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Actes d’intimidation ou de représailles dirigés contre ceux qui coopèrent avec l’Organisation des Nations Unies dans le domaine des droits de l’homme

À propos des droits de l’homme et des actes d’intimidation et de représailles

Ces dernières années, le nombre de signalements de cas d’intimidation et de représailles contre des personnes et des groupes coopérant avec l’Organisation des Nations Unies et leur gravité se sont accrus. Ces actes prennent des formes très diverses, notamment :

  • des interdictions de voyager ;
  • des menaces et du harcèlement, y compris de la part de représentants des autorités ;
  • des campagnes de dénigrement ;
  • de la surveillance ;
  • l’adoption de lois restrictives ;
  • des agressions physiques ;
  • des arrestations et des détentions arbitraires ;
  • des actes de torture et des mauvais traitements, y compris des violences sexuelles ou un refus d’accès aux soins médicaux ;
  • des assassinats.  

L’Organisation des Nations Unies, et en particulier ses organes et mécanismes chargés des droits de l’homme, est tributaire de la coopération des personnes qu’elle sert. Les individus et les groupes qui collaborent avec elle lui fournissent des indications et des informations précieuses qu’ils collectent sur le terrain, alertent le système des Nations Unies en cas d’évolution de la situation et font en sorte que des mesures utiles soient prises. La liberté de collaborer avec l’Organisation relève de l’exercice basique des libertés fondamentales et des droits de l’homme de chacun et doit être respectée et protégée. Lorsque ceux qui collaborent avec l’ONU font de ce fait l’objet d’actes d’intimidation et de menaces, sont emprisonnés ou subissent un sort pire encore, nous sommes tous perdants et la crédibilité de l’Organisation est entamée.

En savoir plus sur les actes d’intimidation et de représailles

Travaux du HCDH pour lutter contre les actes d’intimidation et de représailles

En 2016, après avoir exprimé sa profonde inquiétude au sujet de l’augmentation du nombre d’actes de représailles et d’intimidation dirigés contre des personnes qui coopèrent avec l’Organisation des Nations Unies, le Secrétaire général a chargé le Sous-Secrétaire général aux droits de l’homme de diriger les efforts déployés au sein du système des Nations Unies afin de lutter contre ce problème. Andrew Gilmour a d’abord occupé ce rôle (2016-2019) suivi par Ilze Brands Kehris (2020-présent).

Avec le soutien du HCDH, le Sous-Secrétaire général collabore avec les organismes des Nations Unies, les États Membres et les autres parties prenantes à ce sujet, et conseille le Secrétaire général et le Haut-Commissaire sur la manière de renforcer, à l’échelle du système, l’action entreprise pour prévenir les actes de représailles, protéger ceux qui sont exposés à de tels agissements, mener à bien les enquêtes et traduire les auteurs en justice. Les travaux du HCDH comprennent notamment les aspects clés suivants : la collecte systématique d’informations et des signalements provenant de tous les acteurs du système des Nations Unies, ainsi que des conseils et un soutien pour apporter une réponse ferme et coordonnée.

En savoir plus sur les travaux du HCDH et de l’Organisation des Nations Unies pour lutter contre les actes d’intimidation et de représailles | Comment communiquer des informations concernant des actes de représailles ?

Derniers rapports

Rapport annuel sur la coopération avec l’Organisation des Nations Unies dans le domaine des droits de l’homme
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