Skip to main content

Communiqués de presse Organes conventionnels

LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALEPOURSUIT L'EXAMEN DE SES MÉTHODES DE TRAVAIL

20 Mars 2002



CERD
60ème session
20 mars 2002
Après-midi



Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a examiné, cet après-midi, des questions d'organisation et de méthodes de travail, mettant plus particulièrement l'accent sur la participation des organisations non gouvernementales lors des réunions du Comité, des rapports présentés par les États, la procédure d'alerte rapide, : Il s'est également penché sur la question de l'impact des mesures visant à combattre le terrorisme sur le respect des droits de l'homme.
À cet égard, un expert a estimé qu'il est nécessaire d'évaluer la légitimité des mesures prises par les principales démocraties du monde, tels les États-Unis et le Royaume-Uni, au nom de la lutte contre le terrorisme. Il s'est en effet dit inquiet des actions menées au nom de la lutte contre le terrorisme et des actes de discrimination à l'égard de certaines minorités.
S'agissant des questions d'organisation et de méthodes de travail, certains experts ont notamment indiqué qu'ils souhaitaient que les rapports présentés par les délégations ne dépassent pas les 30 pages. En ce qui concerne le travail des rapporteurs par pays, des experts ont discuté des meilleurs moyens de collaborer avec le Secrétariat dans la compilation de documents et la préparation de dossiers d'information complémentaires. Un expert a par ailleurs souligné la nécessité de passer en revue les règles de procédure en matière d'alerte rapide ou de situations d'urgence.
S'agissant de la question de la participation des organisations non gouvernementales aux réunions du Comité, un expert a estimé qu'il était nécessaire d'établir des règles concernant les relations de tous les organes des traités avec les organisations non gouvernementales. Certains experts ont par ailleurs suggéré que les organisations non gouvernementales présentent leurs rapports le premier ou les deux premiers jours des sessions du Comité de manière formelle ou informelle. Un autre expert a souhaité que seules les organisations non gouvernementales internationales soient présentes lors des premières sessions du Comité. Certains experts ont également suggéré que l'information distribuée par les organisations non gouvernementales soit mise à la disposition non seulement du rapporteur sur l'État concerné mais également des autres membres du Comité.
Le Secrétaire du Comité pour les droits de l'enfant, M. Paulo David, est venu présenter les méthodes de travail de ce Comité. Il a précisé que les analyses concernant les pays traités étaient concises et claires. Il a également précisé que les rapports présentés par les pays ne dépassaient pas 30 pages.
Un projet de décision concernant les questions d'organisation et de méthodes de travail sera présenté à la prochaine session du Comité.
Demain matin, à 10 heures, le Comité poursuivra l'adoption de ses observations finales restantes concernant les rapports examinés au cours de la session.


* *** *

VOIR CETTE PAGE EN :