À propos
Le recours à la peine de mort n’est pas compatible avec le droit à la vie et le droit de ne pas être soumis à la torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Il existe un consensus croissant en faveur de l’abolition universelle de la peine de mort. Quelque 170 États ont aboli la peine de mort ou instauré un moratoire de droit ou de fait sur son application. Malgré cette tendance, la peine de mort est toujours appliquée dans un petit nombre de pays, principalement en raison du mythe selon lequel elle a un effet dissuasif sur la criminalité. Quelques États autorisent encore l’application de la peine de mort pour des crimes autres que ceux d’une extrême gravité impliquant un homicide volontaire, notamment pour des crimes liés à la drogue ou des accusations de terrorisme. Il reste donc encore beaucoup à faire. L’abolition de la peine de mort à l’échelle mondiale est nécessaire pour la promotion de la dignité humaine et la réalisation progressive des droits de l’homme.
Notre travail
De par son mandat visant à promouvoir et protéger tous les droits de l’homme, le HCDH défend l’abolition universelle de la peine de mort. Notre position repose sur la nature fondamentale du droit à la vie, le risque inacceptable d’exécuter un innocent et l’absence de preuve que la peine de mort a un effet dissuasif sur la criminalité.
Conformément aux résolutions de l’Assemblée générale, nous soutenons les États Membres, la société civile, les titulaires de mandats au titre des procédures spéciales, le Comité des droits de l’homme et les autres parties prenantes luttant en faveur d’un moratoire sur la peine de mort et, à terme, de son abolition à l’échelle mondiale.
Autres participations
Comité des droits de l’homme (CCPR)
Le Comité des droits de l’homme est composé d’experts indépendants qui supervisent l’application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États parties.