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MME RODRÍGUEZ PIZARRO SALUE L'ADOPTION PAR LE PARLEMENT DU TIMOR LESTE DE LA CONVENTION SUR LES TRAVAILLEURS MIGRANTS
11 décembre 2002
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11 décembre 2002
Cette vingtième ratification permettra
l'entrée en vigueur de la Convention
Dans une déclaration publiée aujourd'hui à Genève, la Rapporteuse spéciale de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies sur la question des droits de l'homme des migrants, Mme Gabriela Rodríguez Pizarro, relève qu'hier, mardi 10 décembre, la Journée des droits de l'homme, le Parlement national du Timor Leste à adopté la Convention des Nations Unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles. Il s'agira de la vingtième ratification de la Convention, permettant ainsi son entrée en vigueur, souligne la Rapporteuse spéciale. Il s'agit là d'un grand succès pour tous ceux qui se sont fait l'écho des souffrances des migrants et qui ont mené campagne en faveur de la mise en place d'un cadre juridique international pour la protection des droits de l'homme des migrants, affirme Mme Rodríguez Pizarro.
La Convention adopte une approche globale des droits de l'homme des migrants et rassemble en un seul instrument toute une gamme de droits - civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. La Convention tient compte de tous les aspects du processus de migration de manière à protéger efficacement les victimes d'abus dans les pays d'origine, de transit et de destination, que ces personnes soient en situation régulière ou non et qu'elles soient en possession de papiers ou non. La Convention joue également un rôle important en matière de prévention et d'élimination de l'exploitation, du trafic et de la contrebande de migrants.
Mme Rodríguez Pizarro souligne que la protection des droits de l'homme des migrants est, selon elle, étroitement liée à la manière dont sont gérées les migrations et doit donc être appréhendée dans ce contexte. Étant donné que les droits de l'homme sont au cœur des migrations, ils doivent aussi être au cœur de tout débat sur la gestion des migrations, insiste la Rapporteuse spéciale. Aujourd'hui, nous célébrons un important progrès dans la lutte en faveur des droits de l'homme des migrants, poursuit-elle. L'entrée en vigueur de la Convention constitue un signal fort indiquant que la dimension humaine des migrations ne peut plus être ignorée, déclare Mme Rodríguez Pizarro, espérant par ailleurs que cette journée marquera un engagement renouvelé des gouvernements, des organisations non gouvernementales, des organisations internationales et de la société civile dans son ensemble à faire des droits de l'homme des migrants une réalité.
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