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Le 26 avril 2015, le feu Président Pierre Nkurunziza a annoncé qu’il cherchait à obtenir un troisième mandat présidentiel, ce qui a déclenché la plus importante crise au Burundi depuis la fin de sa guerre civile ethnique de 12 ans en 2005. Cette annonce a donné lieu à des manifestations qui ont été violemment réprimées par les forces de sécurité, à une tentative de coup d’État, ainsi qu’à des violations graves et généralisées des droits de l’homme, ce qui a entraîné une perte de confiance de la population dans les forces de sécurité et de défense. Les élections ont été boycottées par la plupart des partis d’opposition et plusieurs représentants de la société civile ont été suspendus ou interdits. Plusieurs professionnels des médias ont été contraints de fuir le pays.

Le mandat du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Burundi a été créé pour :

  • Surveiller la situation des droits de l’homme au Burundi ;
  • Faire des recommandations en vue de l’améliorer ;
  • Recueillir, examiner et évaluer les informations liées à la situation des droits de l’homme au Burundi fournies par toutes les parties prenantes en faisant fond sur le travail de la Commission d’enquête ;
  • Conseiller le Gouvernement burundais pour qu’il s’acquitte des obligations en matière de droits de l’homme mises à sa charge par les traités internationaux ;
  • Offrir conseils et assistance à la société civile et à la Commission nationale indépendante des droits de l’homme dans l’exécution de son mandat indépendant de promotion et de protection des droits de l’homme et dans ses activités de sensibilisation aux questions relatives aux droits de l’homme.

Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Burundi analyse la situation des droits de l’homme grâce à une approche globale qui prend en compte les droits civils et politiques et les droits économiques, sociaux et culturels. Il s’emploie à améliorer la compréhension de la situation des droits de l’homme, à maintenir une collaboration étroite avec les acteurs clés, dont le système des Nations Unies et la communauté internationale, à encourager la coopération avec le Gouvernement, à surveiller la situation sur le terrain et à nouer un dialogue constructif avec les autorités burundaises, et à identifier les moyens les plus efficaces de traiter les questions et les défis liés à la protection des droits de l’homme au Burundi.

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