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En 2009, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme s’est vu décerner le record mondial du Livre Guinness des records pour avoir collecté, traduit et diffusé la Déclaration universelle des droits de l’homme dans plus de 300 langues et dialectes : de l’abkhaze au zoulou. La Déclaration universelle était effectivement le document le plus traduit – le plus « universel » au monde.

Comme l’a indiqué l’ancienne Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mary Robinson : « Ce projet a une valeur symbolique spéciale. Il nous permet d’appréhender immédiatement la diversité du monde, une mosaïque variée composée de langues et de peuples très divers. Mais en même temps, il nous montre que nous pouvons tous, dans nos formes d’expression différentes, parler la “langue commune de l’humanité”, la langue des droits de l’homme, qui est consacrée dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ».

Ce projet, qui a été élaboré dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation aux droits de l’homme (1995-2004), est un bon exemple de ce qu’est un partenariat mondial pour les droits de l’homme. Il a été rendu possible grâce aux efforts concertés de nombreux partenaires au sein du système des Nations Unies et en dehors : le HCDH et ses présences sur le terrain, le Département de l’information des Nations Unies et bon nombre de ses centres et services d’information dans le monde, l’Union internationale des télécommunications, le Programme des Nations Unies pour le développement et ses présences sur le terrain, l’UNESCO et plusieurs de ses commissions nationales et bureaux régionaux), des États et leur mission permanente auprès de l’Organisation des Nations Unies, des universités et des instituts de langues, de nombreuses organisations non gouvernementales internationales, régionales et locales et le Gouvernement de la République de Saint-Marin, qui a généreusement parrainé la phase finale du projet.