Skip to main content

Communiqués de presse Procédures spéciales

Un expert de l’ONU exhorte le Pakistan à localiser et à renvoyer chez eux quatre militants des droits et des médias sociaux disparus

Appel au Pakistan

11 Janvier 2017

GENÈVE (11 janvier 2017) - Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la liberté d’expression, David Kaye, a appelé aujourd’hui les autorités pakistanaises à accorder la plus haute priorité à la localisation, à la protection et au retour de quatre militants du domaine des droits de l’homme et des médias sociaux portés disparus.

Les quatre hommes -Waqas Goraya, Asim Saeed, Salman Haider et Ahmed Raza Naseer- ont disparu entre le 4 et le 7 janvier. Les médias traditionnels les avaient accusés de promouvoir le blasphème, considéré comme un crime au Pakistan.

" Aucun gouvernement ne devrait tolérer de telles attaques à l’encontre de ses citoyens, " a déclaré l’expert des droits de l’homme. " En accordant la plus grande priorité à l’enquête sur ces disparitions, les autorités pakistanaises montreront clairement qu’elles prennent au sérieux leur mission de protection de la vie et de la sécurité de chacun de leurs citoyens, en particulier dans des cas où la liberté d’expression est en jeu. "

" Les militants pour la liberté d’expression et les experts de la question réclament depuis longtemps l’abolition des dispositions sur le blasphème au Pakistan, qui sont passibles de la peine de mort, " a fait observer M. Kaye. " Ces lois sont non seulement incompatibles avec le droit international des droits de l’homme, mais elles favorisent également les menaces émanant d’acteurs tant étatiques que non-étatiques qui cherchent à remettre en cause la liberté d’expression. "

Le Rapporteur spécial des Nations Unies a souligné que " tous les États ont l’obligation de promouvoir des cultures et des espaces divers dédiés à l’expression, mais cette culture ne se crée pas spontanément. "

" J’exhorte le gouvernement pakistanais à prendre toutes les mesures envisageables pour localiser les quatre militants disparus, ce qui constituerait un premier pas en avant afin de réaffirmer son attachement à la liberté d’expression en ce début d’année. "

FIN

M. David Kaye (États-Unis) a été nommé Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression en août 2014 par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. En sa qualité de Rapporteur spécial, il fait partie de ce que l’on nomme les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Le terme " procédures spéciales ", qui désigne le plus grand corps d’experts indépendants au sein du système onusien des droits de l’homme, est généralement attribué aux mécanismes indépendants d’enquête et de supervision mis en place par le Conseil des droits de l’homme afin de traiter de la situation spécifique d’un pays ou de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Les experts des procédures spéciales travaillent bénévolement; ils n’appartiennent pas au personnel de l’ONU et ne perçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou de toute organisation et siègent à titre personnel.

Droits de l’homme, Nations Unies, page d’accueil du paysPakistan

Pour de plus amples informations et les demandes des médias, veuillez contacter Mme Azin Tadjdini (+41 22 917 9400 / atadjdini@ohchr.org) ou écrire à freedex@ohchr.org.

Vous pouvez accéder à ce communiqué de presse en ligne

Pour les requêtes des médias relatives à d’autres experts indépendants de l’ONU:
Xabier Celaya, Droits de l’homme, Nations Unies – Unité Médias (+ 41 22 917 9383 / xcelaya@ohchr.org

Pour accéder aux sites d’actualités sur Internet et dans les médias sociaux: Les contenus multimédias & les messages essentiels relatifs à nos communiqués de presse sont disponibles sur nos réseaux de médias sociaux dont la liste figure ci-dessous. Pour nous joindre, veuillez utiliser le pseudo qui convient:
Twitter: @UNHumanRights
Facebook: unitednationshumanrights
Instagram: unitednationshumanrights
Google+: unitednationshumanrights
Youtube: unohchr

VOIR CETTE PAGE EN :