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LE COMITE POUR L’ELIMINATION DE LA DISCRIMINATION A L’EGARD DES FEMMES EXAMINERA DEMAIN LA SITUATION DE LA FEMME AU MEXIQUE

05 août 2002



Comité pour l’élimination de la
discrimination à l’égard des femmes
5 août 2002
568ème séance – matin



L’étude du Secrétaire général sur les femmes, la paix et
la sécurité sera présentée en octobre au Conseil de sécurité




Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) a ouvert ce matin les travaux de sa vingt-huitième session. En raison du retard à rattraper dans l’examen des rapports périodiques des Etats parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, cette session se tient à titre extraordinaire. Le Comité examinera jusqu’au 23 août la situation de la femme au Mexique, en Arménie, en Ouganda, en République tchèque, en Grèce, au Pérou, au Guatemala, en Argentine, à la Barbade, en Hongrie et au Yémen. Ces pays, en ratifiant la Convention se sont engagés à présenter régulièrement les mesures prises au niveau national pour assurer la pleine jouissance par les femmes de leurs droits et libertés fondamentales.

Le Comité est présidé par Mme Charlotte Abaka, experte du Ghana, qui a fait part de ses activités au nom du Comité depuis la vingt-septième session du CEDAW en mentionnant sa participation à la quatorzième réunion des Présidents des organes de traités à Genève du 24 au 26 juin 2002. Plusieurs délégations ont manifesté à cette occasion leur inquiétude quant au rôle des organisations non gouvernementales (ONG) au processus de préparation des rapports ainsi que sur l’exactitude des communiqués de presse réalisés à Genève. La prochaine réunion des présidents aura lieu en juin 2003 et sera consacrée à la mondialisation et ses effets sur les mandats des organes des traités. La Commission de la condition de la femme consacrera quant à elle sa quarante-septième session en 2003 à deux thèmes suivants: la participation et l’accès des femmes aux technologies des médias, de l’information et de la communication et Les droits de l’homme des femmes et l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes.

Mme Abaka a annoncé qu’avec la ratification, le 1er août, de la Géorgie, 76 Etats ont désormais ratifié le protocole facultatif à la Convention qui permet à des individus victimes de discrimination fondée sur le sexe de déposer des plaintes auprès du Comité.

Mme Angela King, Conseillère spéciale pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme a indiqué que l’étude du Secrétaire général sur les femmes, la paix et la sécurité est en phase de finalisation. Elle sera présentée au Conseil de sécurité en octobre, à l’occasion du deuxième anniversaire de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité. L’étude repose sur les informations émanant de toutes les entités des Nations Unies qui participent à l’Equipe de travail interinstitutions sur les femmes, la paix et la sécurité.

Cette étude fournit un aperçu systématique des activités liées aux questions de sexospécificité dans le domaine de la paix et de la sécurité. Elle évalue l’impact des conflits armés sur les femmes et les fillettes et indique que la violence à l’encontre des femmes et des jeunes filles pendant un conflit prend souvent la forme de violence domestique une fois le conflit terminé.

L’étude conclut qu’une paix et un environnement sûrs et durables passent par l’autonomisation des femmes et leur pleine participation aux questions portant sur la protection des civils, le droit humanitaire, les fillettes-soldats, le désarmement, la démobilisation, le relogement et la reconstruction.

Mme King a regretté que l’objectif de parvenir à la parité entre les hommes et les femmes aux postes de la catégorie «cadre» et aux postes de prise de décision est loin d’avoir été atteint. Au 30 juin 2002, le taux de femmes à des postes soumis à une répartition géographique est de seulement 41 %. Il se situe à 35 % pour tous les postes et à 34 % dans l’ensemble du système des Nations Unies. Mme King a suggéré au Comité de demander aux Etats parties de fournir régulièrement des informations sur le nombre de leurs ressortissantes employées par une organisation internationale.

Mme Ivanka Corti, l’experte de l’Italie, a regretté l’absence de contacts entre les membres du Comité et le Rapporteur spécial sur la violence familiale avant de donner lecture du rapport du groupe de travail presession.

Le Comité se réunira à nouveau demain mardi 6 août à 10 heures afin d’examiner le cinquième rapport périodique du Mexique.




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