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Publié
4 décembre 1986
Publié par
Assemblée générale
Presenté
Dans le but de réaliser le droit au développement

Résumé

La Déclaration sur le droit au développement définit le développement comme étant « un droit inaliénable de l’homme en vertu duquel toute personne humaine et tous les peuples ont le droit de participer et de contribuer à un développement économique, social, culturel et politique dans lequel tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales puissent être pleinement réalisés, et de bénéficier de ce développement » (article 1).

Exigences fondamentales de la Déclaration sur le droit au développement :

  • placer la population au cœur du développement ;
  • assurer une participation libre, active et significative ;
  • garantir la non-discrimination ;
  • partager de manière équitable des bienfaits découlant du développement ;
  • respecter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la pleine souveraineté sur les ressources naturelles ;
  • le tout dans le cadre d’un processus qui fait progresser l’exercice d’autres droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.

Un droit qui répond aux défis du monde contemporain

Proclamée à la fin de l’ère coloniale, la Déclaration sur le droit au développement est plus que jamais d’actualité. Le droit au développement incarne les principes d’égalité, de non-discrimination, de participation, de transparence, de responsabilité, et de coopération internationale. Ces principes, de même que les exigences fondamentales de la Déclaration, peuvent nous aider à répondre à tout un ensemble de problèmes et de défis contemporains, notamment les changements climatiques et la recherche du développement durable, les urgences sanitaires de portée internationale, les politiques de coopération et de solidarité pour le développement, l’allégement de la dette, les flux financiers illicites, le transfert de technologie, les échanges commerciaux et les investissements, le déficit démocratique, la faiblesse de la gouvernance et la nécessité de réformer les institutions financières internationales.

Le droit au développement n’est pas une question de charité mais d’autonomisation et de participation. La Déclaration identifie les obstacles au développement, incite les individus et les peuples à devenir autonomes, instaure aux niveaux national et international un environnement propice et une bonne gouvernance pour le développement, et accroît la responsabilité de ceux qui ont des obligations, à savoir les gouvernements, les donateurs et bénéficiaires, les organisations internationales, les sociétés transnationales et la société civile.