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Communiqués de presse Conseil des droits de l’homme

Le Conseil débat du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée

Racisme, discrimination raciale, xénophobie et intolérance

26 septembre 2017

GENEVE (26 septembre 2017) - Le Conseil des droits de l’homme a tenu, à la mi-journée, son débat général sur « le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée : suivi et application de la Déclaration et du Programme d’action de Durban ».

Au cours du débat, auquel ont pris part près d’une trentaine de pays et de nombreuses organisations non gouvernementales, le caractère central de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, documents issus de la Conférence mondiale sur le racisme qui a eu lieu en 2001 en Afrique du Sud, a été maintes fois réaffirmé, de nombreux orateurs insistant sur l’importance de leur mise en œuvre effective.  La complémentarité entre ces documents et les objectifs de développement durable a été particulièrement soulignée.

La montée voire l’institutionnalisation de l’intolérance dans le monde, la propagation de discours et d’idées haineux et racistes, y compris la résurgence des partisans de la suprématie blanche dans certains pays occidentaux, le profilage ethnique en Asie ou encore le profilage racial dans d’autres régions ont été dénoncés comme autant de violations des droits de l’homme qui exigent une action résolue et concertée de la communauté internationale en général, et du Conseil en particulier.

Ont plus particulièrement été dénoncés les violences exercées contre les minorités ethniques, culturelles et religieuses aux quatre coins du globe, sous couvert de maintien de l’ordre ou de prévention et lutte contre le terrorisme, ainsi que le système des castes en Inde. 

Un intervenant a exhorté à :« répondre à l’irrationnel par la raison et à la réaction par l’action » et a suggéré d’apporter à ces phénomènes une réponse claire à tous les niveaux: mondial, régional et national.  L’accent a été mis sur l’importance de prendre des mesures de sensibilisation, de formation et de renforcement des capacités dans le domaine de la lutte contre les discours haineux et xénophobes.

La Fédération de Russie, la République populaire de Chine, Cuba, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ont exercé le droit de réponse à la fin du débat.

Le Conseil poursuit cet après-midi ses travaux en se penchant sur la coopération avec l’Ukraine et l’assistance dans le domaine des droits de l’homme ; il entendra dans ce cadre un exposé oral de la Haut-Commissaire adjointe aux droits de l’homme, Mme Kate Gilmore, sur la situation des droits de l’homme en Ukraine, ouvrant ainsi ses débats au titre de l’assistance technique et du renforcement des capacités. 

Débat général sur le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée

Le Venezuela, au nom du Mouvement des Non-alignés, a réitéré son attachement à la Déclaration et au Programme d’action de Durban, en tant que document de base pour lutter contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée. Le Mouvement est préoccupé par ces phénomènes touchant les minorités ethniques et religieuses dans le monde. Par conséquent, le Mouvement demande à tous les États de respecter les engagements pris lors de la Conférence de Durban.

La Tunisie, au nom du Groupe africain, a dit être préoccupée par les manifestations résurgentes du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée que l’on observe à divers endroits du monde et qu’elle condamne. Le Groupe africain réitère que le document final de la Conférence de Durban reste l’outil idoine pour lutter contre ces phénomènes. Par ailleurs, en s’attaquant à ces défis, il faut garder à l’esprit les objectifs de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine et ceux du développement durable, avec pour ambition de ne laisser personne de côté. Le Groupe africain encourage donc les États à mettre en œuvre l’ensemble de ces documents.

L’Égypte, au nom du Groupe arabe, s’est dite préoccupée par l’institutionnalisation de l’intolérance dans le monde et en particulier dans les pays qui ne cessent de vanter leur modèle civilisationnel.  Comment ces pays entendent-ils répondre à ce défi, s’est interrogée la délégation égyptienne, avant d’assurer de la détermination des pays arabes à lutter contre tous ces phénomènes?

L’Estonie, au nom de l’Union européenne, a souligné l’impératif moral que constituent – dans le contexte des migrations et de la montée de la xénophobie qui les accompagne – la création de sociétés tolérantes, la lutte contre les préjugés racistes et la promotion d’un discours d’ouverture.  La situation actuelle justifie que la communauté internationale s’efforce d’appliquer intégralement les grands instruments internationaux que sont, notamment, les deux Pacte internationaux relatifs aux droits de l’homme et la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’Union européenne est prête à partager ses propres expériences en matière de lutte contre la haine raciale et l’intolérance.

Le Pakistan, au nom de l’Organisation de la coopération islamique, a demandé aux États Membres s’ils croyaient vraiment dans la possibilité offerte à chacun de vivre de façon digne, alors même que les États européens interdisent aux jeunes filles musulmanes de porter le voile. Ce comportement correspond à la définition même de l’islamophobie, a affirmé le Pakistan, demandant aux États de garantir les droits des communautés victimes de toutes formes de discriminations.

Le Brésil, au nom d’un groupe de pays, a fait part de sa préoccupation face à la persistance du racisme envers les personnes d’ascendance africaine et a réitéré son engagement à donner pleinement effet au programme d’activités en lien avec la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine. Les pays au nom desquels le Brésil s’exprime réaffirment en outre leur attachement à l’ouverture de négociations en vue de l’adoption d’une déclaration des Nations Unies sur la promotion des droits des personnes d’ascendance africaine.

L’Iraq a assuré que sa législation prévoit l’égalité entre tous les citoyens iraquiens. Cette législation permet de lutter contre les discriminations. Le pays va présenter prochainement son deuxième rapport périodique devant le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale. L’Iraq a en outre promulgué une loi pour la défense de la diversité. Il s’agit d’enraciner la pluralité culturelle dans le pays pour lutter contre la discrimination raciale et la politique de ségrégation. L’État iraquien a travaillé d’arrache-pied pour préserver son unité nationale et lutter contre la discrimination raciale, qui constitue l’un des socles indispensables pour permettre la réalisation des objectifs de développement durable.

Cuba a fait observer que 16 ans se sont écoulés depuis la Conférence de Durban; pourtant, les incidents de racisme continuent de proliférer et le profilage racial continue dans les pays développés. Il y a en outre une prolifération des discours de haine et des mouvements suprématistes. Ces pratiques ont un impact très important sur les droits des personnes concernées.  Cuba a toujours eu la volonté de contribuer aux efforts internationaux pour mettre en œuvre la Déclaration de Durban. Il est indispensable de faire en sorte que les pays aient suffisamment de volonté pour lutter contre les formes contemporaines de racisme.

Le Venezuela a souligné que les messages de haine sont directement responsables de violences et du décès de nombreuses personnes issues des minorités et de la communauté d’ascendance africaine. La résurgence de mouvements racistes et suprématistes est très préoccupante, a poursuivi le Venezuela, avant de réaffirmer son attachement au principe d’égalité et à la promotion de la diversité. Le pays réaffirme son engagement à œuvrer activement en faveur des droits des personnes d’ascendance africaine. 

L’Équateur a déploré que le racisme et l’intolérance, que l’on croyait relégués aux sombres heures de l’Histoire, soient encoure aujourd’hui promus par les autorités politiques ou administratives dans de nombreux pays du monde.  Sans minimiser la question sécuritaire, la délégation équatorienne est d’avis que la sécurité ne peut être invoquée à des fins de profilage ethnique et racial.  Avec cinq conseils pour l’égalité, des programmes spécifiques dédiés à l’éducation et à la santé des personnes marginalisées, l’Équateur atteste de l’attachement qu’il accorde à la question de l’égalité.

La Chine a dit constater avec regret la réapparition des forces néonazies, tandis que des leaders politiques et des médias propagent des idées de haine. La violence policière est également exercée contre les minorités, sous couvert de maintien de l’ordre. La Chine appelle les pays à s’attaquer aux causes premières du racisme et à ne pas utiliser la liberté d'expression pour véhiculer des idées de haine.   

Le Bangladesh s’est dit préoccupé par l’islamophobie qui se répand dans diverses régions du monde, comme on le voit à l’encontre des musulmans Rohingyas au Myanmar ; la fuite de ces derniers vers le Bangladesh n’est que la face cachée de l’iceberg et si rien n’est fait, cette pratique de « nettoyage ethnique » continuera.

Le Brésil a jugé crucial d’intégrer la perspective des femmes dans les politiques publiques contre le racisme.  La question n’est pas de savoir s’il faut appliquer de telles politiques, mais de trouver la bonne manière de les mettre en œuvre. Depuis quelques années, le Brésil lui-même a lancé des mesures pour éliminer l’inégalité entre les races et surmonter les écarts entre les sexes. Le succès de ces mesures est attesté par le fait qu’entre 1995 et 2015 le revenu des femmes afro-brésiliennes a progressé de 80%, contre 11% pour les hommes blancs, a fait valoir la délégation brésilienne.

Israël a déploré la résurgence de l’antisémitisme dans de nombreux pays, marquée notamment par des agressions physiques contre les juifs, la profanation de synagogues et la réapparition des croix gammées. Israël constate cependant que ces actes ont poussé les gouvernements et les parlements à réagir. Israël a ensuite souligné que l’éducation joue un rôle clef pour combattre cette tendance et, plus généralement, pour combattre le racisme. Israël a salué l’adoption par le Parlement européen, l’Allemagne et l’Autriche de la définition de l’antisémitisme énoncée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste.

Le Pakistan a rappelé qu’il avait été en première ligne de la lutte contre le colonialisme et avait figuré parmi les rédacteurs de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Le Pakistan a dit appliquer, au plan interne, une politique de tolérance robuste adossée à la loi.  La délégation pakistanaise a en revanche condamné les violations des droits des Dalits en Inde.

La Sierra Leone a souhaité que soient abordés résolument les problèmes liés au racisme dans l’optique de ne « laisser personne de côté ». Les États devraient tenir compte des recommandations du Groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine, en s’appuyant sur la nature complémentaire des objectifs de développement durable et de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, a estimé la Sierra Leone. 

La Grèce a relevé la montée actuelle de la crainte des différences, du racisme et de la discrimination raciale et le nombre croissant de graves menaces à la protection des droits de l’homme. Elle a encouragé à « répondre à l’irrationnel par la raison et à la réaction par l’action ». Du fait que le racisme représente une menace complexe, il convient de lui opposer une réponse claire et à tous les niveaux: mondial, régional et national, a insisté la Grèce.

La Fédération de Russie a souligné que les manifestations néonazies d’août dernier à Charlottesville (Caroline du Nord) aux États-Unis sont révélatrices de la présence d’un racisme inquiétant auquel il faut remédier immédiatement. En Europe, les forces d’extrême droite organisent des manifestations accompagnées de violences, qui sont devenues un phénomène en Ukraine, par exemple, ainsi que dans d’autres pays comme la Lituanie.

La Libye a partagé les préoccupations concernant les actes de racisme et d’incitation à la haine qui visent souvent les personnes musulmanes et les réfugiés. Ces pratiques sont contraires aux droits de l’homme fondamentaux.  Il faut promouvoir la sensibilisation, la formation et le renforcement des capacités dans le domaine de la lutte contre les discours haineux et xénophobes.

Bahreïn a fait part de sa préoccupation concernant la persistance des discriminations religieuses et ethniques dans le monde. Le pays a ajouté soutenir et promouvoir au niveau national des initiatives fondées sur la tolérance et le respect des autres. Bahreïn condamne le traitement infligé aux musulmans Rohingyas au Myanmar. Bahreïn demande à la communauté internationale de prendre des actions urgentes pour mettre fin à toutes les discriminations.

Le Mexique a souligné que le racisme, la xénophobie et l’intolérance demeurent une pratique ordinaire dans de nombreux pays, notamment à l’encontre des migrants. La fin du programme DACA aux États-Unis porte atteinte aux droits de centaines de milliers de personnes. Il faut analyser l’impact que les messages et que les discours de dirigeants politiques et religieux ont sur la population, a en outre souligné le Mexique, avant d’affirmer que la diversité culturelle est un atout pour le bien-être de l’humanité.

L’Ukraine a déclaré que l’occupation temporaire de la Crimée par la Fédération de Russie empêchait les minorités ethniques et les peuples autochtones criméens de voir leurs droits protégés par la loi ukrainienne. Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale a récemment recommandé à la Fédération de Russie de laisser le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme entrer sur le territoire de la Crimée pour y contrôler la situation des droits de l’homme; la communauté internationale doit demander à la Fédération de Russie de respecter ses obligations au titre de la Convention (dont ce Comité a la charge de surveiller le respect).

La Turquie a déclaré que la communauté internationale avait le devoir moral et juridique de garantir le droit de chacun de ne subir aucune discrimination. Elle a jugé indispensable que les personnalités publiques, en particulier le personnel politique et des médias des pays où des agressions racistes se produisent, usent d’un discours fédérateur plutôt que clivant. La Turquie a déploré que les migrants en Europe soient victimes de traitements discriminatoires et tenus pour responsables de tous les maux de la société. 

La République islamique d’Iran a regretté que de nombreuses personnes dans le monde continuent de souffrir de la discrimination du fait de leur race, de leur couleur, de leur origine, de leur religion ou de leur nationalité. La communauté internationale est ainsi très loin de remplir les attentes découlant de la Déclaration et du Plan d’action de Durban. En particulier, la situation des minorités religieuses en Occident ne cesse de se détériorer, a déploré l’Iran, observant que les musulmans y sont exposés à l’intolérance, à la stigmatisation et au profilage racial.

L’Azerbaïdjan a rappelé se trouver au carrefour de plusieurs civilisations et religions qui l’ont façonné.  Il a dénoncé les discriminations infligées par l’Arménie à de nombreuse personnes. L’Azerbaïdjan a aussi dénoncé la purification ethnique dont ont été victimes les Azéris en Arménie alors que, dans le même temps, plus de 120 000 Arméniens vivent en Azerbaïdjan.

L’Arménie a attiré l’attention du Conseil sur la politique d’intolérance pratiquée par l’Azerbaïdjan, ainsi que sur la propagande raciste et mensongère que ce pays déploie, par voie de presse, contre les Arméniens. Cette attitude constitue une véritable incitation à la haine raciale, a condamné l’Arménie, appelant le Conseil à se saisir de cette situation.

Le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations Unies, au nom de plusieurs organisations non gouvernementales1 a jugé indispensable de dégager davantage de ressources aux fins de l’application concrète du Programme d’action de Durban et de la relance du Fonds d’affectation spéciale y associé.

Le Mouvement international contre toutes les formes de discrimination s’est alarmé de la recrudescence des incidents à caractère raciste contre lesquels peu est fait. L’ONG a insisté sur le caractère crucial d’une application pleine et entière de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Le Conseil devrait en outre veiller à la reconnaissance de la société civile et à sa participation dans le domaine de la lutte contre le racisme.

European Centre for Law and Justice a attiré l’attention du Conseil sur le recours aux tests prénatals de par le monde, qui font que les personnes atteint du syndrome de Down sont menacées d’élimination et que certains pays, comme l’Islande, sont même sur le point d’éradiquer les naissances de ce type. L’élimination systématique de ces enfants est une forme contemporaine d’eugénisme et de racisme. Ces enfants sont donc traités comme un échec en termes de santé publique, ce qui est inacceptable.    

Amuta for NGO Responsibility a affirmé que si la Conférence de Durban avait marqué la fin de l’apartheid, elle était en revanche devenue une plateforme pour l’antisémitisme.  Il y a énormément d’ONG qui disent défendre les droits de l’homme et qui s’expriment dans le cadre de l’«infâme» point 7 de l’ordre du jour.  Il ne saurait y avoir de haine dans le domaine des droits de l’homme- et cela vaut aussi pour l’antisémitisme.

Khiam Rehabilitation Center for Victims of Torture a souligné qu’il fallait mettre un terme aux violations des droits de l’homme commises par Israël à l’encontre de la population palestinienne ; il s’agit en effet là de crimes contre l’humanité.  Diverses lois israéliennes – comme celles sur la citoyenneté, sur les retours ou encore sur la planification – sont discriminatoires, a insisté l’ONG.

Le Congrès juif mondial a expliqué que les personnes n’ont pas besoin de raisons pour haïr; la haine est une maladie qu’il faut soigner. En France, il y a des résurgences d’antisémitisme et la violence antisémite est courante dans ce pays, a ajouté l’ONG, rappelant la France à son devoir de protection de ses citoyens. Les crimes de haine doivent être reconnus comme tels, a ajouté l’ONG.

Iraqi Development Organisation a demandé à la communauté internationale d’enquêter sur les violences religieuses commises au Yémen dans le contexte de la culture extrêmement intolérante qui accompagne l’intervention militaire de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite. Ces actes visent toutes les minorités religieuses, non seulement les chrétiens mais aussi les soufis et les ismaéliens, notamment, a déploré l’ONG.

Alsalam Foundation a dénoncé les discriminations à l’emploi qui frappent les chiites à Bahreïn. Les chiites n’ont pas le droit de pratiquer leur culte librement, quand ils ne sont pas expulsés du pays, a dénoncé la Fondation.

The Palestinian Return Centre Ltd a déclaré qu’il n’y a jamais eu de pire idéologie raciste que le sionisme qui s’exerce depuis un siècle au détriment des Palestiniens. Tous les Palestiniens, où qu’ils vivent, sont victimes du racisme israélien, a insisté l’ONG, avant de demander au Conseil de sanctionner durement Israël jusqu’à ce que ce pays cesse de bafouer systématiquement le droit international.

Americans For Democracy and Human Rights in Bahrain Inc. s’est dit préoccupé que l’Arabie saoudite poursuive ses discriminations à l’égard de sa minorité chiite. L’ONG a fait état d’exactions, d’incendies de villages et d’utilisation de l’artillerie lourde contre les minorités religieuses. 

International Human Rights Association of American Minorities a déclaré que l’État du Jammu-et-Cachemire subit des attaques sauvages, tandis que les forces houthistes au Yémen se livrent à des discriminations fondées sur le culte ; les mosquées qui appartiennent à d’autres écoles religieuses sont même bombardées et les salafistes ont été délogés de leurs quartiers.

Organization for Defending Victims of Violence a dénoncé les attaques contre des centaines de personnes dans les zones encore occupées par l’État islamique de l’Iraq et du Levant (EILL).  L’ONG a lancé un appel pour que les attaques conduites par l’Arabie saoudite et d’autres pays cessent.

La Commission africaine des promoteurs de la santé et des droits de l'homme a dit ne pas pouvoir accepter la banalisation des discours et pratiques de haine diffusés par des acteurs politiques en Europe. L’ONG a en outre déploré que le Forum sur les personnes d’ascendance africaine ait dû pour la troisième fois reporter sa session de travail, en dépit de la disponibilité de fonds.  Cela est d’autant plus incompréhensible que le Groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine avait proposé d’intégrer ce Forum dans ses sessions. Mais des « complications » n’ont pas permis de concrétiser cette possibilité non plus, a déploré l’ONG.

Verein Südwind Entwicklungspolitik a déclaré qu’alors que la rentrée scolaire a eu lieu il y a quatre jours en République islamique d’Iran – et en dépit du soutien du Ministère de l’éducation nationale qui a appuyé une campagne de la société civile visant à ce qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte – des directeurs d’école refusent toujours d’inscrire les enfants migrants et étrangers. Par ailleurs, ces derniers rencontrent toujours des difficultés à obtenir leur carte d’identification ou de résidence.

La Fédération internationale des écoles unies a déclaré que l’intolérance marque le Pakistan ces dernières années; parmi les communautés touchées par cette intolérance, figurent les Ahmadis, que le Gouvernement a déclaré non musulmans depuis 1974 – et qui sont de fait traités comme tels par un gouvernement d’extrémistes musulmans. 

Le Conseil International pour le soutien à des procès équitables et aux droits de l'homme a dénoncé la montée de l’islamophobie en Europe, ainsi que les visées occidentales sur les ressources des pays arabes. Mais l’ONG a aussi dénoncé le racisme antichiite qui se déchaîne dans les pays arabes.

International Association for Democracy in Africa a condamné la campagne de persécution des chiites au Pakistan, où ils sont victimes de la discrimination d’État et d’actes terroristes perpétrés par des sunnites extrémistes. Les chiites constituent un cinquième de la population pakistanaise, a rappelé l’ONG.

Pan African Union for Science and Technology a dénoncé la recrudescence du racisme qui sévit au Pakistan à l’encontre des chrétiens. Ce racisme est incarné par la loi sur le blasphème, qui autorise l’oppression institutionnalisée des chrétiens.

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a mis l’accent sur l’importance de la mise en oeuvre effective de la Déclaration et du Programme d’action de Durban et du caractère central de ces deux documents dans le combat contre le racisme sous toutes ses manifestations.  L’ONG a ensuite regretté le peu de progrès enregistrés dans l’exécution du programme d’action de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, en particulier en ce qui concerne les mesures positives tendant à la réinsertion et à la réintégration sociale et économique des personnes d’ascendance africaine assujetties à l’humiliation, à la marginalisation et à une profonde crise identitaire. Si rien n’est fait, cette « décennie sera une décennie perdue » comme le fut la précédente, a prévenu l’ONG. 

Pasumai Thaayagam Foundation a déclaré que les femmes et les filles tamoules, en particulier les quelque dizaines de milliers de veuves de guerre, attendent encore justice à Sri Lanka. Les femmes qui faisaient partie des « combattants pour la liberté » sont constamment harcelées et les violences sexuelles à leur encontre restent impunies et se poursuivent même après la guerre, a ajouté l’ONG.

Le Congrès du monde islamique a pour sa part dénoncé les agressions auxquelles se livrent des milices au Cachemire et lors desquelles les victimes sont parfois torturées et assassinées. Les éléments extrémistes de la droite hindouiste cherchent à établir un État hindou et ne reculent devant aucune violence pour y parvenir.    

Le Conseil mondial de l'environnement et des ressources a fait observer que le Baloutchistan reste la province la plus pauvre du Pakistan, en dépit de ses richesses.  La raison principale en est la discrimination que le Gouvernement exerce à l’encontre des populations baloutches.

Le Conseil indien d'Amérique du Suda pour sa part dénoncé les discriminations que le Gouvernement chilien exerce à l’encontre du peuple mapuche. Aux États-Unis, a ensuite rappelé l’ONG, M. Leonard Peltier est prisonnier depuis 40 ans pour le simple fait d’être un Indien défendant les droits de son peuple. En Alaska et à Hawaï, les peuples autochtones protestent contre l’exploitation des richesses de ces territoires sans le consentement préalable et éclairé des peuples autochtones concernés.

Indigenous People of Africa Coordinating Committee a rappelé le mépris dont font l’objet les Dalits lorsqu’il s’agit de défendre leurs droits. Ces discriminations ont pour origine le système le plus arriéré du monde, à savoir le système de castes en Inde, a ajouté l’ONG. 

Center for Environmental and Management Studies a dénoncé la persécution des chrétiens au Pakistan, sous couvert de la loi sur le blasphème. Des politiciens et hauts fonctionnaires s’opposant à cette loi ont été assassinés.  En outre, les médias refusent de couvrir les atrocités commises contre les chiites, a déploré l’ONG.

Prahar a demandé à l’Inde d’abroger la loi accordant des pouvoirs spéciaux à l’armée et a dénoncé la modification de la composition démographique dans l’État d’Assam.

Libération a dénoncé les atrocités dont sont victimes les étudiants appartenant aux castes inférieures en Inde. Il faut que le Gouvernement indien lance des campagnes de sensibilisation contre le système des castes.

European Union of Public Relations a dénoncé les atrocités commises ainsi que l’expulsion forcée de familles et la destruction d’habitations et de villages dans différentes parties du Baloutchistan. Étant donné que les corps mutilés de victimes sont quotidiennement retrouvés, les familles demandent d’aider à enquêter sur ces crimes.  

Asian-Eurasian Human Rights Forum a relevé que les musulmans proclament que l’islam est une religion de paix, mais personne ne les entend ; par conséquent, ce sont les musulmans eux-mêmes qui doivent procéder à leur propre révolution pour mettre leur théologie en harmonie avec les temps modernes.

Asociación de Desarrollo Sociocultural – MBOROROa fait état de l’existence en Inde d’une loi sur les pouvoirs spéciaux autorisant l’armée à tirer sur des enfants sur la base d’un simple soupçon. Des chars d’assaut ont même servi dans le cadre de l’application de cette loi au Cachemire. 

L’Association pour l’intégration et le développement durable au Burundi a dénoncé les discriminations frappant les Dalits du fait du système de castes en Inde. Bien que la loi ait aboli ce système, la pratique des castes persiste dans les faits et l’Inde ne parvient pas à l’abolir, a fait observer l’ONG.

La Fondation Maarij pour la paix et le développement  a affirmé que le sous-développement, la marginalisation, l'exclusion sociale et les disparités économiques sont étroitement associés au racisme, à la discrimination raciale et à la xénophobie. Ils contribuent de plus à la persistance d'attitudes et de pratiques racistes qui, à leur tour, génèrent encoure plus de pauvreté.

United Nations Watch s’est demandé ce que compte faire le Conseil des droits de l'homme quand certains de ses membres ne respectent pas les droits de l'homme. La Chine, par exemple, opprime ses minorités, notamment la minorité turcophone.  Le Qatar exerce des discriminations contre les personnes handicapées et contre les personnes homosexuelles.  En Arabie saoudite, les femmes ne peuvent même pas sortir de chez elles sans être accompagnées d’un homme, pas plus qu’elles ne peuvent conduire une voiture.  Quant au Pakistan, il persécute les groupes minoritaires.  Le Venezuela, pour sa part, opprime les journalistes, les étudiants et les dissidents, avec l’aide de son alliée Cuba.

Center for Organisation Research and Educationa dénoncé la persécution dont sont victimes les chrétiens en Inde, dans un contexte de montée de l’intolérance et du nationalisme hindou. Les chrétiens visés appartiennent à des communautés marginalisées et sont des proies faciles pour les extrémistes hindous.

L’Organisation pour la Communication en Afrique et de Promotion de la Coopération Économique Internationale - OCAPROCE Internationale a dénoncé les violations des droits de l’homme commises par les milices houthistes au Yémen, y compris des déplacements forcés de populations et des déportations de juifs, qui aboutiront à la destruction du tissu social du Yémen.

VAAGDHARA a dénoncé les formes multiples de discrimination raciale et religieuse qui sévissent dans les États du nord-est de l’Inde et qui s’accompagnent de violences de la part des militaires indiens. Le Conseil doit aider l’Inde à légiférer pour remédier à cette situation.

World Barua Organization a pris la défense des Dalits, caste historiquement exclue de la vie publique en Inde et qui souffre de privations récurrentes. L’ONG a exhorté le Conseil à veiller à l’inclusion dans la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale d’une disposition sur la situation les Dalits, car aucun texte juridiquement contraignant n’existe à leur sujet.

L’Organisation internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale a noté que les migrants et les réfugiés sont souvent les premiers à être la cible des discriminations, d’où la nécessité de pleinement mettre en œuvre la Convention. 

International-Lawyers.Org a reconnu l’importance de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, regrettant qu’ils ne soient pas appliqués. International-Lawyers.Org a déploré que des pays représentés au sein même du Conseil soient incapables d’un dialogue sincère sur le racisme.  

International Buddhist Relief Organisation a déploré les accusations de génocide portées contre les bouddhistes à Sri Lanka. Elle a indiqué que les bouddhistes avaient accepté de donner leur sang pour venir en aide aux Tamouls au moment d’une pénurie de produits sanguins dans le nord-est de Sri Lanka.  La situation a été la même dans l’Élam tamoul. Les allégations relayées au Conseil ne sont que les constructions d’une minorité radicale, alors que le peuple tamoul aspire à vivre en paix avec les Bouddhistes.

ABC Tamil Oli a, pour sa part, réaffirmé qu’en 2009 pas moins de 147 000 membres de la communauté tamoule ont été tués en six mois, en plus des autres crimes de guerre infligés à la communauté tamoule.  L’ONG a demandé l’ouverture d’enquête et la création d’un Rapporteur spécial sur la situation des Tamouls à Sri Lanka.

ANAJA (L'éternel a répondu) a demandé au Conseil de ne pas oublier le massacre d’enfants tamouls à Sri Lanka le 14 août 2006 et d'autres attaques commises par les forces armées sri-lankaises. L'organisation a appelé le Conseil à permettre aux Tamouls de tenir un référendum d'autodétermination.

L’Association culturelle des Tamouls en France a demandé à la communauté internationale de prendre conscience de la violence qui est commise à l’encontre des Tamouls à Sri Lanka.

L’Association Bharathi Centre Culturel Franco-Tamoul a souligné que les femmes et les filles étaient les principales victimes à Sri Lanka. Les familles de disparus, y compris les femmes, cherchent des réponses depuis trop longtemps. Le Gouvernement doit démilitariser la région du nord de Sri Lanka et permettre l’autodétermination du peuple tamoul.

L’Association Solidarité Internationale pour l'Afrique a relevé que Sri Lanka n’avait toujours pas abrogé sa loi contre le terrorisme, dont les autorités abusent pour discriminer les Tamouls et justifier des arrestations arbitraires. L’association demande au Conseil d’exhorter le Gouvernement à ne pas utiliser cette loi contre le peuple tamoul.

L’Association pour les victimes du monde a également condamné les discriminations subies par les Tamouls à Sri Lanka. Elle a prié le Conseil de demander à Sri Lanka de respecter la Déclaration et le Programme d’action de Durban.

L’Association des étudiants tamouls de France a observé que le premier article de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale définit le racisme. Elle a dénoncé les discriminations et les violences subies par les tamouls à Sri Lanka.

Le Pont a souligné que Sri Lanka est partie aux sept traités les plus importants en matière de droits de l’homme. En dépit de la ratification de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale par Sri Lanka, la nation tamoule se bat toujours pour sa liberté.

Alliance Creative Community Project a rappelé que le Gouvernement de Sri Lanka avait ratifié la CERD en pleine guerre avec les Tamouls. Les Tamouls continuent de lutter pour l’égalité des chances car la fin du conflit armé n’a pas fait cesser les discriminations à leur encontre.

L'Observatoire Mauritanien des Droits de l'Homme et de la Démocratie a aussi dénoncé les exécutions extrajudiciaires, le déplacement forcé de la communauté tamoule et les discriminations de toutes sortes à son égard.  Sri Lanka devrait abroger la loi de prévention des actes de terrorisme.

Society for Develoment and Community Empowerment a dénoncé les violences commises par l’armée dans le nord et l’est de Sri Lanka ainsi que ses empiétements sur les droits économiques, sociaux et culturels des communautés locales. L’orateur a demandé au Conseil d’appuyer l’autodétermination des Tamouls. 

Tamil Uzhagam a dénoncé le génocide à l’encontre des Tamouls, qui vivent dans des camps identiques à ceux des nazis.

Association Thendral a expliqué qu’il était du devoir des États de lutter contre le racisme et la xénophobie. Le nord-est de Sri Lanka reste une région fortement militarisée. En 2014, 160 000 hommes étaient stationnés dans cette région ; depuis, les autorités n’ont pas réduit les effectifs. L’intrusion de l’armée dans des activités civiles a créé un climat hostile au développement de la région.

Tourner la page a expliqué que Sri Lanka continuait de violer la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale. L’armée sri-lankaise a été responsable d’un génocide contre les Tamouls. La société singhalaise a atteint un haut degré de corruption. Les actes génocidaires de Sri Lanka sont glorifiés.

Association of World Citizens a déploré que les migrants soient confrontés au racisme et aux discriminations sans recours ni accès à la justice. La communauté internationale devrait réagir aux problèmes liés à la question migratoire en adoptant des politiques appropriées, a dit la représentante.

International Educational Development, Inc. a déclaré que la situation des Hmong dans la République démocratique populaire lao était radicalement différente de la situation des autres communautés. La délégation a espéré que le Rapporteur spécial sur le racisme se penchera sur cette question.

Africa Culture Internationale a dénoncé une politique d’État raciste à l’encontre de la population du Baloutchistan, au Pakistan.

Le Mouvement indien «Tupaj Amaru» a déclaré que le colonialisme, le néo-colonialisme et l’esclavage sont des fléaux qui ont laissé des traces indélébiles et ressurgissent sous d’autres formes. 

Servas International a remarqué que la Déclaration de Durban reconnaît que la xénophobie contre les migrants est l’une des sources du racisme contemporain. Les mécanismes pour faire valoir les droits des migrants existent, mais sont insuffisants sans plans d’action nationaux efficaces. Pour résoudre la crise migratoire, il convient de garantir la paix dans tous les pays d’origine. Il faut aussi protéger les migrants dans tout le cycle migratoire et dans les pays d’accueil.

The Next Century Foundation a jugé inacceptable la discrimination des femmes, qui sont pourtant le socle de toute société. La Fondation a encouragé l’inclusion d’une perspective sexospécifique dans toutes les politiques nationales. À cet égard, il a salué la nouvelle approche de Bahreïn qui, changeant de politique, a reconnu le droit de la femme à divorcer et à disposer de son autonomie.

Sikh Human Rights Group a souligné que les attitudes racistes prévalent encore sous couvert de la liberté d’expression. Il faut une approche qui permette de mettre fin au racisme en prônant la diversité. Une Convention sur la diversité est indispensable. De plus en plus de pays sont pluriculturels et il faut préserver ce caractère.

Meezan Center for Human Rights a souligné que, depuis la création d’Israël, des terres appartenant aux Palestiniens ont été confisquées. Cette minorité est toujours confrontée à une politique discriminatoire. Outre la construction de nouvelles unités de logement, les autorités israéliennes émettent des ordres de démolition sous prétexte que les Palestiniens n’ont pas de permis de construire ; au contraire, elles autorisent les colons israéliens à construire sur les terres palestiniennes.

Stichting International Center for Ethnobotanical Education, Research & Service a expliqué que, grâce à leur médecine et à leurs plantes sacrées, les populations autochtones d’Amazonie ont su résister au génocide colonial. Les populations autochtones résistent aujourd’hui aux multinationales.

Droit de réponse

La Fédération de Russie a invité l’Ukraine à se pencher sur ses propres problèmes de droits de l'homme avant de donner des leçons aux autres pays. L’Ukraine devrait notamment élucider les faits rapportés par la Mission d’observation des droits de l'homme en Ukraine, a affirmé la délégation russe.

La Chine a réfuté toutes les allégations portées par certaines organisations non gouvernementales, assurant que la Constitution et le Gouvernement chinois protègent les droits de tous, y compris des minorités. Des politiques préférentielles existent même pour le recrutement des fonctionnaires et pour les étudiants issus de ces minorités. La Chine défend aussi les droits de la minorité musulmane : la ville de Xi'an connaît ainsi le ratio de mosquée par habitant le plus élevé au monde, a assuré la délégation. Ces organisations non gouvernementales ne veulent que diviser les communautés en relayant de fausses informations et en déformant la réalité.

Cuba aussi a rejeté les allégations lancées par une organisation « prétendument non gouvernementale », ajoutant que Cuba n’a pas à rougir de sa lutte contre le racisme. Des internationalistes cubains ont donné leur vie pour la liberté en Afrique et contre le régime raciste de l’Afrique du Sud pendant l’apartheid. Nelson Mandela en a de son vivant témoigné, a poursuivi la délégation cubaine, donnant lecture de quelques lignes attribuées à l’ancien Président sud-africain par lesquelles il salue l’apport inestimable de Cuba dans la lutte pour l’égalité en Afrique du Sud.

L’Azerbaïdjan a affirmé que près de cent mille Arméniens vivent en Azerbaïdjan et a demandé à l'Arménie de dire combien d’Azéris vivent en Arménie.

L'Arménie a dit qu’un demi-million d’Arméniens avaient dû quitter l’Azerbaïdjan au lendemain de l’éclatement de la guerre dans le Haut-Karabagh.

L’Azerbaïdjan a dit qu’il n’y a jamais eu, à aucun moment donné dans l’histoire, un demi-million d’Arméniens en Azerbaïdjan. Cela dit, la délégation de l'Arménie n’a pas répondu à la question qui lui a été posée sur le nombre d’Azéris vivant en Arménie, a fait observer l’Azerbaïdjan.

En réponse, l'Arménie a dit que le chiffre de cent mille Arméniens vivant en Azerbaïdjan était faux, car il contredit les propres statistiques des autorités de l’Azerbaïdjan : on y lit que seules 300 personnes en Azerbaïdjan revendiquent une origine arménienne, a affirmé l’Arménie.

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1. Déclaration conjointe: Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations Unies;  Action internationale pour la paix et le développement dans la région des Grands Lacs;  African Development Association; Association Dunenyo; Comité international pour le respect et l'application de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples; Commission africaine des promoteurs de la santé et des droits de l'homme; Espace Afrique International; Global Action on Aging; Mouvement indien «Tupaj Amaru»; Association internationale contre la torture; Association internationale des juristes démocrates; International Federation for the Protection of the Rights of Ethnic, Religious, Linguistic & Other Minorities; Organisation internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale; International-Lawyers.Org; iuventum e.V.; Libération; Tiye International; et Servas International.

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Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

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