Le cadre « La foi pour les droits » en action
Le HCDH et le cadre « La foi pour les droits »
La Déclaration de Beyrouth et ses 18 engagements concernant « La foi pour les droits » ont été mentionnés par de nombreux organismes des Nations Unies dont les suivants :
- Secrétaire général de l'ONU : dans plusieurs rapports thématiques et de pays, notamment ceux concernant les droits des minorités, la lutte contre l'intolérance, l'opération des Nations Unies à Chypre et l'activité de l'Organisation ;
- Haut-Commissariat : dans le rapport annuel, la mise à jour sur la situation des droits de l'homme du peuple rohingya* et les rapports thématiques concernant les droits des minorités, la lutte contre l'intolérance, la prévention des atteintes aux droits de l'homme et les jeunes et les droits de l'homme ;
- Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de religion ou de conviction : dans les rapports à l'Assemblée générale et au Conseil des droits de l'homme, ainsi que dans l'annexe du texte intégral au document A/HRC/40/58 ;
- Organes conventionnels : par exemple, le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a évoqué le cadre de « La foi pour les droits » dans ses dialogues avec les États parties depuis juillet 2017, ce qui a également été reflété dans les observations finales du Comité. Ce cadre est également mentionné dans le projet d'observation générale 37 du Comité des droits de l'homme.
Le cadre « La foi pour les droits » a également été utilisé par des acteurs religieux et des organisations de la société civile. Par exemple, le forum interconfessionnel du G20 à Buenos Aires et celui d'Osaka ont donné lieu à la recommandation générale visant à réduire l'incitation à la haine en soutenant les dirigeants religieux et les acteurs confessionnels dans l'accomplissement de leurs responsabilités en matière de droits de l'homme, telles que résumées dans la Déclaration de Beyrouth et ses 18 engagements.
Se référant également à la Déclaration de Beyrouth, le Forum mondial sur l'action religieuse en faveur des enfants en situation de déplacement a appelé, dans son plan d'action, à élaborer et mettre en œuvre des projets et initiatives destinés à promouvoir le respect et la compréhension des groupes minoritaires, y compris ceux qui ont des convictions, des croyances et des religions différentes, afin de lutter contre la violence et les discours xénophobes et de bâtir des sociétés pacifiques. En outre, le volet religieux du processus de paix à Chypre a organisé en octobre 2019 un séminaire sur « La foi pour les droits » à Nicosie, portant sur le rôle que les communautés confessionnelles peuvent jouer dans la lutte contre la traite des êtres humains et dans l'aide aux victimes. En novembre 2019, Arigatou International a publié une étude multiconfessionnelle intitulée Faith and Children's Rights, qui s'inspire également de la Déclaration de Beyrouth.
Crise liée au coronavirus
En mars 2020, l'organisme Religions for Peace a publié une déclaration sur la crise liée au coronavirus, dans laquelle il a encouragé « les acteurs religieux à utiliser la boîte à outils « La foi pour les droits ». Maintenant que nous avons tous plus de temps pour réfléchir, nous pouvons constater que cette boîte à outils offre des idées concrètes pour l'apprentissage, l'enseignement, la prédication et la conception de projets de développement communautaire. Elle propose également de débattre de plusieurs cas, y compris un cas hypothétique sur la réaction de dirigeants religieux et politiques à une épidémie. »
Le HCDH a organisé plusieurs ateliers et symposiums pour explorer davantage les relations entre les religions, les croyances et les droits de l'homme :
- Webinaire sur la COVID-19 du point de vue de la religion, du genre et des droits de l’homme (mai 2020)
- Atelier de validation de la boîte à outils « La foi pour les droits »(décembre 2019)
- Atelier sur les médias sociaux à Tunis (octobre 2019)
- Atelier régional à Marrakech (novembre 2018)
- Atelier jeunesse à Tunis (mai 2018)
- Séminaire sur la religion et les droits à Genève (février 2018)
- Symposium Rabat+5 (décembre 2017)
- Symposium pour la société civile à Dakar (mai 2017)
Par ailleurs, plusieurs responsables du HCDH ont évoqué le cadre « La foi pour les droits » dans les déclarations publiques suivantes :
- Sauvegarder la liberté de religion ou de conviction et l'égalité des genres (mars 2020)
- La fraternité humaine pour maintenir la paix mondiale et vivre ensemble (février 2020)
- Réunion du processus d'Istanbul à La Haye (novembre 2019)
- Déclaration de la Haute-Commissaire à Tunis (juin 2019)
- Déclaration de la Haute-Commissaire durant la réunion d'ACT Alliance (juin 2019)
- Sommet mondial sur la religion, la paix et la sécurité (avril 2019)
- Dialogue au Parlement européen à Bruxelles (décembre 2018)
- Association internationale pour la défense de la liberté religieuse (juin 2018)
- Déclaration liminaire durant le Symposium Rabat+5 (décembre 2017)
- Message de l'ancien Haut-Commissaire sur « La foi pour les droits » (mars 2017)