généralement chargés de surveiller et d’analyser la situation des droits de l’homme, d’assurer la protection de ces droits, de collaborer avec le gouvernement du pays hôte, les autorités nationales, la société civile, les victimes et d’autres acteurs pertinents et de leur fournir une assistance technique, par le biais d’activités techniques ciblées, du renforcement des capacités et de l’établissement de rapports publics.
9 composantes droits de l’homme dans les missions pour la paix
Le HCDH est la principale entité des Nations Unies pour la protection et la promotion des droits de l’homme, mais tous les acteurs des Nations Unies ont un rôle à jouer en la matière dans le cadre de leurs opérations. À cet égard, le Haut-Commissariat s’efforce d’intégrer les droits de l’homme dans toutes les composantes des missions de l’ONU pour la paix.
En 2024, le HCDH a soutenu près de 900 spécialistes des droits de l’homme et membres du personnel d’appui nationaux et internationaux dans 9 composantes des missions de paix en Afghanistan, en Haïti, en Iraq, au Kosovo, en Libye, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Somalie, et au Soudan du Sud.
12 bureaux et centres régionaux
Les bureaux régionaux couvrent plusieurs pays et contribuent à l’intégration des droits de l’homme dans les programmes de développement, de consolidation de la paix et d’aide humanitaire des Nations Unies et des États Membres.
Le HCDH compte 12 présences régionales, dont 10 bureaux régionaux, un Centre sous-régional des droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale (Yaoundé) et un Centre de formation et de documentation pour l’Asie du Sud-Ouest et la région arabe (Doha).
Ces bureaux régionaux sont situés en Afrique de l’Est (Addis-Abeba), en Afrique australe (Pretoria), en Afrique de l’Ouest (Dakar), en Asie du Sud-Est (Bangkok), dans le Pacifique (Suva), au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (Beyrouth), en Asie centrale (Bichkek), en Europe (Bruxelles), en Amérique centrale (ville de Panama) et en Amérique du Sud (Santiago du Chili).
43 conseillers pour les droits de l’homme dans les équipes de pays des Nations Unies et les projets d’intégration des droits de l’homme
Les conseillers pour les droits de l’homme sont envoyés sur le terrain pour soutenir les équipes de pays des Nations Unies, à la demande des coordonnateurs résidents. Ce sont des acteurs essentiels de l’intégration des questions relatives aux droits de l’homme. Ils suivent et analysent la situation des droits de l’homme dans le pays où ils sont affectés, et conseillent les coordonnateurs résidents et l’ensemble de l’équipe de pays sur les stratégies permettant de développer ou de renforcer les capacités et les institutions nationales nécessaires à la promotion et à la protection des droits de l’homme. Ils collaborent également avec les acteurs nationaux (gouvernements et société civile) afin de déterminer la meilleure façon de promouvoir et de mettre en œuvre les normes relatives aux droits de l’homme.
À la fin de l’année 2024, le HCDH avait déployé des conseillers pour les droits de l’homme et mené des projets d’intégration des droits de l’homme dans 43 pays : l'Argentine, le Bangladesh, la Barbade, le Belize, la Bosnie-Herzégovine, le Brésil, le Burundi, l'Équateur, l'Eswatini, la Gambie, la Géorgie/le Caucase du Sud, la Guinée-Bissau, la Guyane, la Jordanie, le Kazakhstan, le Kenya, le Lesotho, le Madagascar, le Malawi, les Maldives, la Moldovie, la Mongolie, le Monténégro, le Mozambique, le Myanmar, le Népal, le Nigéria, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Paraguay, les Philippines, la République de Macédoine du Nord, la République du Congo, le Rwanda, les Samoa, la Serbie, la Sierra Leone, le Sri Lanka, le Tadjikistan, le Timor-Leste, la Trinité-et-Tobago, la Zambie et le Zimbabwe.
* Projets d’intégration des droits de l’homme
Intervention rapide en cas de nouvelle crise menaçant les droits de l’homme
Un Groupe d’intervention rapide soutient le travail du HCDH en déployant rapidement du personnel sur le terrain. Ce groupe dispose d’un registre interne de membres du personnel pouvant être envoyés rapidement en cas de situation d’urgence humanitaire et dans le domaine des droits de l’homme, et pouvant être mobilisés en renfort dans les bureaux extérieurs du HCDH. À la demande des États Membres, le HCDH mène ou appuie souvent des missions d’établissement des faits et des commissions d’enquête sur des allégations graves d’atteintes et de violations des droits de l’homme.
Le Groupe d’intervention rapide a récemment mené ou coordonné la mise en place de missions d’établissement des faits ou de commissions d’enquête mandatées par le Conseil des droits de l’homme sur les territoires palestiniens occupés, la République démocratique du Congo en lien avec les événements dans les régions du Kasaï, le Soudan du Sud, le Burundi et le Myanmar ; ainsi que la Commission d’enquête sur le Mali mandatée par le Secrétaire général.
Ce groupe gère le fonds de réserve qui a été créé pour mettre en œuvre les priorités et les stratégies du Haut-Commissariat en cas d’urgence dans le domaine des droits de l’homme en déployant du personnel et en fournissant un appui logistique.
En 2020, le HCDH a utilisé le fonds de réserve pour déployer du personnel en Angola afin de surveiller les violations des droits de l’homme commises au Kasaï (République démocratique du Congo) ; au Bangladesh pour surveiller les violations des droits de l’homme commises contre les Rohingya au Myanmar, à Yangon et dans l’État rakhine ; au Qatar pour recueillir des informations sur les effets de la crise du Golfe ; au Guatemala pour aider le bureau de pays à surveiller la crise du système de protection de l’enfance ; au Honduras pour aider le bureau de pays à surveiller les conséquences de la crise postélectorale ; en Mauritanie pour renforcer son expertise en matière de droits de l’homme dans le contexte humanitaire ; et pour surveiller à distance la situation des droits de l’homme au Venezuela.
Du personnel a également été déployé en 2020 pour surveiller la détérioration de la situation au Nicaragua et en Équateur, et à Cox’s Bazar (Bangladesh) pour fournir des conseils sur les droits de l’homme aux organisations humanitaires venant en aide aux réfugiés rohingya.