Notes de conférence de presse Haut-Commissariat aux droits de l’homme
Note de conférence de presse sur les protestations et les troubles dans le monde
25 octobre 2019
Porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme : Ravina Shamdasani
Lieu : Genève
Date : 25 octobre 2019
Sujet : Protestations et troubles dans le monde
Protestations et troubles dans le monde
La Bolivie, le Chili, Hong Kong, l'Équateur, l'Égypte, la Guinée, Haïti, l'Iraq et le Liban font partie des pays affectés par des protestations récentes ou actuelles, et nous reviendrons sur certaines d'entre elles aujourd'hui. D'importantes manifestations ont également eu lieu plus tôt cette année en Algérie, au Honduras, au Nicaragua, au Malawi, en Russie, au Soudan et au Zimbabwe, ainsi que dans plusieurs pays de l'Union européenne, notamment la France, l'Espagne et le Royaume-Uni. Et cette liste est loin d'être exhaustive.
Bien évidemment, les raisons motivant ces protestations sont complexes et variées, et il est important de ne pas tirer de conclusions hâtives. De nombreuses protestations ont des caractéristiques communes : des populations en colère et au bord de la fracture, en particulier en raison des conditions socio-économiques, de la corruption, des inégalités et de l'écart général grandissant entre les riches et les pauvres.
Ces sentiments sont exacerbés par une méfiance croissante envers les institutions gouvernementales, les politiciens et les élites dirigeantes. Certaines manifestations ont été déclenchées par un ou deux événements spécifiques et se sont ensuite transformées pour servir à exprimer un profond mécontentement du public sur une large gamme de questions d'ordre politique, social et économique.
Certaines ont été attisées par la faible réaction des gouvernements ou par l'usage excessif de la force contre les premiers manifestants, ce qui a entraîné la mobilisation de dizaines de milliers de personnes supplémentaires en signe de solidarité avec ceux qui ont été tués, blessés ou arrêtés par les forces de sécurité qui, dans de nombreux cas, n'ont pas respecté les normes internationales régissant l'usage de la force, et ont tenté d'entraver les droits fondamentaux comme la liberté de réunion pacifique et d'association et la liberté d'expression.
Pour plus d'informations et pour toute demande de la part des médias, veuillez contacter les personnes suivantes ! Rupert Colville - + 41 22 917 9767 / rcolville@ohchr.org ; Ravina Shamdasani - + 41 22 917 9169 / rshamdasani@ohchr.org ou Marta Hurtado - + 41 22 917 9466 / mhurtado@ohchr.org.
Suivez et partagez – sur Twitter : @UNHumanRights et Facebook : unitednationshumanrights