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Communiqués de presse Organes conventionnels

LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE TIENT À GENÈVE SA PREMIÈRE SESSION DE 2007

15 Février 2007

Comité pour l'élimination
de la discrimination raciale
COMMUNIQUÉ DE BASE

15 février 2007



Il doit examiner les rapports de huit pays: République démocratique du Congo, Canada, Israël, Inde, ex-République yougoslave de Macédoine, Liechtenstein, Antigua-et-Barbuda et République tchèque



Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale tiendra sa soixante-dixième session au Palais Wilson, à Genève, du 19 février au 9 mars 2007. Il examinera les rapports présentés par la République démocratique du Congo, le Canada, Israël, l'Inde, l'ex-République yougoslave de Macédoine, le Liechtenstein, Antigua-et-Barbuda et la République tchèque sur les mesures prises par ces pays pour se conformer aux dispositions de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Au titre de sa procédure applicable aux États parties qui accusent un important retard dans la présentation de leurs rapports, le Comité a en outre prévu d'examiner la mise en œuvre de la Convention au Nicaragua, au Congo, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Togo et en Éthiopie.

Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale est le premier organe créé par les Nations Unies afin de surveiller l'application d'un instrument international dans le domaine des droits de l'homme. Composé de dix-huit experts élus par les États parties à la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, il tient deux sessions par année pour examiner en particulier les rapports périodiques que les 173 États parties à la Convention doivent lui soumettre tous les deux ans sur les mesures qu'ils ont prises pour donner effet aux dispositions de cet instrument. Les rapports sont présentés par des représentants des gouvernements concernés, qui répondent aux questions que leur posent les membres du Comité s'agissant de l'application de la Convention dans leur pays. Le Comité adopte ensuite des observations finales sur chacun des rapports présentés.

Au cours de la présente session, le Comité poursuivra l'examen de la question de la prévention de la discrimination raciale. À ce titre, il peut notamment décider de prendre des mesures d'alerte rapide afin d'empêcher que des problèmes existants ne dégénèrent en conflits ou engager une procédure d'action urgente face à des problèmes qui exigent une attention immédiate, et cela afin de prévenir des violations graves de la Convention ou d'en limiter l'ampleur et le nombre. Le Comité peut aussi prendre des mesures nouvelles ou complémentaires à l'égard d'États parties dont le cas a été déjà examiné au titre de ce point. S'il le juge opportun, le Comité peut programmer à très brève échéance l'examen de la situation dans un État partie.

Le Comité sera par ailleurs tenu informé des activités de suivi de la Déclaration et du Programme d'action de Durban adoptés à la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée.

Conformément à l'article 14 de la Convention, le Comité examinera, lors de séances à huis clos, des communications émanant de personnes ou de groupes de personnes qui se plaignent d'être victimes de la violation de l'une quelconque des dispositions de la Convention. Seules sont recevables les plaintes contre l'un des 51 États ayant reconnu explicitement la compétence du Comité à recevoir de telles communications.
L'après-midi du vendredi 2 mars, le Comité examinera la suite donnée par les États parties à ses observations et recommandations. Dans la matinée du lundi 5 mars, le Comité examinera des situations de pays au titre de ses procédures d'alerte rapide et d'action urgente.


Observations finales adoptées précédemment sur les pays à l'examen

Antigua-et-Barbuda présentera son rapport initial; le Comité avait toutefois examiné en août 1999 la mise en œuvre de la Convention dans ce pays en l'absence de rapport et les observations finales issues de cet examen figurent dans le document A/54/18, paragraphes 291-293. Les sept autres États parties dont les rapports seront examinés ont déjà fait l'objet d'un examen par le Comité. Le précédent rapport de la République démocratique du Congo a été examiné en août 1996 et les observations finales du Comité concernant cet examen figurent dans le document CERD/C/304/Add.18. Suite à l'examen du précédent rapport périodique du Canada, en août 2002, le Comité a adopté des conclusions qui figurent dans le document A/57/18 (paragraphes 315-343). Les observations et recommandations concernant le précédent rapport d'Israël, examiné en mars 1998, figurent au document CERD/C/304/Add.45. Le Comité a examiné le précédent rapport de l'Inde en août 1996 et ses conclusions adoptées à l'issue de cet examen figurent au document CERD/C/304/Add.13. Les conclusions concernant le précédent rapport de l'ex-République yougoslave de Macédoine, examiné en août 1997, figurent au document CERD/C/304/Add.38. Le précédent rapport du Liechtenstein a été examiné en mars 2002 et les observations finales du Comité concernant cet examen figurent dans le document CERD/C/60/CO/7. Quant au précédent rapport périodique de la République tchèque, examiné en août 2003, les observations finales du Comité le concernant figurent au document CERD/C/63/CO/4.


Principales dispositions de la Convention

Adoptée en 1965 par l'Assemblée générale, la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale est entrée en vigueur le 4 janvier 1969. La Convention définit l'expression de discrimination raciale comme toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la race, la couleur, l'ascendance ou l'origine nationale ou ethnique, qui a pour but ou pour effet de détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l'exercice, dans des conditions d'égalité, des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique.

En adhérant à la Convention, les États parties condamnent la discrimination raciale et s'engagent à poursuivre une politique tendant à éliminer toute forme de discrimination raciale et à favoriser l'entente entre toutes les races. À cette fin, chaque État partie s'engage à ne se livrer à aucun acte ou pratique de discrimination raciale; à ne pas encourager, défendre ou appuyer la discrimination raciale pratiquée par une personne ou une organisation quelconque; à prendre des mesures efficaces pour revoir les politiques gouvernementales nationales et locales et pour modifier, abroger ou annuler toute loi et toute disposition réglementaire ayant pour effet de créer la
discrimination raciale ou de la perpétuer là où elle existe; à interdire la discrimination raciale pratiquée par des personnes, des groupes ou des organisations et y mettre fin; à favoriser les organisations et mouvements intégrationnistes multiraciaux et autres moyens propres à éliminer les barrières entre les races, et à décourager ce qui tend à renforcer la division raciale.

Les États parties condamnent, en vertu de l'article 4, toute propagande et toute organisation qui s'inspirent d'idées ou de théories fondées sur la supériorité d'une race ou d'un groupe de personnes d'une certaine couleur ou d'une certaine origine ethnique, ou qui prétendent justifier ou encourager toute forme de haine et de discrimination raciales. Ils s'engagent à adopter immédiatement des mesures positives destinées à éliminer toute incitation à une telle discrimination, ou tout acte de discrimination.

En vertu de l'article 9 de la Convention, les États parties s'engagent à présenter un rapport sur les mesures d'ordre législatif, judiciaire, administratif ou autre qu'ils ont arrêtées et qui donnent effet aux dispositions de la Convention. En vue de s'assurer de la mise en œuvre et du respect par les États parties de leurs obligations, la Convention crée un Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, qui examine les rapports présentés par les États parties.

En outre, tout État partie peut, en vertu de l'article 14, déclarer qu'il reconnaît la compétence du Comité pour recevoir et examiner des communications émanant de personnes ou de groupes de personnes qui se plaignent d'être victimes d'une violation d'une disposition de la Convention. Le Comité ne reçoit aucune communication intéressant un État partie à la Convention qui n'ait fait une telle déclaration. Quarante-six États parties ont fait cette déclaration.


États parties à la Convention

À ce jour, les 173 États suivants sont parties à la Convention : Afghanistan, Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Andorre, Antigua-et-Barbuda, Arabie saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Bélarus, Belgique, Belize, Bénin, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Cap-Vert, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Comores, Congo, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Cuba, Danemark, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Érythrée, Espagne, États-Unis, Estonie, Éthiopie, ex-République yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Fidji, Finlande, France, Gabon, Gambie, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, Guinée équatoriale, Guyane, Haïti, Honduras, Hongrie, Îles Salomon, Inde, Indonésie, Iraq, Irlande, Islande, Israël, Italie, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Koweït, Lesotho, Lettonie, Liban, Libéria, Lituanie, Liechtenstein, Luxembourg, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Malte, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mexique, Moldova, Mongolie, Monaco, Monténégro, Mozambique, Namibie, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Oman, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, Qatar, République arabe syrienne, République centrafricaine, République de Corée, République démocratique populaire Lao, République démocratique du Congo, République dominicaine, République islamique d'Iran, République tchèque, République-Unie de Tanzanie, Roumanie, Royaume Uni, Rwanda, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Saint-Siège, Sénégal, Serbie, Seychelles, Sierra Leone, Slovaquie, Slovénie, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Suède, Suisse, Suriname, Swaziland, Tadjikistan, Tchad, Thaïlande, Timor Leste, Togo, Tonga, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turkménistan, Turquie, Ukraine, Uruguay, Venezuela, Viet Nam, Yémen, Zambie et Zimbabwe.

En outre, 51 États parties ont fait la déclaration reconnaissant la compétence du Comité pour recevoir et examiner des plaintes (article 14): Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Andorre, Argentine, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Chili, Costa Rica, Chypre, Danemark, ex-République yougoslave de Macédoine , Équateur, Espagne, Fédération de Russie, Finlande, France, Géorgie, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Malte, Maroc, Mexique, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Portugal, République de Corée, République tchèque, Roumanie, Sénégal, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Ukraine, Uruguay et Venezuela.


Composition du Comité

Le Comité est composé de dix-huit experts qui siègent à titre personnel pour un mandat de quatre ans renouvelable. Les membres du Comité sont: M. Mahmoud Aboul-Nasr (Égypte), M. Nourredine Amir (Algérie); M. Alexei S. Avtonomov (Fédération de Russie); M. José Francisco Cali Tzay (Guatemala); Mme Fatimata-Binta Victoire Dah (Burkina Faso); Kakou Mawuena Ika Kana (Dieudonné) Ewomsan (Togo), M. Régis de Gouttes (France),
Mme Patricia Nozipho January-Bardill (Afrique du Sud), M. Morten Kjaerum (Danemark), M. José Augusto Lindgren Alves (Brésil), M. Raghavan Vasudevan Pillai (Inde), M. Linos-Alexandre Sicilianos (Grèce), M. Tang Chengyuan (Chine), M. Patrick Thornberry (Royaume-Uni), M. Luis Valencia Rodríguez (Équateur) et M. Mario Jorge Yutzis (Argentine).

Suite du décès d'un membre du Comité, le Pakistanais Agha Shahi, et à la démission d'un autre membre, M. Ralph Boyd (États-Unis), les noms des deux experts désignés par les États parties concernés pour achever le mandat de leurs prédécesseurs seront soumis à l'approbation du Comité.

Calendrier des séances publiques consacrées aux questions de fond


Lundi 19 février
Après-midi République Septième à quinzième rapports périodiques démocratique (CERD/C/COD/15)
du Congo

Mardi 20 février
Matin République (suite)
démocratique du Congo

Après-midi Canada Dix-septième et dix-huitième rapports périodiques

(CERD/C/CAN/18)
Mercredi 21 février
Matin Canada (suite)

Jeudi 22 février
Matin Nicaragua Procédure de bilan (applicable aux pays dont les
Congo rapports accusent un important retard)
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Togo

Après-midi Israël Dixième à treizième rapports périodiques
(CERD/C/471/Add.2)
Vendredi 23 février
Matin Israël (suite)

Après-midi Inde Quinzième à dix-neuvième rapports périodiques
(CERD/C/IND/19)

Lundi 26 février
Matin Inde (suite)

Après-midi ex-République Quatrième à septième rapports périodiques
yougoslave de (CERD/C/MKD/7)
Macédoine

Mardi 27 février
Matin ex-République (suite)
yougoslave de
Macédoine

Après-midi Liechtenstein Deuxième et troisième rapports périodiques
(CERD/C/LIE/4)

Mercredi 28 février
Matin Liechtenstein (suite)

Après-midi Antigua-et-Barbuda Rapport initial à neuvième rapport périodique
(CERD/C/ATG/9)

Jeudi 1er mars
Matin Antigua-et-Barbuda (suite)

Après-midi République tchèque Sixième et septième rapports périodiques
(CERD/C/CZE/7)

Vendredi 2 mars
Matin République tchèque (suite)

Après-midi Éthiopie procédure de bilan (applicable aux pays dont les rapports accusent un important retard)

Lundi 5 mars
Matin procédures d'alerte rapide et d'action urgente

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Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

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