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Lettre du Groupe de travail sur les critères de nomination de ses membres

Membres actuels

Dorothy Estrada-Tanck (Mexique) Présidente

Dorothy Estrada-Tanck est Présidente du Groupe de travail des Nations Unies sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles. Elle a pris ses fonctions le 1er novembre 2020. Mme Estrada-Tanckest titulaire d’un doctorat en droit de l’Institut universitaire européen (Italie), d’une maîtrise en théorie politique de la London School of Economics and Political Science (Royaume-Uni) et d’un diplôme de droit de l’École libre de droit (Mexique). Elle est actuellement professeure adjointe de droit international public et de relations internationales à la faculté de droit de l’Université de Murcie (Espagne) et directrice de sa clinique juridique. Ses activités universitaires et professionnelles se concentrent sur le droit international des droits de l’homme, la sécurité humaine, les droits des femmes, l’égalité des sexes et la violence à l’égard des femmes, les droits humains des migrants et des réfugiés, les personnes handicapées, les peuples autochtones et les droits économiques, sociaux et culturels. Elle possède 15 années d’expérience professionnelle acquises dans les structures suivantes : Ministère des affaires étrangères (Mexique) ; Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ; Commission des droits de l’homme de la ville de Mexico ; ONU-Femmes/Cour suprême mexicaine/Institut national des femmes (Mexique) ; Case Matrix Network (Centre de recherche et de politique en droit international) ; ONG Fundación CEPAIM (Espagne). Elle a publié de nombreux ouvrages, notamment Human Security and Human Rights under International Law: The Protections Offered to Persons Confronting Structural Vulnerability (Hart Publishing, Oxford, 2016 ; prix du meilleur livre 2017 de la Inter-American Bar Association, Washington D.C.). Elle a enseigné et mené des recherches dans des instituts au Mexique, en Italie, aux États-Unis, en Espagne et au Canada, notamment à l’École libre de droit de l’Université ibéroaméricaine (Mexico), à l’École de droit de l’Université Fordham (New York), à la IE Law School, à l’ICADE (Madrid) et au Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique de la faculté de droit de l’Université McGill à Montréal (en tant que récipiendaire de la bourse O’Brien en résidence). Elle a également été professeure invitée au programme des droits de l’homme de la faculté de droit de l’Université Harvard.

Ivana Krstić (Serbie)

Ivana Krstić a pris ses fonctions de membre du Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles le 1er novembre 2023. Elle est professeure titulaire à la faculté de droit de l’Université de Belgrade, où elle enseigne le droit international des droits de l’homme et d’autres cours connexes au département de droit international et de relations internationales. Elle a obtenu un master (LLM) en droit (2003) à la faculté de droit de l’Université de Pittsburgh (États-Unis), ainsi qu’un master (LLM) en droit (2004) et un doctorat (2008) à la faculté de droit de l’Université de Belgrade. Au cours de l’année universitaire 2006/2007, elle a bénéficié d’une bourse Chevening pour rédiger sa thèse à l’Exeter College de l’Université d’Oxford. Elle est directrice du Centre des droits humains et de l’Institut des sciences juridiques et sociales de la Faculté de droit. Elle dirige la clinique juridique sur la loi anti-discrimination, ainsi que le groupe d’experts de la faculté de droit, qui vise à superviser la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul). Elle est membre de l’équipe LAWGEM (droit et genre) et LAWGID (droit et genre, intersectionnalité et diversité) qui a préparé une étude stratégique et de recherche pour atteindre l’égalité des genres à la Faculté de droit et qui prépare le programme de master spécialisé sur l’intégration de la dimension de genre dans toutes les disciplines juridiques.

En tant qu’experte serbe de premier plan dans le domaine des droits humains, elle a apporté son soutien à l’élaboration de la législation nationale anti-discrimination et de documents politiques s’y rapportant, et a participé à de nombreux projets menés par plusieurs organisations et organismes internationaux, dont le HCDH, le HCR, le PNUD, l’UNICEF, le Conseil de l’Europe et l’OSCE. Depuis 2015, elle est membre de l’European Equality Law Network (EELN), son travail portant à la fois sur la non-discrimination et l’égalité des genres, ainsi que Corapporteuse du rapport de pays sur la Serbie pour l’Oxford Compendium of National Legal Responses to COVID-19. Elle fait partie des rédacteurs en chef de Gender Perspectives in Law des éditions Springer et participe au projet « Feminist Judgments in Central and Eastern Europe ». Elle publie régulièrement des articles dans les domaines de la non-discrimination, de l’égalité des genres et du droit des réfugiés. Elle vient d’être nommée coordinatrice de la chaire Sergio Vieira de Mello à la faculté de droit de l’Université de Belgrade. Elle s’intéresse particulièrement au rôle des préjugés fondés sur le genre dans la prise de décision judiciaire, ainsi qu’à la perspective de genre dans les déplacements forcés.

Haina Lu (Chine)

Haina Lu a pris ses fonctions de membre du Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles le 1er novembre 2023. Elle est professeure à la faculté de droit de la Renmin University of China et directrice du Centre des droits humains de cette université. Elle est également membre du réseau des avocats spécialisés dans les droits humains de LAWASIA (Law Association for Asia and the Pacific).

Elle est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) en Belgique, d’un master en droit international de l’Université libre de Bruxelles (ULB), d’un master du Centre norvégien pour les droits de l’homme et d’une licence du Foreign Affairs College of China.

Ses recherches portent sur les droits des femmes, les questions de genre et le droit, le droit au travail, la discrimination en matière d’emploi, la résolution des conflits du travail et les droits des migrants et des réfugiés. Elle a publié de nombreux ouvrages en anglais et en chinois, dans des revues telles que le Netherlands Quarterly of Human Rights et le Human Rights Quarterly. Elle est l’auteure d’un livre en anglais intitulé Right to Work in China: Labour Legislation in the Light of the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights (2011), et a publié deux livres en chinois : La protection nationale du droit au travail dans des conditions d’égalité du point de vue du droit international (2015) et Mégadonnées, intelligence artificielle et les droits des femmes au travail (2021) (traductions non officielles).

Claudia Flores (États-Unis)

Claudia Flores a pris ses fonctions de membre du Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles le 1er novembre 2023. Elle est professeure à la faculté de droit de Yale et directrice de la clinique internationale des droits de l’homme Allard K. Lowenstein. Elle est également directrice de l’Orville H. Schell Jr. Center for International Human Rights de la faculté de droit. L’enseignement, la recherche et la pratique du droit de Mme Flores se concentrent sur le droit international des droits de l’homme, la réforme constitutionnelle, les inégalités à l’échelle mondiale et la responsabilité de l’État en cas d’échec de la bonne gouvernance. Elle coanime Entitled, un podcast qui explore les débats mondiaux portant sur les droits humains. Avant de rejoindre la faculté de droit de Yale, Claudia Flores était professeure à la faculté de droit de l’Université de Chicago et directrice de la clinique internationale des droits de l’homme de l’université.

Mme Flores et ses étudiants ont représenté des clients et se sont associés à des défenseurs sur un large éventail de questions relatives aux droits humains dans le monde. Ils ont notamment représenté des travailleurs domestiques et des soignants devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme et recueilli des informations sur les mesures prises à l’échelle régionale et nationale pour lutter contre les discours haineux en ligne dans les situations de conflit. Les travaux de Mme Flores et de ses étudiants ont figuré dans le Washington Post, le New York Times, le Guardian, le Chicago Tribune et diverses émissions de télévision et de radio.

Les travaux de recherche de Mme Flores ont été publiés dans le Chicago Journal of International Law, l’University of Chicago Legal Forum, le Georgia Journal of International and Comparative Law et le Cardozo Journal of Law and Gender. Elle a contribué à la rédaction de plusieurs chapitres du recueil de livres Gender and Constitutional Law (Catharine MacKinnon, éd. 2018) et de l’ouvrage From Parchment to Practice: Implementing New Constitutions (Tom Ginsburg & Aziz Z. Huq éd., 2020).

Avant de rejoindre le monde universitaire, Mme Flores était avocate spécialisée dans les litiges nationaux et les activités de plaidoyer à l’échelle internationale. De 2013 à 2015, elle fut associée au cabinet Hughes, Socol, Piers, Resnick et Dym, spécialisé dans les droits civils, et fut l’avocate principale dans le cadre d’actions collectives en matière de travail et d’emploi pour le compte de travailleurs agricoles dans le cadre de programmes de travail temporaire à l’étranger. Elle a occupé pendant quatre ans le poste de Conseillère juridique d’ONU Femmes et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) auprès des gouvernements du Timor oriental et du Zimbabwe. Elle a également géré un programme financé par l’USAID pour lutter contre la traite des êtres humains en Indonésie. De 2004 à 2008, elle a été juriste au sein du projet sur les droits des femmes du bureau national de l’American Civil Liberties Union. À ce titre, elle a mené des actions en justice et des activités de plaidoyer pour faire progresser les droits des travailleuses immigrées faiblement rémunérées sur le lieu de travail.

Claudia Flores est titulaire d’une licence en philosophie de l’Université de Chicago et d’un doctorat en droit de l’Université de New York, où elle a bénéficié de la bourse d’intérêt public Root-Tilden-Kern et de la bourse Sinsheimer. Après avoir obtenu ses diplômes, elle a bénéficié d’une bourse Skadden Arps dans le cadre de la clinique internationale des droits des femmes à la CUNY Law School. Mme Flores a travaillé pour le juge Harry Pregerson à la Cour d’appel des États-Unis pour le neuvième circuit.

Laura Nyirinkindi (Ouganda)

Laura Nyirinkindi a pris ses fonctions de membre du Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles le 1er novembre 2023. Mme Nyirinkindi est titulaire d’un master en droit international des droits de l’homme de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) et d’une licence en droit de l’Université de Makerere (Ouganda). Elle est consultante principale de Pro Initiatives Agency, une société de défense des droits humains basée en Ouganda. Mme Nyirinkindi a occupé plusieurs postes de direction dans des organisations de la société civile en Afrique, en Europe et dans les Amériques, afin d’intégrer les droits des femmes dans le mouvement des droits humains. Elle a siégé au comité de la société civile de la Banque africaine de développement, où elle a plaidé en faveur d’un développement socioéconomique intégrant les questions de genre sur le continent. Elle est actuellement vice-présidente de la région Afrique de la Fédération internationale des femmes juristes (Federación Internacional de Abogadas), qui promeut des activités de plaidoyer transfrontalières et des actions communes autour de valeurs et d’objectifs communs en matière de droits des femmes et des filles dans le monde.

Laura Nyirinkindi est spécialisée dans les droits des femmes, l’égalité des genres, la gouvernance et l’état de droit. Ses activités professionnelles précédentes étaient axées sur l’éducation et l’aide juridique au niveau local, ainsi que sur les actions en justice stratégiques pour les femmes et les filles vulnérables et les groupes marginalisés et défavorisés. Pendant 17 ans, elle a consacré ses efforts à la promotion de la justice sociale en plaidant pour des politiques et des lois adéquates, la recherche, le recueil d’informations, la formation et le renforcement des capacités des États et des communautés autour d’actions clés sur les droits des femmes et des filles, l’accès à la justice, la gouvernance démocratique intégrant la dimension de genre, les femmes, la paix et la sécurité, la violence fondée sur le genre, les personnes handicapées, les personnes déplacées, et les approches du développement fondées sur les droits. Elle a travaillé dans 36 pays, collaborant avec des institutions de l’Union africaine telles que le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs et des organismes des Nations Unies comme ONU Femmes, l’UNICEF, le HCR, le HCDH et les commissions nationales des droits de l’homme. Mme Nyirinkindi a enseigné le droit international des droits de l’homme au niveau universitaire en Ouganda et a publié plusieurs articles sur les droits des femmes en Afrique.


Anciens membres

Ivana Radačić (Croatie) (2017-2023)

Melissa Upreti (Népal/États-Unis) (2017-2023)

Elizabeth Broderick (Australie) (2017-2023)

Meskerem Geset Techane (Éthiopie) (2017-2023)

Emna Aouij (Tunisie) (2010-2017)

Kamala Chandrakirana (Indonésie) (2010-2017)

Alda Facio (Costa Rica) (2014-2020)

Frances Raday (Israël/Royaume-Uni) (2010-2017)

Eleonora Zielinska (Pologne) (2010-2017)

Patricia Olamendi Torres (Mexique) (2012-2013)

Mercedes Barquet (Mexique) (2011-2012)