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photo: Epsy Campbell BarrEpsy Campbell Barr (Costa Rica), Présidente - est l’ancienne Vice-Présidente et ancienne Ministre des affaires étrangères du Costa Rica. Elle a été deux fois représentante du Congrès à l’Assemblée législative du Costa Rica. Cette militante afroféministe se bat pour les droits humains et environnementaux. Elle est également la fondatrice du Center for Afro-descendant Women (centre pour les femmes d’ascendance africaine) et de l’Afro-descendant Institute for Study, Research and Development (institut d’études, de recherche et de développement des personnes d’ascendance africaine), ainsi que du Parlement noir des Amériques. En tant que chercheuse, elle a publié plusieurs dizaines d’ouvrages sur la démocratie, l’inclusion, les questions relatives aux droits des femmes, l’environnement, les questions liées aux personnes d’ascendance africaine, ainsi que sur le racisme et la discrimination raciale. Elle a prononcé des déclarations dans plusieurs États, universités, entreprises, séminaires et conférences dans divers pays du monde. Mme Campbell Barr a reçu divers prix internationaux pour ses combats en faveur de sociétés durables et inclusives. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences humaines de l’Université de Brenau, en Géorgie, et d’un master en économie portant sur la coopération internationale pour le développement et les techniques avancées de participation politique.

photo: Gaynel CurryGaynel Curry (Bahamas) fait partie du corps enseignant de l’Université des Bahamas. Elle a travaillé dans le domaine des droits de l’homme en collaboration avec les Nations Unies pendant plus de 23 ans, notamment en Afghanistan, au Soudan du Sud et au Timor-Leste. Mme Curry a exercé les fonctions de conseillère sur les questions de genre et les droits des femmes auprès du bureau du HCDH à New York. Elle a supervisé les travaux de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, en s’appuyant sur les missions de suivi de la Déclaration et du Programme d’action de Durban pour mettre fin au racisme et promouvoir les droits des personnes d’ascendance africaine. Elle a récemment dirigé des travaux relatifs au Programme de développement durable à l’horizon 2030 au sein du Conseil des droits de l’homme à Genève. Mme Curry a occupé plusieurs postes au sein de son gouvernement, notamment celui de directrice du département du genre et des affaires familiales. Elle est titulaire d’un master en droit international des droits de l’homme de l’Université d’Oxford et en affaires internationales de l’Université américaine de Washington, D.C., d’un diplôme en droit de l’Université de Londres et d’une licence en histoire de l’Université des Indes occidentales.

photo: Justin HansfordJustin Hansford (États-Unis) est professeur de droit, et directeur et fondateur du Thurgood Marshall Civil Rights Center. Il est titulaire d’une licence de l’Université Howard et d’un diplôme du Georgetown University Law Center, où il a été l’un des fondateurs du Georgetown Journal of Law and Modern Critical Race Perspectives. Justin Hansford est un spécialiste et un militant de premier plan dans les domaines de la théorie critique de la race, des droits de l’homme, du droit et des mouvements sociaux. Il a co-écrit la septième édition à paraître de « Race, Racism and American Law », le célèbre manuel juridique qui a été le premier recueil de cas publié spécifiquement pour l’enseignement des cours de droit liés à la race. Dans le sillage de l’assassinat de Michael Brown à Ferguson, dans le Missouri, Justin Hansford s’est efforcé de donner du pouvoir à la communauté de Ferguson par le biais d’un plaidoyer juridique communautaire. Il a servi de conseiller politique pour les réformes post-Ferguson proposées au niveau local, étatique et fédéral, témoignant devant la Commission Ferguson, le Comité consultatif du Missouri auprès de la Commission des droits civils des États-Unis, le Groupe de travail du Président sur la police du XXIe siècle et la Commission interaméricaine des droits de l’homme.

photo: Hongjiang HuangHongjiang Huang (République populaire de Chine) travaille au Département des organisations internationales et des conférences du Ministère des affaires étrangères de la République populaire de Chine. Il a passé plusieurs années dans trois pays africains différents à promouvoir la paix, la stabilité et le développement sur le terrain, notamment à la mission chinoise auprès de l’Union africaine en Éthiopie, à l’ambassade de Chine au Libéria et en tant que conseiller principal auprès du président du Mécanisme de surveillance du cessez-le-feu et du suivi de l’application des dispositions transitoires de sécurité basé à Juba, au Soudan du Sud. Hongjiang Huang a travaillé pendant quatre ans à la Mission permanente de la Chine auprès des Nations Unies, en tant que conseiller politique chargé des questions de maintien et de consolidation de la paix, principalement en Afrique centrale et de l’Ouest, au Moyen-Orient et en Haïti. Il est titulaire d’un master en droit international du Foreign Affairs College en Chine et d’une licence en langue et littérature anglaises de l’Université de Xiamen en Chine. Il a un profond respect pour les conditions de vie et les droits de l’homme des Africains et des personnes d’ascendance africaine. Il est déterminé à se joindre aux autres membres de l’Instance permanente des personnes d’ascendance africaine pour mettre en œuvre fidèlement ses mandats et faire avancer les aspirations de longue date des personnes d’ascendance africaine.

photo: Martin KimaniMartin Kimani (Kenya) est Représentant permanent du Kenya auprès des Nations Unies à New York et détient le rang d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire. Il a récemment occupé les fonctions d’envoyé spécial du président pour la lutte contre l’extrémisme violent, de directeur du centre national de lutte contre le terrorisme du Kenya et de responsable des initiatives stratégiques au sein du bureau exécutif du Président. Avant cela, il a été Représentant permanent auprès des Nations Unies à Nairobi, ainsi qu’auprès du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat). Au cours des 20 dernières années, il a exercé des fonctions à responsabilités dans les domaines des marchés mondiaux des devises et des obligations, du conseil en matière de risque politique pour les assureurs et autres entreprises, ainsi que sur la paix et la sécurité dans la Corne de l’Afrique et en Afrique de l’Est. M. Kimani est membre de l’African Leadership Initiative et de l’Aspen Global Leadership Network. Il fut membre africain émérite du South African Institute of International Affairs (SAIIA) en 2013. Il est titulaire d’un doctorat en études des guerres du King’s College de l’Université de Londres.

photo: Pastor Elías Murillo MartínezPastor Elías Murillo Martínez (Colombie) est avocat et travaille actuellement en tant que consultant indépendant et membre du comité directeur du projet « Economist Impact on Inclusion in Health » (The Economist Group). Il a été membre (2008-2020) et vice-président (2018-2020) du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations Unies. Il offre depuis plus de 17 ans ses compétences en matière de direction et de consultation aux ministères colombiens de l’intérieur et des affaires étrangères. Il a publié plusieurs essais et chroniques d’opinion sur les droits des personnes d’ascendance africaine. Auteur et promoteur de plusieurs initiatives internationales en faveur des personnes d’ascendance africaine, dont la Décennie ; les recommandations générales no 34 et no 36 du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale portant sur le racisme et la discrimination raciale à l’égard des personnes d’ascendance africaine et sur le profilage racial respectivement, la recommandation générale no 36 traitant également de la partialité algorithmique ; ainsi que les contributions du Comité au programme d’activités de la Décennie, la Déclaration internationale sur les droits des personnes d’ascendance africaine, en cours d’élaboration.

photo: Michael McEachraneMichael McEachrane (Suède), Rapporteur - est un militant international pour les droits de l’homme des personnes d’ascendance africaine ainsi qu’un chercheur en études noires (Black Studies) dans les pays nordiques et européens, les droits de l’homme et le postcolonialisme. En tant que militant, il a notamment cofondé plusieurs organisations de la société civile, s’est fortement impliqué dans la Décennie internationale des Nations Unies pour les personnes d’ascendance africaine, la création de l’Instance permanente des personnes d’ascendance africaine et la reconnaissance par l’UE des droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine. En sa qualité de chercheur, il est notamment l’éditeur de l’ouvrage Afro-Nordic Landscapes: Equality and Race in Northern Europe et l’auteur de nombreux articles et chapitres de livres sur plusieurs thèmes tels que le panafricanisme et la diaspora africaine en Europe, la loi anti-discrimination et le racisme systémique, et les études noires suédoises. Il travaille actuellement sur deux livres à savoir Sweden and the Others: Decolonial Perspectives et Decolonial Justice: Black Europeans and Human Rights. Il intervient aussi régulièrement dans les médias suédois et internationaux sur les questions de race. M. McEachrane est actuellement chercheur invité à l’Institut Raoul Wallenberg des droits de l’homme et du droit humanitaire en Suède.

photo: Alice Angèle NkomAlice Angèle Nkom (Cameroun), Vice-Présidente - est avocate de profession et présidente de l’association camerounaise de défense de l’homosexualité. Elle fut la première femme à être inscrite au barreau du Cameroun. Elle est également membre du groupe de travail international de l’Institut national démocratique et coprésidente du Réseau des défenseurs des droits de l’homme en Afrique centrale. Elle a notamment reçu le septième prix des droits de l’homme décerné par la section allemande d’Amnesty International en 2014, le prix du Bouclier de l’Afrique centrale décerné par le Réseau panafricain des défenseurs des droits de l’homme en 2015 et le prix Liberté de la France en 2018. Mme Nkom a étudié à l’Université de Toulouse en France et à l’Université fédérale du Cameroun.

photo: Mona OmarMona Omar (Égypte) est une diplomate de carrière possédant plus de 35 ans d’expérience dans la diplomatie. Elle a servi comme ministre adjointe des affaires étrangères de l’Égypte pour l’Afrique et comme ambassadrice d’Égypte dans plusieurs pays. Elle est actuellement membre du Comité d’experts de haut niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ; membre du conseil d’administration du Conseil national pour les femmes d’Égypte ; membre du conseil d’administration du Conseil égyptien des affaires étrangères ; membre du conseil d’administration du Centre international du Caire pour la résolution des conflits et le maintien de la paix en Afrique ; présidente du conseil d’administration de Salema, une ONG qui lutte contre la violence envers les femmes ; membre du conseil d’administration de l’organisme Universities of Canada in Egypt ; directrice d’Afrodev, une société de conseil sur l’Afrique ; conseillère sur l’Afrique auprès du président de l’Autorité générale des coopératives de construction et d’habitation ; membre du conseil d’administration de l’association africaine pour le tourisme et le développement ; et conférencière et formatrice sur les questions africaines et la condition de la femme. Elle a aussi été récemment membre du mécanisme d’évaluation par les pairs de l’Union africaine et membre du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

photo: June SoomerJune Soomer (Sainte-Lucie) a été la première femme à recevoir un doctorat en histoire du campus Cave Hill de l’Université des Indes occidentales et la première femme à occuper le poste d’ambassadrice de Sainte-Lucie auprès de la CARICOM, de l’OECO et des affaires de la diaspora. Elle a également été commissaire de l’OECS, secrétaire générale de l’Association des États de la Caraïbe (2016-2020) et présidente du Conseil du campus ouvert de l’Université des Indes occidentales. Elle a siégé dans de nombreux comités nationaux et régionaux et a reçu de nombreuses distinctions, dont récemment la grand-croix de l’ordre de José de Marcoleta de la République du Nicaragua dans le domaine de la diplomatie (août 2021) et la croix de Sainte-Lucie pour son action exceptionnelle au service de l’éducation, de la diplomatie, du régionalisme et du développement (février 2021). Elle est membre du comité des réparations de Sainte-Lucie. Elle est l’auteure de plusieurs ressources sur l’intégration régionale, les réparations et les femmes pendant l’esclavage.