Skip to main content

Un film sur le logement équitable met en vedette le droit international des droits de l’homme

20 Mai 2016

Un nouveau film, diffusé aujourd’hui par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, montre en quoi le logement convenable n’est pas un luxe, mais un droit.

Ce film met l’accent sur le cas de Seljatin Burgazi et de sa famille. Pendant plus de dix ans, ils ont vécu à Grmec, une implantation sauvage située à Belgrade. Avec d’autres familles roms, il avait fui à Belgrade pendant le nettoyage ethnique de leur province au Kosovo, en 1999.

Mais, en juin 2015, la famille de M. Burgazi et 60 autres familles roms installées à Grmec ont été menacées d’expulsion. Selon un inspecteur des bâtiments municipaux, ces habitations ont été construites illégalement et devaient être détruites. Les familles avaient un préavis d’un jour pour enlever leurs habitations, faute de quoi elles allaient être détruites.

Ces nouvelles ont eu un effet dévastateur sur Burgazi, qui a fait une crise cardiaque et a dû être hospitalisé.

« Je ne pouvais tout simplement pas détruire ma maison », a-t-il indiqué. « Je l’ai construite de mes propres mains. Je n’avais nul autre endroit où aller. Où allaient vivre mes enfants ? Devions-nous dormir dans la rue ? J’étais désespéré. »
 
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et l’ONG Lawyers’ Committee for Human Rights ont été contactés. Des activités de plaidoyer ont été menées aux niveaux national et international, citant des dispositions du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels qui énoncent le droit à un logement convenable. 

Cela a marché. Un tribunal serbe a reconnu les dispositions du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et a mis un terme à l’expulsion de force jusqu’à ce que des solutions de logement convenable soient trouvées.

« Je ne savais pas que j’avais des droits », a précisé M. Burgazi. « Maintenant, je sais que lorsque le jour viendra pour nous de quitter nos maisons, nous ne serons pas à la rue, mais que nous pourrons jouir du droit à un logement convenable conforme à la dignité humaine. »

Vous pouvez regarder l’intégralité du film sur cette question ici.

20 mai 2016