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La libération des personnes réduites en esclavage n’est que le premier pas vers la réadaptation complète de ces derniers. Pour les aider à reconstruire leur vie, il faut leur donner les moyens de connaître leurs propres capacités, favoriser leur résilience pour éviter une nouvelle victimisation et leur fournir les outils nécessaires pour commencer une nouvelle vie.

Pour aider les victimes à vivre en toute liberté, il est nécessaire de leur fournir les éléments suivants :

  • un environnement protecteur leur permettant de vivre en sécurité ;
  • des services sociaux capables de satisfaire à leurs besoins essentiels ;
  • des soins médicaux pour traiter et soigner les répercussions physiques ;
  • une thérapie pour surmonter le traumatisme psychologique ;
  • une représentation juridique pour garantir un accès aux droits et obtenir réparation ;
  • une éducation, une formation professionnelle et un revenu durable pour garantir de futurs moyens de subsistance.

Comment le Fonds vient en aide aux victimes



Photo d'enfants d'une communauté victime de prostitution intergénérationnelle
© Bernard Henin, APNE AAP Organization, India

Avec le soutien du Fonds, les organisations de la société civile ont par exemple :

  • mis au point des projets novateurs pour aider les enfants soldats et les victimes de l’esclavage sexuel dans les conflits armés ;
  • fourni une assistance juridique aux victimes de travail servile ou forcé sauvées de ranchs ;
  • offert des soins de santé, de la nourriture et une éducation aux enfants travaillant dans les carrières et les industries du tapis ;
  • fourni des abris d’urgence, des lignes d’assistance gratuites, des soins de santé primaires et une assistance juridique aux victimes de mariage forcé, de servitude domestique et de la traite.

Pour plus d’exemples, découvrez les projets qui ont reçu une subvention en 2021.

Types d’assistance

Le Fonds accorde des subventions aux organisations offrant une assistance directe aux victimes de formes contemporaines d’esclavage. La priorité est donnée aux projets offrant un soutien global visant la réparation, l’autonomisation et la réintégration des survivants. Il existe différents types d’assistance.

L’assistance médicale : traite les effets post-traumatiques physiques et, après diagnostic par un professionnel de la santé, peut inclure un traitement conventionnel et des soins médicaux traditionnels et complémentaires. 

L’assistance psychologique : la thérapie aide les victimes à surmonter leur traumatisme psychologique pour faciliter leur réintégration progressive dans la société. 

L’assistance sociale : garantit aux victimes l’accès aux services de base, notamment le logement, les soins de santé, l’éducation, les cours de langue et la formation professionnelle.

L’assistance juridique : peut couvrir les frais d’avocat, de tribunal, de traduction et de procédures judiciaires pour aider les victimes à exercer leurs droits et demander des réparations et une indemnisation à des organismes nationaux, régionaux et internationaux compétents.

L’assistance pédagogique : permet aux victimes et à leurs enfants de se réintégrer dans la société et d’éviter que leur stigmatisation perdure. Cela peut inclure l’éducation formelle et non formelle, couvrant l’inscription à l’école, les frais de scolarité, les uniformes, les repas et les fournitures scolaires.

La formation professionnelle et l’acquisition de compétences : augmente les chances des victimes d’intégrer un programme d’emploi et de gagner leur vie de manière indépendante. Il peut s’agir par exemple de programmes d’alphabétisation et de formation dans les domaines de la couture, l’informatique et les soins de beauté, ainsi que de fonds de démarrage pour les petites entreprises.

L’assistance financière : permet aux victimes de répondre à leurs besoins essentiels jusqu’à ce qu’elles puissent devenir plus autonomes, en particulier lorsqu’elles ne sont pas en mesure de travailler en raison des graves traumatismes physiques et psychologiques qu’elles ont subis.

Le renforcement des capacités des bénéficiaires : vise à renforcer la capacité des organisations à recevoir des subventions en organisant des sessions axées sur des compétences, comme l’éducation aux droits de l’homme et la formation à la gestion de projets.