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Rapports thématiques

A/68/296: Rapport sur l’écriture et l’enseignement de l’histoire

Publié

09 août 2013

UN symbol

A/68/296

Accent sur

Droits culturels

Ce rapport est le premier de deux études consécutives entreprises sur les récits historiques et mémoriels. Il cherche à identifier dans quelles circonstances le récit historique promu par l'État dans les écoles devient problématique du point de vue des droits de l'homme.

Un second rapport (A/HRC/25/49) se concentre sur les monuments commémoratifs et les musées.

Résumé et recommandations principales

L'histoire est toujours sujette à des interprétations différentes. Dans de trop nombreux endroits du monde, l'enseignement de l'histoire ne tient pas compte de la diversité culturelle et de la multiplicité des récits historiques au sein des communautés et entre elles. L'enseignement de l'histoire et les manuels scolaires servent souvent à renforcer le patriotisme, à fortifier l'identité nationale ou à former les jeunes conformément à l'idéologie officielle ou aux directives de la religion dominante.

Les États devraient plutôt élaborer des politiques fondées sur le principe selon lequel l'enseignement de l'histoire repose sur la compréhension de l'histoire en tant que discipline universitaire. Il devrait embrasser la complexité de l'histoire et s'abstenir de manipuler l'histoire à des fins politiques.

L'enseignement de l'histoire devrait viser à promouvoir la pensée critique, l'apprentissage analytique et le débat. En soulignant la complexité de l'histoire, il devrait permettre d'adopter une démarche comparative et à perspectives multiples. La Rapporteur spéciale invite les États à élaborer des politiques éducatives qui favorisent une approche multidimensionnelle. Ses recommandations sont les suivantes :

  1. assurer un ratio approprié de l'histoire locale, nationale, régionale et mondiale ;
  2. veiller à ce qu'un large éventail de manuels d'histoire soit accrédité pour la sélection par les enseignants, et permettre aux enseignants d'utiliser du matériel pédagogique supplémentaire ;
  3. sensibiliser les enseignants aux manipulations dans les manuels d'histoire et s'abstenir d'encourager de tels abus ; et
  4. assurer l'éducation et la formation professionnelle continues des professeurs d'histoire, qui sont essentiels pour promouvoir une perspective des droits de l'homme.

Lire toutes les recommandation et conclusions du rapport sur l'écriture et l'enseignement de l'histoire.

Pour en savoir plus sur le travail du mandat relatif à l'histoire et à la mémoire, consulter la page de cette approche thématique.

Méthodologie

Afin d'informer ses deux rapports et d'élucider des moyens de sensibiliser les institutions et la société à la diversité du patrimoine culturel et de renforcer la coopération pour la préservation et la promotion du patrimoine, la Rapporteuse spéciale a organisé une réunion d'experts et une consultation publique à Genève.

La réunion d'experts sur « Les droits culturels dans les sociétés divisées et post-conflit » a été organisée par la Commission nord-irlandaise des droits de l'homme (NIHRC), en association avec l'université d'Ulster à Derry, Londonderry, Irlande du Nord, Royaume-Uni. Elle s'est tenue du 1 au 3 juillet 2013.

Voir la courte vidéo de la consultation et lire le discours liminaire de la Rapporteuse spéciale.

Lire le rapport de la Commission nord-irlandaise des droits de l'homme sur la consultation, présenté au Conseil des droits de l'homme (A/HRC/25/NI/5)

La consultation publique s'est tenue le 5 juillet 2013 à Genève. Les États Membres des Nations Unies, les agences spécialisées, les organisations intergouvernementales, les institutions nationales des droits de l'homme et les organisations non-gouvernementales furent invitées à y participer.

Voir la note verbale et lire ci-dessous les interventions de certains experts invités :

Publié par :

Rapporteur spécial dans le domaine des droits culturels

Présenté à :

À l’Assemblée générale, à sa 68ème session

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