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A/77/170 : Lutte contre la traite des êtres humains au regard des inégalités entre les femmes et les hommes dans le contexte des changements climatiques, des déplacements de population et de la réduction des risques de catastrophe - Rapport de la Rapporteuse spéciale sur la traite des êtres humains, en particulier les femmes et les enfants

Publié

15 juillet 2022

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A/77/170

Résumé

Les risques exacerbés de traite des êtres humains dans le contexte des changements climatiques trouvent leur origine dans les inégalités existantes et persistantes, la pauvreté, le racisme et la discrimination. Ces risques accrus et la vulnérabilité à l’exploitation ne sont ni inévitables ni immuables. Ils ne sont pas non plus inhérents à la condition humaine. Ils découlent de l’échec des politiques, de l’absence de volonté politique et de l’échec de la coopération et de la solidarité internationales. Prendre conscience de ces risques est essentiel pour prévenir efficacement la traite et pour garantir la prise en compte de la dimension de genre de ces risques. Dans le présent rapport, la Rapporteuse spéciale sur la traite des êtres humains, en particulier les femmes et les enfants, Siobhán Mullally, analyse la manière dont le genre façonne l’expérience des catastrophes climatiques et des déplacements et des migrations liés au climat et souligne comment les effets négatifs des changements climatiques, et des catastrophes soudaines ou à évolution lente, sont déterminés par les inégalités entre femmes et hommes et la discrimination systémique. Ces inégalités se superposent aux expériences de discrimination existantes, notamment les discriminations fondées sur le handicap, de la race et de l’origine ethnique, du statut migratoire, de l’âge et de la religion, et les renforcent. La prise en compte sérieuse des obligations relatives à la prévention de la traite des êtres humains exige d’engager de toute urgence des réformes législatives et politiques systémiques, qui s’appuient sur le droit international des droits de l’homme, et qui permettent de lutter contre les changements climatiques, la dégradation de l’environnement et la perte de biodiversité. Elle nécessite également la mise en œuvre et l’application effective du principe de non-discrimination, un principe fondamental du droit international des droits de l’homme, et la réalisation de l’objectif de favoriser des migrations sûres, ordonnées et régulières, fondées sur la protection des droits humains.

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