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Les minorités sont présentes dans tous les pays du monde et enrichissent la diversité de leurs sociétés. 

L’identité d’une minorité est définie comme impliquant des éléments subjectifs et objectifs. La manière dont la personne concernée s’identifie est considérée comme déterminante. 

Les définitions fournies par les Nations Unies, qui ont principalement vu le jour dans une Déclaration de 1992, sont axées sur quatre catégories d’identité : nationale, ethnique, religieuse et linguistique. Il est généralement admis que, dans de nombreux cas, ces catégories ne sont pas strictes et peuvent se chevaucher. 

Les minorités sont considérées comme jouissant de manière égale de tous les droits de l’homme prévus par les neuf principaux traités relatifs aux droits de l’homme. Les principaux éléments des cadres de référence des Nations Unies sur les droits des minorités impliquent, en particulier, la protection de leur existence en tant que minorités ; la non-discrimination ; l’exercice de leur propre culture, religion et langue ; leur participation effective à la vie culturelle, religieuse, sociale, économique et publique ; leur participation effective à la prise de décision ; le maintien de leurs propres associations ; et le maintien de leurs contacts et relations au-delà des frontières. 

Bien que les situations des minorités soient variées, toutes ont en commun le fait que les minorités sont trop souvent confrontées à des formes multiples de discrimination qui mènent à la marginalisation et à l’exclusion.

Pour garantir la participation effective des minorités et mettre fin à leur exclusion, nous devons célébrer la diversité en promouvant et en appliquant les normes internationales relatives aux droits de l’homme. 

Normes

La protection des droits des minorités est consacrée par l’article 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et par l’article 30 de la Convention relative aux droits de l’enfant. La Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques des Nations Unies définit des normes fondamentales et fournit des conseils aux États concernant l’adoption de lois et d’autres mesures appropriées afin de garantir le droit des personnes appartenant à des minorités.

Les États, à travers leurs engagements en vertu du droit conventionnel, et les minorités elles-mêmes ou leurs représentants peuvent influencer les procédures de suivi et de mise en œuvre des droits de l’homme et œuvrer pour garantir une participation et une inclusion effectives.

Les principes de non-discrimination et d’égalité constituent le pilier fondamental des droits de l’homme et de la protection juridique des minorités, ainsi que la base de tous les principaux traités relatifs aux droits de l’homme. Ils s’appliquent à tous les droits et libertés de chacun et interdisent toute discrimination fondée sur une liste non exhaustive de catégories telles que la race, la couleur, la religion, la langue, la nationalité et l’origine ethnique ou l’ascendance. Le respect de ces deux principes permet de garantir la jouissance de nombreux droits de l’homme, notamment le droit à la participation effective des minorités, et en particulier des femmes minoritaires, à la prise de décision.

Ces droits figurent également dans plusieurs modules de la boîte à outils « La foi pour les droits », une méthode d’apprentissage entre pairs qui explore les liens entre les croyances religieuses et les droits de l’homme. 

Voir aussi :

Lutte contre l’intolérance fondée sur la religion ou la conviction

Cadre « La foi pour les droits »