Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage
Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences
Objectif du mandat
L’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que « nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude : l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ».
Bien que l’esclavage ait été la première question des droits de l’homme suscitant de grandes préoccupations au niveau international, cette question est encore présente aujourd’hui et les pratiques s’apparentant à de l’esclavage demeurent également un problème grave et constant.
Bien souvent les victimes des formes contemporaines d’esclavage font partie d’une population cachée, dont certains membres se livrent à des activités illicites. L’esclavage se pratique souvent dans des régions reculées où il peut être difficile de se rendre, surtout quand les travailleurs sont impliqués dans des activités illégales, qu’ils sont isolés géographiquement ou lorsqu’il s’agit de pays ou régions frappés par la violence ou l’instabilité politique.
Ceux qui en souffrent sont en majorité les groupes sociaux les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société. La peur, la méconnaissance de leurs droits et la nécessité de survivre les empêchent de sortir de leur silence.
À propos du mandat
Le mandat sur les formes contemporaines d’esclavage inclut, sans s’y limiter, les questions relatives à l’esclavage traditionnel, le travail forcé, la servitude pour dette, le servage, les enfants travaillant dans des conditions d’esclavage ou s’apparentant à l’esclavage, la servitude domestique, l’esclavage sexuel, et les formes serviles de mariage. L’esclavage traditionnel en tant que système de main-d’œuvre légalement autorisé a été aboli partout dans le monde, mais il n’a pas été complètement éradiqué. Il peut persister dans les esprits – chez les victimes et leurs descendants et parmi les héritiers de ceux qui l’ont pratiqué – longtemps après son abolition officielle.
Pour pouvoir éliminer l’esclavage sous toutes ses formes, il est indispensable de s’attaquer aux causes profondes de l’esclavage, notamment la pauvreté, l’exclusion sociale et toutes les formes de discrimination. Nous devons également promouvoir et protéger les droits de tous, et en particulier ceux des personnes les plus vulnérables de notre société. Lorsque des violations des droits de l’homme ont déjà eu lieu, nous devons aider à restaurer la dignité des victimes.
Titulaire du mandat actuel
Tomoya Obokata (Japon) a été nommé Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences, en mars 2020. C'est un expert japonais du droit international et des droits de l’homme qui est spécialisé dans la criminalité transnationale organisée, la traite des êtres humains et l’esclavage moderne.
Voir la biographie complète de Tomoya Obokata
Appel à contributions
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Coordonnées
M. Tomoya Obokata
Rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences
c/o HCDH
Office des Nations Unies à Genève
8-14 avenue de la Paix
CH-1211 Geneva 10
Suisse
Fax: (+41) 22 917 90 06
Courriel : hrc-sr-slavery@un.org ou
ohchr-urgent-action@un.org
Précédentes titulaires du mandat
Urmila Bhoola
2014 - 2020
Gulnara Shahinian
2008-2014
Activités
Appel à contributions pour le rapport du Rapporteur spécial sur le rôle des groupes criminels organisés en ce qui concerne les formes contemporaines d'esclavage, à presenter à l’Assemblée générale à sa 76e session en octobre 2021
Date limite 16 avril 2021
Appel à contributions pour le rapport du Rapporteur spécial sur le lien entre les déplacements forcés et les formes contemporaines d'esclavage, à présenter au Conseil des droits de l’homme en septembre 2021
Date limite 15 mars 2021
La Rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines d’esclavage conclut l’atelier en Mauritanie