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Date limite
15 avril 2021
Publié par
Experte indépendante chargée de promouvoir l’exercice par les personnes âgées de tous les droits de l’homme
Objectif
Informer de la préparation du prochain rapport de l'Experte indépendante pour la 48e session du Conseil des droits de l’homme

Contexte

L'âgisme se fonde sur l'hypothèse qu’en raison du vieillissement les personnes âgées manquent de certaines capacités et aptitudes. Le terme a été inventé déjà en 1969 par Robert Butler qui observa que le préjugé contre l'âge est un préjugé contre tout le monde puisque, à mesure que la longévité augmente, nous nous efforçons d'en devenir les victimes ultimes. Bien que les personnes âgées représentent le segment de la population mondiale le plus important et l'un des plus hétérogènes, à travers l'âgisme elles sont perçues d’une manière généralisée construite sur des idées préconçues et des stéréotypes. Ainsi, l'âgisme conduit à une discrimination fondée sur l'âge et empêche les personnes âgées de jouir pleinement de leurs droits de l’homme, comme le mentionne le rapport complet de l’Experte indépendante de 2016 (A/HRC/33/44, para 62). L'âgisme peut aller dans les deux sens, il a également des effets négatifs sur les jeunes générations et contribue à creuser un fossé intergénérationnel. 

L'âgisme et la discrimination fondée sur l'âge ont été mis en lumière lors de la pandémie de COVID-19. Celle-ci a révélé que les attitudes âgistes étaient enracinées dans de nombreux domaines, avec les personnes âgées étant accusées d'être la cause des mesures de confinement et d’autres restrictions des libertés individuelles.

Compte tenu de l'impact disproportionné sur les personnes âgées, la pandémie de COVID-19 a également attiré l’attention sur les lacunes dans la protection des droits de l’homme de cette partie de la population qui reste chroniquement invisible et a amplifié les violations existantes de leurs droits. Dans ce contexte, le premier rapport présenté par l'Experte indépendante à l'Assemblée générale en 2020 (A/75/205) a fourni un bilan initial de l’effet de la pandémie de COVID-19 sur les droits de l’homme des personnes âgées. Le rapport a constaté que, dans de nombreux cas, les plans d'intervention ne tenaient pas compte des besoins spécifiques des personnes âgées et que les politiques mises en place pour faire face à la pandémie ont répété des approches discriminatoires qui n'étaient pas aussi visibles ou claires avant la pandémie.

Objectifs

En se fondant sur son rapport de 2020, l'Experte indépendante souhaite examiner et mettre en lumière la prévalence de l'âgisme et de la discrimination fondée sur l'âge dans l'un de ses deux rapports thématiques en 2021. Elle cherchera aussi à analyser leurs causes et manifestations possibles, identifier les meilleures pratiques, examiner comment les cadres juridiques internationaux, régionaux et nationaux existants sont utilisés pour protéger contre la discrimination fondée sur l'âge, et formuler des recommandations. 

Questions clés

Dans l’objectif d’informer la préparation de son rapport, l’Experte indépendante invite les États, les institutions nationales des droits de l’homme, la société civile, les experts, les organisations internationales et régionales ainsi que tout autre partie intéressée à soumettre des contributions par écrit, avec un accent particulier sur des exemples concrets et les bonnes pratiques lorsqu’ils sont disponibles.

L’Experte indépendante apprécie toute information, rapports, pièces législatives et autres matériaux jugés pertinents pour la question de l’âgisme et de la discrimination fondée sur l’âge, et elle est particulièrement intéressée par les domaines mentionnés dans ce questionnaire :

Télécharger le questionnaire (PDF) : English | Français | Español

Comment soumettre votre contribution

Les contributions en anglais, français ou espagnol peuvent être envoyées en pièce jointe à olderpersons@ohchr.org, en indiquant dans le titre du message "Contribution à l'appel sur l’âgisme - 2021". Veuillez indiquer, s’il vous plaît, si vous avez des objections à ce que les réponses fournies soient publiées sur le site web de l'Experte Indépendante maintenu par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

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