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Surveillance

La surveillance numérique traite « les journalistes comme des criminels »

03 mai 2022

Un homme avec un téléphone et un carnet, entouré de 1 et de 0 © Getty Images

La surveillance numérique des journalistes est en hausse. L’utilisation de logiciels espions a conduit à des arrestations, à des actes d’intimidation, voire à des assassinats visant des journalistes.

« Les journalistes ne devraient pas être traités comme des criminels », affirme Syabolcs Panyi, un journaliste d’investigation hongrois.

M. Panyi, dont le compte a été piraté et surveillé pendant sept mois, fait partie des milliers de journalistes à travers le monde dont le travail et les droits sont menacés par l’utilisation croissante des logiciels espions et d’autres technologies de surveillance numériques.

Selon Julie Gavarrete, journaliste politique d’origine salvadorienne, les technologies de surveillance portent atteinte à la liberté. Elle s’est joint à l’appel lancé par la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet pour interdire ces technologies.

« Cela a pour effet de susciter la peur chez les journalistes et de les réduire au silence », a déclaré Mme Gavarrete. « La surveillance est une atteinte indigne à notre vie professionnelle et à notre vie privée. »

Pour en savoir plus sur les difficultés éprouvées par les journalistes et sur les technologies de surveillance numériques, nous vous invitons à regarder la vidéo suivante.