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Communiqués de presse Procédures spéciales

La traite de personnes ne connaît pas de frontières: la coopération régionale et internationale est essentielle pour éradiquer ce phénomène

La traite de personnes

07 Octobre 2010

DAKAR, le 7 octobre 2010 (publié tel que reçu) - Pour la première fois, sur invitation du Rapporteur spécial sur la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, Mme Joy Ngozi Ezeilo, des experts de la lutte contre la traite de personnes des organisations régionales et subrégionales se sont réunis à Dakar, les 4 et 5 octobre, pour discuter de façons novatrices et efficaces de travailler ensemble avec le système des Nations Unies, afin de créer des synergies et d'améliorer l'échange d'informations dans la lutte contre ce phénomène.

«Une coordination efficace des différentes initiatives de lutte contre la traite de personnes et une coopération renforcée entre tous les acteurs impliqués dans ce domaine est essentielle pour optimiser les ressources disponibles, et réduire les duplications en tenant compte de l'épuisement des ressources étatiques vis-à-vis du nombre de demandes que ceux-ci sont tenus de considérer», a déclaré l'experte de l'ONU.

Lors de cette réunion, des experts d'Afrique, des Amériques, d'Asie, d'Europe et du Moyen Orient ont discuté des questions liées à la prévention de la traite de personnes, de la protection des victimes, et des cadres institutionnels et normatifs mis en place pour lutter contre ce trafic dans toutes ces régions.

«L'assistance et la protection des victimes ne peut pas être assortie de conditions, ceci afin de répondre aux besoins de ces victimes, en plus de respecter leurs droits. Les organisations régionales et subrégionales doivent donc s'assurer que les cadres normatifs, les politiques et les pratiques d'intégration des droits de l'homme soient adaptés à l'âge des victimes et tiennent en considération les questions de genre», a souligné Mme Ezeilo.

«Je crois que les mécanismes régionaux sont dans une position unique pour lutter contre la traite de personnes d'une manière à assurer le respect et la promotion des droits de l'homme, notamment en raison de leur expertise et de leur connaissance des réalités locales. Je me réjouis de continuer à collaborer avec ces experts et leurs organisations respectives afin de renforcer l'efficacité de notre objectif pour mettre fin à la traite des personnes - un esclavage des temps modernes, qui prend de plus en plus d'ampleur et dont les répercussions en termes de droits de l'homme sont croissantes», a conclu l'expert de l'ONU.

Le Rapporteur spécial a réitéré sa gratitude au Gouvernement du Sénégal et au Bureau régional du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme en Afrique de l'Ouest pour leur soutien dans la tenue de cette réunion. La réunion, organisée comme un suivi au rapport du Rapporteur spécial présenté en juin 2010 au Conseil des droits de l'homme sur la lutte contre la traite de personnes menées par les mécanismes régionaux et subrégionaux, a permis une discussion approfondie pour permettre une avancée autour des recommandations contenues dans ce rapport, disponible sur le site web suivant: http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/14session/A.HRC.14.32.pdf

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Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

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