Skip to main content

Que sont les droits de l’homme ?

Les droits de l'homme sont inhérents à nous tous, indépendamment de notre nationalité, sexe, origine nationale ou ethnique, couleur, religion, langue ou toute autre situation ...

Les droits de l'homme sont les droits que nous avons tout simplement car nous existons en tant qu'êtres humains ; ils ne sont conférés par aucun État. Ces droits universels sont inhérents à nous tous, indépendamment de notre nationalité, sexe, origine nationale ou ethnique, couleur, religion, langue ou toute autre situation. Ils vont des plus fondamentaux, comme le droit à la vie, à ceux qui rendent notre vie digne d'être vécue, comme les droits à l'alimentation, à l'éducation, au travail, à la santé et à la liberté.

La Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1948, fut le premier document juridique visant à protéger universellement les droits fondamentaux de l'homme. La Déclaration, qui va fêter ses 75 ans le 10décembre 2023, continue d'être à la base du droit international des droits de l'homme. Ses 30 articles fournissent les principes et les fondements des conventions, traités et autres instruments juridiques présents et futurs en matière de droits de l'homme.

La Déclaration, ainsi que les deux pactes qui l'accompagnent – le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels – constituent la Charte internationale des droits de l'homme.

Universels et inaliénables

Tous les droits de l'homme sont indivisibles et interdépendants.  Cela signifie que l'on ne peut pas jouir pleinement d'un droit sans pouvoir exercer les autres. Par exemple, les progrès réalisés dans le domaine des droits civils et politiques favorisent l'exercice des droits économiques, sociaux et culturels. De même, violer les droits économiques, sociaux et culturels peut nuire à de nombreux autres droits.

Three Venezuelan female students laughing together, 2019. © UNICEF/UNI220918/Orozco

© UNICEF/UNI220918/Orozco

Indivisibles et interdépendants

Tous les droits de l'homme sont indivisibles et interdépendants.  Cela signifie que l'on ne peut pas jouir pleinement d'un droit sans pouvoir exercer les autres. Par exemple, les progrès réalisés dans le domaine des droits civils et politiques favorisent l'exercice des droits économiques, sociaux et culturels. De même, violer les droits économiques, sociaux et culturels peut nuire à de nombreux autres droits.

Égaux et non discriminatoires

© EPA/Alanah M. Torralba

© EPA/Alanah M. Torralba.

L'Article 1 de la Déclaration universelle des droits de l'homme stipule que « [t]ous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». La non-discrimination, proclamée à l'Article 2, garantit cette égalité.

La non-discrimination imprègne l'ensemble du droit international des droits de l'homme. Ce principe est présent dans tous les principaux traités relatifs aux droits de l'homme. Il est également le thème central de deux instruments fondamentaux, à savoir la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale et la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.

À la fois des droits et des obligations

Tous les États ont ratifié au moins un des neuf principaux traités relatifs aux droits de l'homme et au moins un des neuf protocoles facultatifs. Au total, 80 % des États ont ratifié quatre instruments ou plus. Cela signifie que les États ont l'obligation et le devoir de respecter, protéger et mettre en œuvre les droits de l'homme en vertu du droit international.

  • L'obligation de respecter signifie que les États doivent s'abstenir de s'ingérer dans l'exercice des droits de l'homme ou de restreindre ces derniers.
  • L'obligation de protéger exige des États qu'ils protègent les personnes ou groupes de personnes contre les violations des droits de l'homme.
  • L'obligation de mettre en œuvre signifie que les États doivent prendre des mesures positives pour faciliter l'exercice des droits de l'homme.

En tant qu'individus, nous avons le droit d'exercer nos droits de l'homme, mais nous devons également respecter et défendre les droits de l'homme d'autrui.