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LE COMITÉ DES DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS ENTEND UNE DÉCLARATION DU HAUT-COMMISSAIRE AUX DROITS DE L'HOMME

26 Novembre 2002



CESCR
29ème session
26 novembre 2002
Matin



Le Haut Commissaire annonce la mise au point d'une stratégie
de communication pour améliorer l'information auprès du public



Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels a entendu, ce matin, une déclaration du Haut-Commissaire aux droits de l'homme, M. Sérgio Vieira de Mello, qui a notamment souligné l'utilité des travaux du Comité pour promouvoir les outils permettant aux États de concrétiser les droits économiques, sociaux et culturels. Le Haut Commissaire a ajouté que l'initiative du Comité sur le droit à l'eau constituera une contribution notable au Forum mondial sur l'eau qui doit se tenir en mars prochain au Japon. À cet égard, le Comité a été saisi d'un projet d'observation générale sur le droit à l'eau faisant suite au débat de vendredi dernier sur la question.
M. Vieira de Mello a souligné qu'il a pu prendre la mesure de ce que signifie le travail de ce Comité pour nombre d'individus à travers le monde, rappelant notamment qu'il a pu voir, lorsqu'il était à la tête de l'Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental, ce que la malnutrition, le manque d'éducation ou l'absence d'eau peuvent signifier dans la réalité. Il a souligné qu'il partage, de par ses fonctions de Haut Commissaire aux droits de l'homme, les responsabilités du Comité et des autres Comités en tant que garants du cadre juridique international des droits de l'homme. Nous avons une autorité juridique, a insisté M.Vieira de Mello, précisant que c'est pour cette raison qu'il a décidé de mettre l'accent sur le principe de la primauté du droit.
Le Haut Commissaire aux droits de l'homme a par ailleurs regretté l'absence de visibilité et de compréhension dont pâtissent encore auprès du public les travaux du Comité comme ceux du Haut Commissariat aux droits de l'homme. Aussi, M. Vieira de Mello a-t-il indiqué qu'il a décidé de développer une stratégie de la communication visant à transmettre de façon compréhensible les résultats des activités du Comité et de l'ensemble des organes chargés de la protection et de la promotion des droits de l'homme. Le Haut Commissaire a précisé qu'il a l'intention de réunir à Genève trois experts consultants recommandés par un gouvernement, par une fondation privée et par le Département de l'information à New York afin qu'ils l'aident à mettre au point une stratégie de communication non seulement globale mais aussi sectorielle.
La Présidente du Comité, Mme Virginia Bonoan-Dandan, s'est demandée s'il ne serait pas possible que le Haut Commissariat aux droits de l'homme publie chaque année un rapport sur la situation des droits de l'homme dans le monde, à l'instar de ce que font d'autres institutions ou programmes tel, par exemple, le Programme des Nations Unies pour le développement en matière de développement humain. En dépit du fait que la Conférence mondiale de Vienne ait rappelé le principe d'indivisibilité des droits de l'homme, les droits économiques, sociaux et culturels restent les parents pauvres du système, a souligné un membre du Comité affirmant compter sur le Haut Commissaire pour remédier à cette situation.
M. Vieira de Mello a souligné que le grand public doit pouvoir se rendre compte de l'attitude et de la sincérité des États parties qui présentent leurs rapports devant le Comité dans la plus grande transparence.
M. Eibel Riedel, membre du Comité, a présenté un projet d'observation générale sur le droit à l'eau qui fait suite au débat organisé le vendredi 22 novembre dernier sur la question. Le Comité examinera le projet à huis clos au cours de la journée et pourrait adopter un texte final vers 17 heures cet après-midi.



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