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Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes ouvre les travaux de sa soixante-septième session

03 Juillet 2017

Comité pour l'élimination de la discrimination     
à l'égard des femmes

3 juillet 2017

Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a ouvert ce matin, en salle XVI du Palais des Nations, à Genève, les travaux de sa soixante-septième session en adoptant son ordre du jour et son programme de travail.  Le Comité a aussi entendu une déclaration de M. Orest Nowosad, Chef de la Section des groupes cibles à la Division des traités du Haut-Commissariat aux droits de l'homme.

M. Nowosad a salué la nomination, en mai dernier, de Mme Pramila Patten, ancienne membre du Comité, en tant que Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits.  Il s'est aussi félicité de la publication, toujours en mai, du premier rapport du groupe de travail de haut niveau sur la santé et les droits fondamentaux des femmes, des adolescents et des enfants, créé en 2016 par le Haut-Commissaire aux droits de l'homme et l'Organisation mondiale de la Santé.  Ce rapport, a rappelé M. Nowosad, encourage les États à créer un environnement favorable à la pleine réalisation du droit à la santé en inscrivant ce droit dans la législation nationale et en l'accompagnant de financements adéquats sur la base d'une approche guidée par le principe de couverture sanitaire universelle.

M. Nowosad a ensuite rappelé certains progrès réalisés en matière de droits des femmes au cours de la trente-cinquième session du Conseil des droits de l'homme.  Les discussions concernant ces droits ont particulièrement abordé les conditions de réalisation des Objectifs de développement durables 3 et 5 concernant la santé et l'égalité de genre.  Les débats ont été l'occasion de souligner qu'aujourd'hui encore, nombre de femme et de jeunes filles voient chaque jour leurs droits procréatifs bafoués de même que leur droit à disposer librement de leurs corps.  Mme Dubravka Šimonoviæ, ancienne membre du Comité aujourd'hui Rapporteuse spéciale chargée de la question de la violence contre les femmes, ses causes et conséquences, a présenté un rapport sur les moyens d'obtenir la participation des garçons et des hommes dans la lutte contre les discriminations à l'égard des femmes.

M. Nowosad s'est également inquiété des défaillances notées par le Haut Commissaire aux droits de l'homme dans la présentation par les États des rapports périodiques aux organes de traités.  Il a rappelé à cette occasion qu'il s'agissait d'une obligation à laquelle les États parties devaient se soumettre de manière inconditionnelle.  M. Nowosad s'est enfin félicité de l'importance portée par le Comité à la réalisation des Objectifs de développement durable et l'a invité à intensifier ses efforts dans l'identification et la diffusion de bonnes pratiques pour la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030. 

Après l'adoption de l'ordre du jour du Comité, la Présidente, Mme Dalia Leinarte, a souligné qu'à ce jour le nombre d'États parties à la Convention est de 189, tandis que 109 États ont ratifié le Protocole facultatif, le dernier en date étant Sao Tomé et Principe, en mars 2017.  Elle a également souligné que l'État de Palestine avait soumis son rapport initial cette année et que, depuis la dernière session, plusieurs États avaient présenté leurs rapports périodiques dont Chypre, les Îles Cook, la République démocratique du Congo, l'Autriche, les Bahamas, le Népal, l'ex-République yougoslave de Macédoine et Israël. 

La Présidente du Comité a ensuite fait état des activités menées par le Comité depuis sa soixante-sixième session.  Un événement marquant fut la rencontre entre Mme Leinarte, plusieurs experts des Nations Unies sur les droits de l'homme – dont la Rapporteuse spéciale Mme Šimonoviæ – avec le Secrétaire général, M. António Guterres: les discussions ont notamment porté sur les efforts de coordination nécessaire entre les Nations Unies et les mécanismes régionaux en matière de droits des femmes.  Enfin, Mme Leinarte a indiqué avoir participé à plusieurs débats à l'occasion de la première semaine de réunion de la Commission de la condition de la femme. 

Plusieurs experts du Comité ont décrit rapidement leurs activités depuis la dernière session du Comité.  Mme Gbedemah a ensuite présenté le rapport du groupe de travail chargé du suivi des rapports présentés par les États parties au titre de l'article 18 de la Convention, en réponse aux observations finales du Comité.  Elle a notamment souligné avoir rencontré, en mars dernier, les représentants de la République centrafricaine et de la République démocratique du Congo, dont les réponses ont été positives.  Elle a suggéré qu'au cours de la présente session, des rappels concernant la soumission de rapports de suivi soient envoyés à l'Azerbaïdjan, à l'Érythrée, au Gabon, au Kirghizistan, aux Maldives et aux Tuvalu.  Un second rappel devrait être transmis au Brunei, au Ghana, à la Guinée, à l'Inde, à la Mauritanie, à la Pologne et au Venezuela. 

Cet après-midi, à 15 heures, le Comité entendra les représentants d'organisations non gouvernementales et d'institutions nationales de droits de l'homme au sujet de l'application de la Convention dans les pays dont les rapports seront examinés cette semaine, à savoir l'Italie, le Thaïlande, la Roumanie, le Costa Rica et le Monténégro.

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Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

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