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À propos

Les migrants en situation irrégulière, les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et les apatrides qui ne détiennent aucune nationalité risquent tous davantage d’être victimes de discrimination et d’exploitation. Ils vivent et travaillent souvent dans l’ombre, n’osent pas se plaindre et sont souvent privés de leurs droits humains et de leurs libertés fondamentales. 

Les violations des droits civils et politiques des migrants peuvent prendre différentes formes, dont la détention arbitraire, la torture ou l’absence d’une procédure régulière. Les violations des droits économiques, sociaux et culturels affectent les droits à la santé, au logement et à l’éducation. Le déni des droits des migrants est souvent étroitement lié à des lois discriminatoires et à des préjugés et des comportements xénophobes profondément ancrés. 

En savoir plus sur la migration et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays. Voir les normes internationales sur les migrations.

Notre travail

Le HCDH œuvre à la promotion, à la protection et au respect des droits humains de tous les migrants, en portant une attention particulière aux migrants en situation de vulnérabilité. Nous encourageons une approche fondée sur les droits de l’homme, qui place le migrant au centre des politiques migratoires et de la gouvernance, et veillons à ce que les migrants soient inclus dans tous les plans d’action et stratégies nationaux pertinents. 

Nous fournissons également des conseils techniques sur les lois et les politiques liées à la nationalité afin qu’elles soient conformes aux normes internationales relatives aux droits de l’homme. Plus particulièrement, nous plaidons en faveur d’une réforme des lois sur la nationalité qui sont discriminatoires à l’égard des femmes et qui entravent l’exercice de certains droits par leurs enfants et leurs conjoints. 

Nous travaillons aussi étroitement avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrants (OIM) sur cette question. 

En savoir plus sur notre travail concernant la migration et les droits de l’homme et le droit à la nationalité.

Autres participations

Rapporteur spécial sur les droits humains des migrants

Ce mandat a été créé en 1999 par la Commission des droits de l’homme dans le but d’identifier des voies et des moyens de surmonter les obstacles empêchant d’assurer une protection complète et effective des droits humains de tous les migrants à toutes les étapes de la migration. Le Rapporteur spécial formule également des recommandations concernant le renforcement de la promotion, de la protection et de la mise en œuvre des droits humains de tous les migrants.

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Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille

Ce Comité est composé d’experts indépendants chargés de contrôler l’application de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Il a tenu sa première réunion en mars 2004.

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Rapporteur spécial sur les droits humains des personnes déplacées dans leur propre pays

Le premier Rapporteur spécial sur les droits humains des personnes déplacées dans leur propre pays a été nommé en 2010 par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cette personne a pour mandat de s’occuper de la question des déplacements internes, de renforcer l’action internationale pour faire face à ce problème et d’intervenir de façon coordonnée pour faire œuvre de sensibilisation et agir au niveau international.

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