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Communiqués de presse Organes conventionnels

LE COMITE DES DROITS DE L'HOMME OUVRE SES TRAVAUX AU SIEGE A NEW YORK

18 Mars 2002



Comité des droits de l'homme
1985e séance - matin
18 mars 2002
 

Dans un discours lu en son nom, Mary Robinson
insiste sur la nécessité de lutter contre l'impunité
 
Le Comité des droits de l’homme a ouvert ce matin à New York sa 74ème session au cours de laquelle il examinera les rapports de la Géorgie, de la Suède, et de la Hongrie ainsi que la situation de la Gambie conformément à l’article 40 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.  Dans un discours lu en son nom à cette occasion par l'adjoint du Directeur par intérim du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, M. Mickael O’Flaherty, la Haut Commissaire, Mme Mary Robinson, a jugé que les événements du 11 septembre 2001, qui mobilisent encore l’attention du monde et des Nations Unies, avaient prouvé la nécessité d’éliminer le racisme, la xénophobie et la discrimination et d'œuvrer en faveur des droits de l'homme.  Elle a regretté à cet égard que ces attaques aient éclipsé les résultats de la Conférence mondiale de Durban, qui s'était achevée quelques jours auparavant.  Elle s'est toutefois félicitée de ce que le Comité ait décidé d'inscrire à son ordre du jour le suivi de Durban.
 Evoquant par ailleurs son récent voyage en Afghanistan, Etat partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, elle s’est félicitée de ce que le Président de l’Administration intérimaire, M. Hamid Karzaï, se soit engagé à mettre en place une commission Vérité afin de faire la lumière sur les atrocités commises pendant deux décennies de guerre et de traduire en justice les auteurs des violations des droits de l’homme.  Dans le même esprit, elle a rappelé que le Comité des droits de l’homme travaillait à un projet de Commentaire général relatif à l’article 2 du Pacte, qui garantit qu'une action sera entreprise contre toute violation des droits de l’homme.  Elle a souhaité que ce projet traite de la question de l’impunité dont bénéficient parfois les auteurs de ces abus.
 Le Comité, composé de 18 experts siégeant à titre personnel a par la suite adopté son ordre du jour.  Avant l’adoption de son programme de travail, le Président du Comité, M. Prafullachandra Natwarlal Bhagwati (Inde), a expliqué que la Gambie remplaçait le Viet Nam sur son ordre du jour, ce dernier pays ayant expliqué qu’il n’était pas en mesure de présenter son rapport faute ne pouvoir envoyer la délégation nécessaire à la présente session.
 Le Comité a également examiné le rapport du Groupe de travail sur l’article 40 portant notamment sur les points à traiter lors de l'examen futur du rapport initial de la République de Moldova et sur les troisièmes rapports périodiques du Yémen, du Togo ainsi que sur la situation des droits civils et politiques au Suriname sur laquelle il se penchera aussi, sans rapport.  Le Président du Groupe est M. Maxwell Yalden (Canada), a précisé que ses membres sont, M. Nisuke Ando (Japon), M. Bhagwati, M. Maurice Glele-Ahanhanzo (Bénin), M. Ahmed T.Khalil (Egypte) et M. Hipolito Solari-Yrigoyen (Argentine).  Ils ont également entendu dans ce cadre les informations fournies par des représentants de l’Organisation internationale du travail (OIT) et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sur les activités de ces organismes dans ces quatre pays.  Le Groupe de travail a également examiné les modalités de suivi des observations concernant les rapports périodiques.
 Le Comité a ensuite examiné le rapport du Groupe de travail sur les communications.  Son rapporteur, M. Eckart Klein (Allemagne), a expliqué que les membres du Groupe de travail sur l’article 40 ont également participé au Groupe de travail sur les communications, composé de M. Abdelfattah Amor (Tunisie), M. David Kretzmer (Israël), M. Rafael Rivas Posada (Colombie) et Sir Nigel Rodley (Royaume-Uni).  Ils ont décidé qu’une de ces communications était recevable.
 Le Comité se réunira à nouveau cet après-midi à partir de 15 heures pour examiner le deuxième rapport périodique de la Géorgie.
 
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