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Communiqués de presse Organes des Nations Unies

L'ecosoc adopte plusieurs textes au titre des questions relatives à l'économie, à l'environnement et aux autochtones

25 Juillet 2003

25 juillet 2003
matin





Il suspend les travaux de sa session de fond de 2003


Le Conseil économique et social (ECOSOC) a suspendu, ce matin, au Palais des Nations à Genève, les travaux de sa session de fond de 2003, entamée le 30 juin dernier, en adoptant cinq résolutions et treize décisions au titre des questions relatives à l'économie et à l'environnement ainsi qu'au sujet de l'Instance permanente des questions autochtones.

Le Conseil a adopté huit décisions relatives à l'Instance permanente sur les questions autochtones, dont la plupart lui étaient recommandées par cette Instance. Il a notamment décidé d'envisager les questions autochtones comme thème de son débat de haut niveau à sa session de fond de 2006. Il a en outre décidé de transmettre à l'Assemblée générale la recommandation de l'Instance concernant la proclamation d'une deuxième Décennie internationale des populations autochtones. Le Conseil a par ailleurs décidé d'autoriser le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l'ONU à organiser un atelier de trois jours sur la collecte de données relatives aux peuples autochtones. Il a également décidé que la troisième session de l'Instance se tiendra à New York du 10 au 21 mai 2004. Parmi les autres décisions relatives à ces questions, figure celle concernant la participation de membres de l'Instance aux réunions des organes subsidiaires du Conseil.

Le Conseil a également adopté une décision par laquelle il renvoie à sa session de fond de 2004 l'examen de tous les mécanismes, procédures et programmes existant dans le système des Nations Unies en matière de questions autochtones afin de rationaliser les activités, d'éviter les doubles emplois ou les chevauchements et de favoriser l'efficacité.

S'agissant de l'administration publique, le Conseil a adopté une décision par laquelle il décide que le Comité d'experts sur l'administration publique se réunira chaque année, plutôt que tous les deux ans, pendant une semaine, en mettant l'accent sur la nécessité de moderniser dans tous les pays les systèmes de gestion des ressources humaines du secteur public, de renforcer les systèmes de responsabilisation et d'accroître la transparence et d'étudier les possibilités offertes par l'administration en ligne pour mettre au point des outils d'administration publique novateurs.

Le Conseil a également adopté, en l'amendant, une résolution qui lui était recommandée pour adoption par la Commission du développement durable, et par laquelle il décide que l'organisation des travaux de cette Commission devrait contribuer à accélérer l'application d'Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d'Action 21 et du Plan d'application de Johannesburg à tous les niveaux. Le Conseil a également adopté deux décisions par lesquelles, prenant note des décisions de la Commission relatives au Statut des organisations non gouvernementales et des autres grands groupes accrédités au Sommet mondial pour le développement durable et au Bureau de la Commission, il décide de surseoir à l'examen de ces questions jusqu'à la reprise de sa session de fond en 2003, à l'automne prochain.

Par une résolution sur la mise en œuvre coordonnée du Programme pour l'habitat, le Conseil encourage les gouvernements qui sont en mesure de le faire et leurs partenaires du Programme pour l'habitat à accroître leurs contributions financières à la Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains.

Le Conseil a également adopté une résolution et trois décisions qui lui étaient recommandées pour adoption par le Forum des Nations Unies sur les forêts. Dans l'un de ces textes, il invite les gouvernements donateurs, les institutions et les autres organismes à verser des contributions au Fonds d'affectation spéciale à l'appui du Forum. Le Conseil a par ailleurs décidé que la quatrième session du Forum aura lieu à Genève du 3 au 14 mai 2004. Il a en outre décidé de créer trois groupes spéciaux d'experts afin d'appuyer les travaux du Forum. Il a également décidé que les réunions du groupe spécial d'experts sur les méthodes et mécanismes de suivi, d'évaluation et d'établissement de rapports et du groupe spécial d'experts sur le financement et le transfert de technologies écologiquement rationnelles se devraient se tenir à Genève du 8 au 19 décembre 2003. Le Conseil a par ailleurs décidé que la date de la réunion du groupe spécial d'experts sur l'examen des éléments d'un mandat en vue de l'élaboration d'un cadre juridique concernant tous les types de forêts sera décidée à la reprise de la session de fond de l'ECOSOC en 2003.

Le Conseil a adopté telle qu'amendée la résolution qui lui était soumise par le Comité d'experts du transport des marchandises dangereuses et du Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques.

S'agissant de la suite donnée à la Conférence internationale sur le financement du développement et de l'application des résolutions 50/227 et 52/12B de l'Assemblée générale, le Conseil a décidé de reporter à sa reprise de session l'examen de la proposition d'un «Prix de l'ECOSOC» faite au titre de ce point de l'ordre du jour.

Plusieurs délégations ont fait des déclarations concernant la décision de prendre note du rapport de la Commission des droits de l'homme. D'autres ont fait part de leurs points de vue suite à l'adoption de certains textes approuvés ce matin.

Dans une déclaration de clôture, le Président de l'ECOSOC, le Guatémaltèque Gert Rosenthal a affirmé qu'il était prématuré de dresser le bilan d'une session aussi chargée. Il a relevé que cette année, les débats ont été dominés par la perspective ouverte par les prochaines négociations commerciales qui auront lieu à Cancún en décembre 2003.

M. Patrizio Civli, Secrétaire général adjoint à la coordination des politiques et aux affaires interinstitutions, a estimé que le Conseil était bien placé pour assurer que le consensus sur les objectifs de développement qui s'est dégagé lors du Sommet du millénaire soit intégré dans toutes les actions du système de l'ONU.

Le Département de l'information publiera cet après-midi un communiqué final rendant compte de ces quatre semaines de travaux du Conseil.


Adoption d'une résolution au titre des questions relatives à l'économie et à l'environnement

Par une décision intitulée «administration publique et développement» (E/2003/L.45), adoptée sans vote telle qu'amendée, le Conseil décide que le Comité se réunira chaque année, plutôt que tous les deux ans, pendant une semaine, vu la nécessité de s'adapter à un environnement qui change continuellement et de s'attaquer sans retard aux problèmes nouveaux qui apparaissent sans cesse, en mettant l'accent sur la nécessité de moderniser dans tous les pays les systèmes de gestion des ressources humaines du secteur public, de renforcer les systèmes de responsabilisation et d'accroître la transparence et d'étudier les possibilités offertes par l'administration en ligne pour mettre au point des outils d'administration publique novateurs. Il décide également que, dans le cadre établi par la résolution 57/270 B de l'Assemblée générale en date du 23 juin 2003, le Comité contribuera au suivi intégré et coordonné des grandes réunions au sommet tenues sous les auspices des Nations Unies dans les domaines économique et social. Il approuve, pour la prochaine réunion du Comité, qui se tiendra au Siège de l'ONU du 29 mars au 2 avril 2004, l'ordre du jour suivant : 1. Revitalisation de l'administration publique ; 2. Capacités institutionnelles du secteur public pour le renouveau de l'Afrique ; 3. Analyse des données de base disponibles sur le secteur public; et 4. Examen du Programme d'administration et de finances publiques de l'ONU. Il demande instamment au Comité de poursuivre ses travaux conformément à son mandat.

Aux termes d'une résolution (projet de résolution I recommandé par la Commission du développement durable dans son rapport - E/2003/29), adoptée sans vote telle qu'amendée, sur le programme futur, l'organisation et les méthodes de travail de la Commission du développement durable, le Conseil décide que l'organisation des travaux de la Commission du développement durable devrait contribuer à accélérer l'application d'Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d'Action 21 et du Plan d'application de Johannesburg à tous les niveaux. Il décide également décide également que pour remplir son mandat, la Commission organisera ses travaux selon une série de cycles d'application de deux ans orientés vers l'action et qui comprendront une session d'examen et une session directive. Les sessions d'examen de la Commission, qui auront lieu en avril/mai pour une période de deux à trois semaines durant la première année du cycle, seront consacrées à l'évaluation des progrès réalisés dans l'application d'Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d'Action 21 et du Plan d'application de Johannesburg, tout en permettant d'identifier les contraintes et les obstacles rencontrés dans le processus d'application concernant les modules thématiques choisis pour le cycle. Les sessions d'examen comprendront un débat de haut niveau, un échange de données d'expérience régionales, des dialogues avec des experts, scientifiques notamment, et le partage des pratiques optimales et des enseignements tirés, de manière à faciliter l'application, ainsi que des activités de renforcement des capacités telles que celles menées dans les centres de formation et les salons du partenariat.

Par ce texte, le Conseil recommande à l'Assemblée générale de décider que les ressources dégagées du fait de l'interruption des travaux du Comité de l'énergie et des ressources naturelles au service du développement et du transfert de son mandat à la Commission du développement durable pourraient être utilisées pour appuyer les travaux de la Commission. Il décide que les résultats des travaux de la Commission pourraient comporter également la mise en commun des bonnes pratiques et des enseignements tirés, des activités de renforcement des capacités, l'échange de données d'expérience sur la mise en œuvre de stratégies de développement durable, selon que de besoin, et la création de partenariats qui appuient l'application d'Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d'Action 21 et du Plan d'application de Johannesburg. Il décide en outre que les sessions de la Commission devraient comporter des débats de haut niveau auxquels devraient participer des ministres ou leurs représentants, avec des responsabilités ayant trait aux modules thématiques examinés. Il décide d'organiser l'examen périodique des thèmes de développement durable ayant trait à l'application d'Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d'Action 21 et du Plan d'application de Johannesburg, notamment le thème des moyens d'exécution, et invite la Commission à lui soumettre des recommandations à ce sujet. Le Conseil décide d'adopter le programme de travail pluriannuel de la Commission pour la période postérieure à 2003 décrit dans l'annexe à la présente résolution.

Le Conseil décide, par une décision adoptée sans vote telle qu'amendée, de surseoir à l'examen du Statut des organisations non gouvernementales et des autres grands groupes accrédités au Sommet mondial pour le développement durable jusqu'à la reprise de sa session de fond en 2003. Il décide également de surseoir, par une autre décision adoptée sans vote, à l'examen de la Décision 11/2 de la Commission relative au Bureau de la Commission du développement durable jusqu'à la reprise de la session de fond en 2003.

Aux termes d'une résolution relative à la mise en œuvre coordonnée du Programme pour l'habitat (E/2003/L.12), adoptée sans vote, le Conseil encourage les gouvernements qui sont en mesure de le faire et leurs partenaires du Programme pour l'habitat à accroître leurs contributions financières à la Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains afin qu'ONU-Habitat puisse planifier convenablement ses activités, de préférence sur la base d'annonces de contributions pluriannuelles sans affectation particulière. Il Se félicite de la décision 19/18 du 9 mai 2003 par laquelle le Conseil d'administration d'ONU-Habitat a approuvé la création du Programme spécial d'établissements humains en faveur du peuple palestinien et du Fonds d'affectation spéciale pour la coopération technique doté d'un budget de 5 millions de dollars pour une période initiale de deux ans, et exhorte la communauté internationale des donateurs et l'ensemble des institutions financières à aider ONU-Habitat à mobiliser sans tarder des ressources financières pour la création et le lancement des activités du Programme et du Fonds. Il invite les gouvernements à favoriser le renforcement des partenariats aux niveaux national et local, le cas échéant, avec les organismes de la société civile, les autorités locales, les associations de femmes, le secteur des affaires et d'autres partenaires du Programme pour l'habitat en vue de contribuer à la mise en œuvre de ce programme et à la réalisation des objectifs pertinents énoncés dans la Déclaration du Millénaire. Il invite le Directeur exécutif d'ONU-Habitat à renforcer le Système de répartition des responsabilités pour le Programme pour l'habitat pour mieux suivre et assurer mutuellement la mise en œuvre du Programme pour l'habitat.

Au titre de ce point, le Conseil a également pris note du rapport du Conseil d'administration de UN-Habitat (A/58/8)


Adoption de résolutions et de décision recommandées par le Forum des Nations Unies sur les forêts

Aux termes d'une résolution relative au Fonds d'affectation spéciale à l'appui du Forum des Nations Unies sur les forêts, adoptée sans vote telle qu'amendée, le Conseil invite les gouvernements donateurs, les institutions et les autres organismes à verser des contributions au Fonds d'affectation spéciale et recommande à l'Assemblée générale de décider que les participants ressortissants de pays en développement, en priorité de pays les moins avancés et de pays en transition, pourront bénéficier d'une indemnité de voyage et d'indemnités journalières de subsistance qui seront prélevées sur les ressources du Fonds d'affectation spéciale prévues à cet effet.

Par une décision (projet de décision I recommandé par le Forum), adoptée sans vote, concernant la date et le lieu de la quatrième session du Forum des Nations Unies sur les forêts, le Conseil décide que la quatrième session du Forum des Nations Unies sur les forêts aura lieu à Genève du 3 au 14 mai 2004.
Par une décision (projet de décision II), adoptée sans vote, le Conseil prend note du rapport du Forum des Nations Unies sur les forêts sur les travaux de sa troisième session et approuve l'ordre du jour provisoire de la quatrième session du Forum.

Par une décision (projet de décision III), adoptée sans vote telle qu'amendée, portant sur les travaux intersessions des groupes spéciaux d'experts, le Conseil décide de créer trois groupes spéciaux d'experts, décrits dans l'annexe à la présente décision, afin d'appuyer les travaux du Forum. Il invite chacun des cinq groupes régionaux de l'ONU à présenter au Secrétariat la candidature de six experts nationaux pour le groupe spécial d'experts sur les méthodes et mécanismes de suivi, d'évaluation et d'établissement de rapports ainsi que de six experts nationaux pour le groupe spécial d'experts sur le financement et le transfert de technologies écologiquement rationnelles d'ici au 15 septembre 2003. Il invite les États membres du Forum des Nations Unies sur les forêts à présenter au Secrétariat la candidature d'un expert national pour le groupe spécial d'experts sur l'examen des éléments d'un mandat en vue de l'élaboration d'un cadre juridique concernant tous les types de forêts d'ici au 31 mars 2004. Les dispositions relatives à l'organisation de ces trois groupes d'experts figure à l'annexe de la présente résolution.

Le Conseil décide que les réunions du groupe spécial d'experts sur les méthodes et mécanismes de suivi, d'évaluation et d'établissement de rapports et du groupe spécial d'experts sur le financement et le transfert de technologies écologiquement rationnelles se devraient se tenir à Genève du 8 au 19 décembre 2003. Il décide également que la date de la réunion du groupe spécial d'experts sur l'examen des éléments d'un mandat en vue de l'élaboration d'un cadre juridique concernant tous les types de forêts sera décidée à la reprise de la session de fond de l'ECOSOC en 2003.

Adoption d'une résolution sur le transport de marchandises dangereuses

Le Conseil a adopté telle qu'amendée la résolution qui lui était soumise par le Comité d'experts du transport des marchandises dangereuses et du Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (figurant dans le rapport du Secrétaire général sur les travaux du Comité durant la période biennale 2001-2002, document E/2003/46). Aux termes de cette résolution, le Conseil prie le Secrétaire général de faire publier la treizième édition révisée des Recommandations relatives au transport des marchandises dangereuses: Règlement type et la quatrième édition révisée des Recommandations relatives au transport des marchandises dangereuses: Manuel d'épreuves et de critères dans toutes les langues officielles de l'ONU de la façon la plus économique qui soit, au plus tard à la fin de 2003. Il le prie de placer ces publications sur le site Internet de la CEE-ONU, qui fait également office de secrétariat pour le Comité, et aussi sur des CD-ROM. Le Conseil prie en outre tous les gouvernements, les commissions régionales, les institutions spécialisées et les organisations internationales intéressées à envisager, au moment de mettre au point ou de mettre à jour des codes ou des réglementations, de prendre en considération les recommandations du Comité. Il prie en outre le Secrétaire général de soumettre un rapport sur la mise en œuvre effective du Règlement type concernant le transport de marchandises dangereuses par les États membres et les organisations internationales au niveau mondial.

Le Conseil prie en outre le Secrétaire général de publier le Système général harmonisé dans toutes les langues officielles de l'ONU, de la façon la plus économique possible, et de le faire parvenir aux gouvernements des États membres, aux institutions spécialisées et aux autres organisations internationales concernées dès que possible et au plus tard en 2004. Il le prie également d'envisager de faire connaître ce Système en le mettant sur CD-ROM et de le placer sur le site web du secrétariat de la CEE-ONU. Le Conseil invite tous les gouvernements à prendre les mesures voulues pour mettre en œuvre le Système dans le cadre de leur législation nationale, dès que possible et au plus tard en 2008. Il réitère son appel d'aider les pays en développement à renforcer leurs capacités en vue d'une gestion rigoureuse des produits chimiques en leur fournissant une assistance technique et financière.

Le Conseil décide d'approuver le programme de travail du Comité (tel que figurant en pages 13 et suivantes du document E/2003/46) et prie le Secrétaire général de mettre à la disposition de la Division des transports de la CEE-ONU les agents des services généraux supplémentaires qu'elle a demandés.


Adoption de décisions recommandées par l'Instance permanente sur les questions autochtones

Le Conseil a adopté, sans vote, sept décisions recommandées par l'Instance permanente sur les questions autochtones dans son rapport paru sous la cote E/2003/43.

Par une décision (projet de décision I figurant dans le rapport) relative à l'Atelier sur la collecte de données relatives aux peuples autochtones, adoptée sans vote, le Conseil autorise le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l'ONU à organiser, dans un premier temps, un atelier de trois jours sur la collecte de données relatives aux peuples autochtones, avec la participation de trois membres de l'Instance permanente sur les questions autochtones, d'experts des organismes, fonds et programmes des Nations Unies, notamment de spécialistes des statistiques et de responsables pour les questions autochtones; du secrétariat de l'Instance; d'experts d'organisations de peuples autochtones spécialisés dans la collecte de données relatives à ces peuples; de deux universitaires spécialistes de la question; et d'États intéressés. Il décide que les participants à cet atelier établiront un rapport contenant des recommandations que l'Instance examinera à sa troisième session en 2004.

Aux termes d'une décision (projet de décision II), concernant le débat de haut niveau de la session de fond de 2006 du Conseil économique et social, adoptée sans vote telle qu'amendée, le Conseil décide d'envisager les questions autochtones comme thème de son débat de haut niveau à sa session de fond de 2006, conformément à la procédure établie par la résolution 50/277 de l'Assemblée générale.

Par une décision (Projet de décision (projet de III), relative à la participation de membres de l'Instance permanente sur les questions autochtones aux réunions des organes subsidiaires du Conseil économique et social, adoptée sans vote telle qu'amendée, le Conseil décide de confirmer que cette représentation constitue une des méthodes de travail de l'Instance et demande en outre à tous ses organes subsidiaires de faire bon accueil à l'Instance et à ses membres, en adressant à ces derniers des invitations permanentes à assister à toutes les réunions, conférences et séminaires pertinents.

Aux termes d'une décision (projet de décision IV) concernant le Bureau de l'Instance permanente sur les questions autochtones, adoptée sans vote, le Conseil, ayant pris note du fait que l'Instance permanente sur les questions autochtones a jugé utile de désigner six membres pour son Bureau, à ses première et deuxième sessions, certifie que cette nouvelle façon de procéder constitue une méthode de travail de l'Instance.

S'agissant des lieu et dates de réunion de la troisième session de l'Instance permanente sur les questions autochtones, le Conseil décide, par une autre décision adoptée sans vote (projet de décision V), que la troisième session de l'Instance permanente se tiendra au Siège de l'Organisation des Nations Unies, à New York, du 10 au 21 mai 2004.


Par une décision (projet de décision VI), adoptée sans vote, le Conseil approuve l'ordre du jour provisoire et la documentation de la troisième session de l'Instance.

Le Conseil décide de transmettre à l'Assemblée générale la recommandation contenue dans la décision VII du Rapport de l'Instance permanente sur les questions autochtones, concernant la proclamation d'une deuxième Décennie internationale des populations autochtones, en tenant compte, entre autres, de l'examen de la question par l'ECOSOC en 2004.

Le Conseil a également pris note du rapport de l'Instance permanente sur les questions autochtones (E/2003/43) et des questions portées à son attention.

Aux termes d'une décision concernant l'examen des questions autochtones au sein du système des Nations Unies (E/2003/L.47), adoptée sans vote, le Conseil décide de renvoyer à sa session de fond de 2004 l'examen de tous les mécanismes, procédures et programmes existant dans le système des Nations Unies en matière de questions autochtones afin de rationaliser les activités, d'éviter les doubles emplois ou les chevauchements et de favoriser l'efficacité. Il décide de demander au Secrétaire général de solliciter des informations relatives à cet examen auprès des gouvernements, des organisations non gouvernementales, des organisations représentant les peuples autochtones ainsi que des organes et organismes compétents des Nations Unies, y compris des mécanismes spéciaux saisis des questions autochtones, qui n'ont pas encore fait connaître leurs vues.

Le Conseil a pris note du rapport du Secrétaire général sur les informations relatives aux questions autochtones demandées par l'ECOSOC (E/2003/72).


Autres décisions

Avant l'achèvement de ses travaux pour cette session de fond, le Conseil a pris note, au titre des questions relatives à l'économie et à l'environnement, du rapport du Secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications sur la préparation du Sommet mondial sur la société de l'information (A/58/74-E/2003/58). Au titre des questions sociales et questions relatives aux droits de l'homme, le Conseil a pris note du rapport sur la préparation et la célébration en 2004 du dixième anniversaire de l'Année internationale de la famille (A/58/61-E/2003/5) ; du rapport du Secrétaire général sur le Programme d'action mondial concernant les personnes handicapées (A/58/61-E/2003/5) ; du rapport du Secrétaire général sur les préparatifs du onzième Congrès des Nations Unies sur la prévention du crime et la justice pénale (A/58/87-E/2003/82) ; du rapport du Haut Commissaire pour les réfugiés (E/2003/68); et de la note du Secrétaire général sur l'application du Programme d'action pour la troisième Décennie de lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée.

Déclarations dans le cadre de l'adoption de résolutions et décisions

S'agissant de la décision (projet de Intitulée sur l'administration publique et le développement (E/2003/L.45), la représentante de Cuba a déclaré que, sur la base de l'information fournie par le Secrétariat au sujet des incidences budgétaires de ce texte, le Conseil n'avait pas compétence pour engager des ressources. Elle a fait savoir que ces questions étaient du ressort de la Cinquième Commission de l'Assemblée générale et qu'elle s'exprimerait à nouveau sur ce point le moment venu.



S'agissant de la résolution sur la mise en œuvre coordonnée du Programme pour l'habitat (E/2003/L.12), la représentante de l'Argentine a déclaré que les actions menées dans le cadre du Programme pour l'habitat et pour les villes doivent être menées conformément aux résolutions de l'Assemblée générale.

Le représentant du Danemark a commenté le rapport de l'Instance permanente sur les questions autochtones en indiquant que sa délégation est particulièrement satisfaite du travail réalisé par cette Instance. Le dialogue actif entre l'Instance et les différentes fonds et programmes des Nations Unies ainsi que les nombreuses recommandations de l'Instance montrent bien comment cette Instance entend faire preuve de leadership sur les questions autochtones au sein des Nations Unies. Lors de la réunion de l'Instance du mois de mai dernier, le Danemark a annoncé une contribution de 1 million de couronnes danoises au Fonds de contributions volontaires de l'Instance. Il faut espérer que cette contribution encouragera d'autres pays à appuyer cette Instance, a déclaré le représentant danois.

Le représentant de la Malaisie a fait part de la satisfaction de sa délégation face à la manière dont la Finlande a mené les consultations qui se sont déroulées sur les textes présentés au titre des questions autochtones.

La représentante de la Suède a remercié toutes les délégations pour la souplesse qu'elles ont manifestée lors des consultations sur les textes présentés au titre des questions autochtones.


Déclarations suite à la décision du Conseil de prendre note du rapport de la Commission des droits de l'homme

Le Conseil ayant pris note du rapport de la Commission des droits de l'homme, le représentant de Cuba a rappelé que son pays estime que la résolution 2003/13 de la Commission (sur la situation des droits de l'homme à Cuba) ne reflète en aucun cas la situation réelle qui prévaut en matière de droits de l'homme à Cuba. Ce texte constitue une manipulation du Conseil qui sert de prétexte pour poursuivre la politique de blocus génocidaire contre Cuba. Cuba se dissocie du consensus sur la décision de prendre note de ce rapport, a indiqué le représentant.

Le représentant du Brésil a rappelé qu'il s'était abstenu à la Commission des droits de l'homme lors du vote sur le texte relatif à la situation des droits de l'homme à Cuba et qu'il se serait aussi abstenu si ce texte avait été soumis au vote du Conseil.

Le représentant de la Chine a affirmé que la seule intention de la résolution 2003/13 de la Commission des droits de l'homme (sur la situation des droits de l'homme à Cuba) est d'exercer des pressions politiques sur Cuba, ce qui a pour conséquence d'envenimer le climat de dialogue sur les questions de droits de l'homme. La Chine s'oppose à la pratique qui veut que les grands pays harcèlent les petits et c'est pourquoi la Chine a voté contre la résolution 2003/13 lorsqu'elle a été votée par la Commission des droits de l'homme.

Le représentant de la Suède a rappelé que son pays s'est abstenu lors du vote à la Commission des droits de l'homme sur le texte relatif au droit au développement car, tout en accordant de l'importance à ce droit (comme en témoigne le fait que la Suède ait été favorable au renouvellement du Groupe de travail sur le droit au développement), il ne souhaite pas voir apparaître une convention sur ce droit.


Remarques de clôture

M. GERT ROSENTHAL (Guatemala), Président du Conseil économique et social, a déclaré qu'il était prématuré de dresser le bilan d'une session aussi chargée. Il s'est déclaré satisfait du débat de haut niveau, s'agissant tant du dialogue avec les partenaires des institutions de Bretton Woods et de l'Organisation mondiale du commerce que de la partie consacrée au développement rural. Les débats ont été cette année dominés par la perspective ouverte par les prochaines négociations commerciales qui auront lieu à Cancún en décembre 2003. À cet égard, il s'est félicité de la qualité du dialogue qui a approfondi les relations qui ont été établies à New York. S'agissant du développement rural, il s'est félicité que l'ECOSOC ait abordé cette question sous l'angle du développement durable.

S'agissant du débat sur les activités opérationnelles, M. Rosenthal a jugé le dialogue constructif, permettant d'accomplir des progrès dans la définition de la prochaine orientation à donner au système des Nations Unies. Il a observé que le débat avait démontré la nécessité d'assurer une base financière stable et solide. En ce qui concerne le suivi des résultats des grandes conférences, M. Rosenthal a estimé que ce débat mettait en évidence le rôle de l'ECOSOC en tant qu'instance chargée d'assurer la coordination et la cohérence du système.

Au titre des questions humanitaires, M. Rosenthal s'est félicité que les débats aient mis l'accent sur la transition des secours d'urgence à l'aide au développement. Il a observé que l'ensemble des participants s'étaient accordés à reconnaître qu'il fallait avant tout réduire la vulnérabilité des États face aux chocs économiques et aux catastrophes naturelles.

Alors que s'achève le débat général du Conseil, M. Rosenthal a souligné quelques thèmes dominants tels que le suivi de la Conférence de Monterrey sur le financement du développement, qui met en évidence le lien entre les travaux de l'ECOSOC et de l'Assemblée générale. Il a ensuite abordé la question des groupes consultatifs spéciaux d'aide aux pays africains qui sortent d'un conflit et s'est félicité que le Conseil ait décidé la composition d'un nouveau groupe consultatif spécial pour le Burundi. Enfin, il s'est réjoui que le Conseil ait accordé une grande attention à la situation des pays les moins avancés et ait choisi de leur accorder une place dans le débat de haut niveau prévu pour la session de 2004. Il a également souligné l'importance de la décision prise par le Conseil de favoriser la revitalisation de l'INSTRAW et de réviser son statut. En dernier lieu, il a appelé l'attention sur le dialogue avec les organes subsidiaires et s'est félicité des progrès accomplis. Toutefois, il a fait savoir qu'il s'exprimerait plus avant lors de la reprise de la session de fond en 2003 sur les progrès qui restaient à accomplir en vue d'améliorer les méthodes de travail du Conseil. Il s'est particulièrement félicité que le Conseil renvoie moins de questions à la reprise de sa session de fond que lors de sessions précédentes.

M. PATRIZIO CIVILI, Secrétaire général adjoint à la coordination des politiques et aux affaires interinstitutions, a déclaré qu'en trente ans au Conseil économique et social, il avait rarement vu une si bonne cohésion au sein du Bureau. Il a assuré que le secrétariat avait pris note des suggestions du Conseil en vue de l'amélioration des méthodes de travail. Il s'est félicité de l'orientation claire que le Conseil a définie pour l'ensemble du système et du choix des thèmes pour le débat de haut niveau de la prochaine session, qui mobiliseront de nombreux participants. S'agissant des questions de mise en œuvre et d'évaluation, M. Civili a estimé que le Conseil était bien placé pour assurer que le consensus sur les objectifs de développement qui s'est dégagé lors du Sommet du millénaire soit intégré dans toutes les actions du système de l'ONU.

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