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LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE EXAMINE LA SITUATION AU MALAWI
19 août 2003
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CERD
63ème session
19 août 2003
Matin
Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a examiné, ce matin, la situation au Malawi au titre de sa procédure de bilan applicable aux États parties dont les rapports sont très en retard.
M. Luis Valencia Rodríguez, rapporteur du Comité pour l'examen de la situation au Malawi, a indiqué que ce pays a adhéré à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale le 11 juillet 1996, mais n'a pas encore présenté de rapport - même initial. Se basant sur diverses sources, il a brossé un tableau de la situation au Malawi, qui est en butte à des conditions économiques très difficiles. Il a considéré que ces conditions sont sans aucun doute un facteur limitant la pleine application de la Convention et que des efforts coordonnés doivent être déployés avec l'appui de la coopération internationale afin de faire face à cette situation. Le Malawi doit toutefois respecter ses obligations en matière de présentation de rapports, a souligné M. Valencia Rodríguez, qui a suggéré de demander une assistance technique au Haut Commissariat aux droits de l'homme à cet égard.
Considérant comme positif et encourageant l'établissement d'une Commission des droits de l'homme et d'un Ombudsman ainsi que le fait que le Gouvernement du Malawi respecte généralement les droits de ses citoyens, M. Valencia Rodríguez a estimé que cet État partie devrait respecter ses obligations en vertu de la Convention, notamment par l'adoption d'une législation spécifique interdisant la discrimination raciale, en informant le Comité sur les dispositions prises pour garantir l'égalité dans la jouissance de tous les droits mais aussi en assurant la diffusion de la Convention, en particulier auprès des groupes ethniques minoritaires et dans les langues locales.
Au cours de la discussion, les experts ont souligné la nécessité de traiter du problème des États parties, tels que le Malawi, qui ne respectent pas leur obligation de présenter des rapports. À cet égard, plusieurs solutions ont été discutées, et des experts ont souligné la nécessité d'une approche à la fois pédagogique et plus coercitive. Certains se sont prononcés en faveur d'une résolution appelant l'attention de l'Assemblée générale sur les pays qui ne respectent pas leurs obligations. D'autres ont mis l'accent sur la nécessité de fournir une assistance technique à ces pays. Certains ont préconisé une approche en plusieurs phases combinant l'envoi d'une lettre aux États pour leur faire part de la préoccupation du Comité face à l'absence de dialogue, mais aussi pour rechercher les raisons de cette attitude; l'envoi d'experts ou de membres du secrétariat en mission dans ces pays pour examiner la situation et tenter de trouver des solutions; enfin, l'adoption d'une résolution attirant l'attention sur les manquements aux obligations en vertu de la Convention, si toute autre mesure a échoué.
Les membres suivants du Comité ont pris part à la discussion : M. Mahmoud Aboul-Nasr, M. Mario Jorge Yutzis, M. Morten Kjaerum, M. Régis de Gouttes, M. Mohamed Aly Thiam, M. José Lindgren Alves, M. Alexei Avtonomov, M. Agha Shahi, M. Chengyuan Tang et M. Kurt Herndl.
Le Comité tiendra cet après-midi, à 15 heures, une réunion avec les États parties à la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, en salle XII du Palais des Nations.
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63ème session
19 août 2003
Matin
Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a examiné, ce matin, la situation au Malawi au titre de sa procédure de bilan applicable aux États parties dont les rapports sont très en retard.
M. Luis Valencia Rodríguez, rapporteur du Comité pour l'examen de la situation au Malawi, a indiqué que ce pays a adhéré à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale le 11 juillet 1996, mais n'a pas encore présenté de rapport - même initial. Se basant sur diverses sources, il a brossé un tableau de la situation au Malawi, qui est en butte à des conditions économiques très difficiles. Il a considéré que ces conditions sont sans aucun doute un facteur limitant la pleine application de la Convention et que des efforts coordonnés doivent être déployés avec l'appui de la coopération internationale afin de faire face à cette situation. Le Malawi doit toutefois respecter ses obligations en matière de présentation de rapports, a souligné M. Valencia Rodríguez, qui a suggéré de demander une assistance technique au Haut Commissariat aux droits de l'homme à cet égard.
Considérant comme positif et encourageant l'établissement d'une Commission des droits de l'homme et d'un Ombudsman ainsi que le fait que le Gouvernement du Malawi respecte généralement les droits de ses citoyens, M. Valencia Rodríguez a estimé que cet État partie devrait respecter ses obligations en vertu de la Convention, notamment par l'adoption d'une législation spécifique interdisant la discrimination raciale, en informant le Comité sur les dispositions prises pour garantir l'égalité dans la jouissance de tous les droits mais aussi en assurant la diffusion de la Convention, en particulier auprès des groupes ethniques minoritaires et dans les langues locales.
Au cours de la discussion, les experts ont souligné la nécessité de traiter du problème des États parties, tels que le Malawi, qui ne respectent pas leur obligation de présenter des rapports. À cet égard, plusieurs solutions ont été discutées, et des experts ont souligné la nécessité d'une approche à la fois pédagogique et plus coercitive. Certains se sont prononcés en faveur d'une résolution appelant l'attention de l'Assemblée générale sur les pays qui ne respectent pas leurs obligations. D'autres ont mis l'accent sur la nécessité de fournir une assistance technique à ces pays. Certains ont préconisé une approche en plusieurs phases combinant l'envoi d'une lettre aux États pour leur faire part de la préoccupation du Comité face à l'absence de dialogue, mais aussi pour rechercher les raisons de cette attitude; l'envoi d'experts ou de membres du secrétariat en mission dans ces pays pour examiner la situation et tenter de trouver des solutions; enfin, l'adoption d'une résolution attirant l'attention sur les manquements aux obligations en vertu de la Convention, si toute autre mesure a échoué.
Les membres suivants du Comité ont pris part à la discussion : M. Mahmoud Aboul-Nasr, M. Mario Jorge Yutzis, M. Morten Kjaerum, M. Régis de Gouttes, M. Mohamed Aly Thiam, M. José Lindgren Alves, M. Alexei Avtonomov, M. Agha Shahi, M. Chengyuan Tang et M. Kurt Herndl.
Le Comité tiendra cet après-midi, à 15 heures, une réunion avec les États parties à la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, en salle XII du Palais des Nations.
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