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Communiqués de presse Organes conventionnels

LE COMITÉ DES DROITS ECONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS ENTAME LES TRAVAUX DE SA VINGT-SEPTIÈME SESSION

12 Novembre 2001



CESCR
27ème session
12 novembre 2001
Matin




Le Haut-Commissaire adjoint aux droits de l'homme
propose au Comité de se pencher sur les moyens de
mobiliser les consciences


Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels a entamé, ce matin, les travaux de sa vingt-septième session qui se déroule au Palais Wilson, à Genève, jusqu'au 30 novembre prochain.

Dans une déclaration liminaire, M. Bertrand Ramcharan, Haut Commissaire adjoint aux droits de l'homme, a proposé que, après avoir mis l'accent sur les droits économiques, sociaux et culturels en tant que droits de l'homme, le Comité porte son attention sur la mobilisation des consciences en faveur des droits fondamentaux et sur le rôle qu'il pourrait jouer en la matière.

M. Ramcharan a par ailleurs souligné que la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Mary Robinson, se trouve actuellement en Inde où elle participe à un séminaire à l'intention des juges sur les droits économiques, sociaux et culturels. Interrogé par un membre du Comité sur l'impact que peuvent avoir selon lui les événements récents dans le monde, M. Ramcharan a affirmé que c'est volontairement qu'il n'a pas abordé cette question, la Haut-Commissaire ayant l'intention elle-même d'en parler prochainement devant le Comité.

Le Comité a par ailleurs adopté son ordre du jour et son programme de travail. Il a décidé qu'il examinerait comme prévu le mercredi 21 novembre 2001 le deuxième rapport périodique de la Jamaïque bien que ce pays ait indiqué ne pouvoir envoyer une délégation pour présenter le rapport.

La Présidente du Comité, Mme Virginia Bonoan-Dandan, a annoncé que le Conseil exécutif de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a approuvé lors de sa dernière session la recommandation faite par le Comité en mai dernier (lors d'une réunion au siège de l'Unesco à Paris) visant la mise sur pied d'un groupe d'experts conjoint Unesco/Comité des droits économiques, sociaux et culturels chargé de se pencher sur le suivi du droit à l'éducation. La mise en œuvre de cette décision (que doit désormais entériner le Conseil économique et social) devrait permettre d'assurer la complémentarité des efforts du Comité et de l'Unesco en faveur de la réalisation du droit à l'éducation pour tous, a souligné un représentant de l'Unesco.

La Présidente du Comité a par ailleurs indiqué que lors de sa prochaine session, qui se tiendra à Genève du 29 avril au 17 mai prochain, le Comité examinera les rapports de l'Irlande, de la République tchèque, de Trinité-et-Tobago, du Royaume-Uni (y compris territoires d'outre-mer et territoires de la Couronne), du Bénin et de la Slovaquie.

Cet après-midi, à 15 heures, le Comité entendra des organisations non gouvernementales qui interviendront au sujet des rapports qui seront examinés au cours de la présente session, à savoir ceux de la Suède, de la Colombie, de l'Algérie, de la France, de la Croatie et de la Jamaïque.


Déclaration liminaire du Haut Commissaire adjoint aux droits de l'homme

M. BERTRAND RAMCHARAN, Haut Commissaire adjoint aux droits de l'homme, a indiqué que la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Mary Robinson, se trouve actuellement en Inde où elle participe à un séminaire sur la justice et les droits économiques, sociaux et culturels. Une réunion sur le même thème s'était tenue il y a quelques semaines en Amérique latine. M. Ramcharan a par ailleurs indiqué que Mme Robinson est en train de détacher des conseillers régionaux auprès des Commissions économiques et sociales régionales des Nations Unies, démarche qui a déjà été menée à bien en ce qui concerne les Commissions régionales pour l'Amérique latine et l'Asie-Pacifique.

M. Ramcharan a souligné l'importance de la complémentarité des organes de traités et a fait valoir qu'une réunion sur la question pourrait se tenir l'été prochain. Après avoir mis l'accent sur les droits économiques, sociaux et culturels en tant que droits de l'homme, le Comité doit porter son attention sur la mobilisation des consciences en faveur des droits fondamentaux. Le Comité pourrait donc réfléchir au rôle qu'il pourrait jouer dans le cadre de cette démarche de mobilisation.

Interrogé par un membre du Comité sur l'impact que peuvent avoir selon lui les récents événements qui ont secoué le monde, M. Ramcharan a affirmé que c'est volontairement qu'il n'a pas abordé la question dans sa déclaration liminaire, la Haut-Commissaire axant l'intention d'en parler elle-même prochainement devant le Comité. Dès le début de ces événements, Mme Robinson a défini ces actes terroristes comme des crimes contre l'humanité, a rappelé le Haut-Commissaire adjoint. La Haut-Commissaire a le sentiment que la Conférence de Durban a fixé, notamment en matière de tolérance, des normes importantes qu'il faut garder à l'esprit, a déclaré M. Ramcharan.




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