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Communiqués de presse Organes conventionnels

Le Comité des droits des personnes handicapées tient sa huitième session du 17 au 28 septembre 2012

13 Septembre 2012

COMMUNIQUÉ DE BASE

13 septembre 2012

Il examinera les rapports de la Chine, de l'Argentine et de la Hongrie

Le Comité des droits des personnes handicapées tiendra sa huitième session au Palais Wilson, à Genève, du 17 au 28 septembre 2012. Il examinera les rapports initiaux de la Chine, de l'Argentine et de la Hongrie sur les mesures prises par ces pays en application des dispositions de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, à laquelle ils sont parties. Le Comité présentera à la fin de la session des observations finales sur ces rapports.

La Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, entrée en vigueur le 3 mai 2008, vise à promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque. La Convention compte actuellement 119 États parties. Conformément à la Convention, chaque État partie présente au Comité un rapport initial détaillé sur les mesures qu'il a prises pour s'acquitter de ses obligations en vertu de la Convention et sur les progrès accomplis à cet égard. Ce premier rapport doit être présenté dans un délai de deux ans à compter de l'entrée en vigueur de la Convention pour l'État partie intéressé, qui présente ensuite des rapports complémentaires au moins tous les quatre ans. À ce jour, le Comité – qui a commencé ses travaux en février 2009 – a examiné trois rapports d'États parties: il s'agit de ceux de la Tunisie et de l'Espagne, en 2011, et du Pérou, au mois d'avril dernier.

Au cours de la présente session, le rapport de la Chine (CRPD/C/CHN/1) - qui inclut également ceux de la Région administrative spéciale de Hong Kong (CRPD/C/CHN-HKG/1) et de la Région administrative spéciale de Macao (CRPD/C/CHN-MAC/1) - sera examiné durant l'après-midi du mardi 18 septembre et la matinée du lendemain, mercredi 19 septembre. Le rapport de l'Argentine (CRPD/C/ARG/1) sera examiné durant l'après-midi du mercredi 19 septembre et la matinée du jeudi 20. Quant au rapport de la Hongrie (CRPD/C/HUN/1), il sera examiné dans l'après-midi du jeudi 20 septembre et durant la matinée du lendemain, vendredi 21.

À l'ouverture de la session, le lundi 17 septembre à 10 heures, le Comité doit adopter son ordre du jour et son programme de travail et se pencher sur le rapport du Président sur les activités menées depuis la précédente session du Comité, en avril dernier. Le Comité a en outre prévu de mener une discussion avec des représentants d'organismes des Nations Unies, d'institutions spécialisées, d'organisations de personnes handicapées et d'autres organes compétents, en vue de développer la promotion et la protection des droits des personnes handicapées.

Le Comité doit aussi examiner à huis clos, au cours de la session, l'état d'avancement des travaux des divers groupes de travail chargés de rédiger les observations générales du Comité. À ce jour, le Comité a décidé de créer des groupes de travail sur l'accessibilité (art.9) et sur la personnalité juridique (art.12). Un autre groupe de travail sur l'accès aux transports publics et les politiques en matière de transport aérien a été établi et fera rapport au Comité, sans que cela ne donne lieu à une observation générale.

Durant cette session, le Comité débattra par ailleurs, également à huis clos, des questions d'organisation en rapport avec la demi-journée de discussion générale qu'il a prévu de tenir sur le thème des femmes et des fillettes handicapées lors de sa neuvième session, en avril 2013.

Le Comité examinera en outre ses méthodes de travail, l'organisation de ses travaux futurs, les questions liées au renforcement des organes conventionnels. Il doit par ailleurs adopter sa liste de points à traiter à l'occasion de l'examen, lors d'une future session, du rapport du Paraguay.

Enfin, le Comité se penchera à huis clos sur les plaintes qui lui sont soumises en vertu du Protocole à la Convention.

L'ordre du jour provisoire annoté de la session figure au document CRPD/C/8/1.

Convention sur les droits des personnes handicapées

La Convention, adoptée le 13 décembre 2006 par l'Assemblée générale et entrée en vigueur le 3 mai 2008, est fondée sur les principes de respect de la dignité intrinsèque, de l'autonomie individuelle et de l'indépendance des personnes, de non-discrimination, de participation et d'intégration pleines et effectives à la société, de respect de la différence et de l'acceptation des personnes handicapées comme faisant partie de la diversité humaine et de l'humanité, de l'égalité des chances, de l'accessibilité, de l'égalité entre les hommes et les femmes, du respect du développement des capacités de l'enfant handicapé et du respect du droit des enfants handicapés à préserver leur identité.

Les États parties s'engagent à garantir et à promouvoir le plein exercice de tous les droits de l'homme et de toutes les libertés fondamentales de toutes les personnes handicapées sans discrimination d'aucune sorte fondée sur le handicap. Ils s'engagent à prendre toutes mesures appropriées pour modifier, abroger ou abolir les lois, règlements, coutumes et pratiques qui sont source de discrimination envers les personnes handicapées, à prendre en compte la protection et la promotion des droits de l'homme des personnes handicapées dans toutes les politiques et dans tous les programmes. Ils s'engagent à prendre des mesures en vue de sensibiliser l'ensemble de la société à la situation des personnes handicapées et promouvoir le respect des droits et de la dignité des personnes handicapées.

Afin de permettre aux personnes handicapées de vivre de façon indépendante et de participer pleinement à tous les aspects de la vie, les États parties prennent des mesures appropriées pour leur assurer l'accès à l'environnement physique, aux transports, à l'information et à la communication, y compris aux systèmes et technologies de l'information et de la communication, et aux autres équipements et services ouverts ou fournis au public, tant dans les zones urbaines que rurales, et prennent l'engagement d'entreprendre ou encourager la recherche et le développement de biens, services, équipements et installations pour répondre aux besoins spécifiques des personnes handicapées.

Les États parties réaffirment que les personnes handicapées ont droit à la reconnaissance en tous lieux de leur personnalité juridique et reconnaissent qu'elles jouissent de la capacité juridique dans tous les domaines, sur la base de l'égalité avec les autres. Ils s'engagent en outre à prendre des mesures visant notamment à assurer aux personnes handicapées l'accès effectif à la justice; la jouissance du droit à la liberté et à la sûreté de leur personne; la protection, à leur domicile comme à l'extérieur, contre toutes formes d'exploitation, de violence et de maltraitance; l'accès à l'éducation et à la santé. Ils reconnaissent aux personnes handicapées le droit au travail sur la base de l'égalité avec les autres. Ils garantissent et favorisent l'exercice du droit au travail, y compris pour ceux qui ont acquis un handicap en cours d'emploi.

Chaque État partie présente au Comité un rapport détaillé sur les mesures qu'il a prises pour s'acquitter de ses obligations en vertu de la Convention et sur les progrès accomplis à cet égard, dans un délai de deux ans à compter de l'entrée en vigueur de la présente Convention pour l'État partie intéressé. Les États parties présentent ensuite des rapports complémentaires au moins tous les quatre ans, et tous autres rapports demandés par le Comité. Le Comité adopte, le cas échéant, des directives relatives à la teneur des rapports.

En vertu du Protocole facultatif se rapportant à la Convention, tout État partie au Protocole reconnaît que le Comité a compétence pour recevoir et examiner les communications présentées par des particuliers ou groupes de particuliers ou au nom de particuliers ou groupes de particuliers relevant de sa juridiction qui prétendent être victimes d'une violation par cet État des dispositions de la Convention. Le Protocole compte actuellement 72 États parties.

États parties à la Convention

La Convention compte actuellement 119 États parties: Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Belgique, Belize, Bénin, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Canada, Cap-Vert, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Costa Rica, Croatie, Cuba, Danemark, Djibouti, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Espagne, Estonie, Éthiopie, Ex-République yougoslave de Macédoine, France, Gabon, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, Haïti, Honduras, Hongrie, Îles Cook, Inde, Indonésie, Iran, Italie, Jamaïque, Jordanie, Kenya, Lesotho, Lettonie, Liberia, Lituanie, Luxembourg, Malaisie, Malawi, Maldives, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mexique, Mongolie, Monténégro, Mozambique, Myanmar, Namibie, Nauru, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Nouvelle-Zélande, Oman, Ouganda, Pakistan, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Portugal, Qatar, République arabe syrienne, République de Corée, République de Moldova, République démocratique populaire lao, République dominicaine, République tchèque, République-Unie de Tanzanie, Roumanie, Royaume-Uni, Rwanda, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sénégal, Serbie, Seychelles, Sierra Leone, Slovaquie, Slovénie, Soudan, Suède, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turkménistan, Turquie, Ukraine, Union européenne*, Uruguay, Vanuatu, Yémen et Zambie.

*L'article 44 de la Convention prévoit que les références aux «États parties» s'appliquent aux organisations d'intégration régionale dans la limite de leur compétence.

Membres du Comité

Les 18 membres du Comité siègent à titre personnel et sont des personnalités d'une haute autorité morale et justifiant d'une compétence et d'une expérience reconnues dans le domaine auquel s'applique la Convention. Ils sont élus pour quatre ans par les États parties et rééligibles une fois.

Le Comité est actuellement composé des 18 experts suivants: Mme Amna Ali Al-Suwaidi (Qatar), M. Mohammed Al-Tarawneh (Jordanie), M. Monsur Ahmed Chowdhuri (Bangladesh), Mme María Soledad Cisteras Reyes (Chili), Mme Theresia Degener (Allemagne), M. Gábor Gombos (Hongrie), Mme Fatiha Hadj-Salah (Algérie), M. Hyung Shik Kim (République de Corée), M. Lotfi Ben Lallahom (Tunisie), M. Stig Langvad (Danemark), Mme Edah Wangechi Maina (Kenya), M. Ronald McCallum (Australie), Mme Ana Peláez Narváez (Espagne), Mme Silvia Judith Quang-Chang (Guatemala), M. Carlos Rios Espinosa (Mexique), M. Damjan Tatić (Serbie), M. Germán Xavier Torres Correa (Équateur), et Mme Jia Yang (Chine).

Le bureau du Comité est actuellement composé de M. McCallum, Président; de Mmes Cisteras, Maina et Yang, Vice-Présidentes; et de Mme Degener, Rapporteuse.

Pour plus d'informations, veuillez consulter la page web consacrée à la session.

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Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

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