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Contexte

Depuis son adoption en 2011, le Groupe de travail sur la question des droits de l’homme et des sociétés transnationales et autres entreprises s’est prononcé sur l’applicabilité des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme aux acteurs financiers. Dans leurs notes adressées au Center for Research on Multinational Corporations (SOMO), à OECD Watch, au groupe de travail de l’OCDE sur la conduite responsable des entrepriseset à Bank Track, ainsi que dans leurs réflexions sur le document de synthèse de Thun Group of Bankssur les répercussions des Principes directeurs 13 et 17 sur le secteur bancaire, le Groupe de travail a réaffirmé l’obligation des investisseurs institutionnels et des banques d’éviter d’avoir des incidences négatives sur les droits de l’homme ou d’y contribuer par leurs leurs activités ou leurs relations commerciales.

Le Projet UNGPs 10+ et le secteur financier

Dans le cadre de ses efforts pour évaluer la première décennie de mise en œuvre des Principes directeurs et dans le but de concevoir un plan d’action concret pour la décennie à venir, le projet UNGPs 10+ reconnaît le besoin critique de mieux mettre en avant le rôle du système financier dans le respect des droits de l’homme.

Les acteurs du secteur financier jouent un rôle vital dans l’économie mondiale, exercent une influence considérable sur toute une série d’autres secteurs et activités commerciales, et sont essentiels pour garantir le respect des droits de l’homme à grande échelle par les entreprises.

Les Principes directeurs appellent toutes les entreprises, y compris les institutions financières, à veiller au minimum à ce que l’ensemble de leurs activités respecte les droits contenus dans la Charte internationale des droits de l’homme et les conventions fondamentales de l’OIT.

Lorsque les institutions financières, publiques ou privées, sont susceptibles de causer une incidence négative sur autrui, d’y contribuer ou d’y être associées, elles doivent assumer leurs responsabilités en matière de droits de l’homme en adoptant et en intégrant des politiques pertinentes dans l’ensemble de leurs institutions et de leurs activités, en menant une diligence raisonnable continue et itérative en matière de droits de l’homme et en jouant un rôle dans l’accès aux voies de recours, le cas échéant.

Afin de renforcer l’attention et les pratiques dans ce domaine important, le projet UNGPs 10+ a mené des recherches et des consultations ciblées dans les principaux domaines suivants :

  • les investissements institutionnels, notamment les sociétés de gestion, les fonds de pension publics, les fonds syndicaux, les fondations, les fonds de dotation et les mutuelles ;
  • le financement du développement, notamment les institutions de financement du développement multilatérales, bilatérales et nationales, les institutions de microfinance, les institutions de financement du développement communautaires et les fonds de crédit renouvelables.

UN Guiding Principles on Business and Human Rights at 10 Logo

Les banques commerciales sont également d’importants acteurs financiers dans la promotion du respect des droits de l’homme dans l’ensemble des activités économiques. Cependant, le Groupe de travail a publié des orientations dans ce domaine et a donné la priorité au financement du développement et à l’investissement institutionnel dans le cadre du projet UNGPs 10+.

Les deux volets du projet ont donné lieu à plusieurs produits tels que des rapports de synthèse, des résumés, des soumissions stratégiques aux processus de normalisation et des documents de position du Groupe de travail.

Produits relatifs aux investisseurs institutionnels

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