Résumé

Le Népal a fait d’importants progrès en ce qui concerne la réduction de la pauvreté absolue, lesquels masquent cependant une augmentation des inégalités en matière de richesses, un ralentissement des avancées en matière d’égalité des genres et la part trop importante que représentent dans l’économie les envois de fonds et le financement des donateurs. Bien que la Constitution soit progressiste et garantisse de nombreux droits socioéconomiques, ses promesses restent lettre morte pour un bien trop grand nombre de personnes. Les plus pauvres continuent de souffrir du manque de terres et de la servitude pour dettes, desquelles ils restent souvent prisonniers à vie. La discrimination généralisée se poursuit à l’égard des dalits, des groupes ethniques autochtones, des Madhesi et d’autres minorités. Les taux de pauvreté parmi les femmes, les enfants, les migrants et les personnes handicapées sont disproportionnés mais restent invisibles dans les données et les politiques. Les divers programmes de protection sociale au Népal se caractérisent par des niveaux de couverture faibles et des niveaux d’exclusion légale et de non-adhésion élevés.