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Le Bureau régional pour l’Asie centrale du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a été créé en 2008 à Bichkek, au Kirghizistan, et couvre actuellement les cinq pays de la région, à savoir le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan.

Conformément au mandat du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, en vertu de la résolution 48/141 de l’Assemblée générale du 20 décembre 1993, le Bureau régional pour l’Asie centrale collabore avec les gouvernements, les organisations intergouvernementales, la société civile, le secteur privé et les partenaires des Nations Unies concernés, afin de formuler et mettre en œuvre des programmes et activités en faveur de la promotion et de la protection de tous les droits de l’homme dans les pays d’Asie centrale.

Le Bureau régional travaille avec les pays de la région pour renforcer la capacité des gouvernements nationaux, des institutions nationales des droits de l’homme, des organisations non gouvernementales, des défenseurs des droits de l’homme et des militants de la société civile afin de garantir la conformité des lois et pratiques nationales avec les normes relatives aux droits de l’homme et d’améliorer la protection contre les violations des droits de l’homme, en particulier les violations liées aux libertés fondamentales, à la non-discrimination, à la protection contre la torture, au droit à un procès équitable et à l’indépendance des juges et avocats.

Le Bureau régional pour l’Asie centrale est situé à Bichkek et détient des présences à Och au Kirghizistan, à Douchanbé au Tadjikistan, à Nour-Soultan au Kazakhstan et à Tachkent en Ouzbékistan.

Précédents engagements et accomplissements du HCDH

Depuis sa création en 2008, le Bureau régional pour l’Asie centrale s’est affirmé comme une source solide et fiable d’expertise en matière de droits de l’homme et a tissé des liens étroits avec de nombreux acteurs dans la région, en particulier avec la société civile, les institutions nationales des droits de l’homme, les mécanismes nationaux d’établissement de rapports et de suivi et la communauté internationale.

Le Bureau a établi les priorités thématiques suivantes pour son cycle de programmation 2018-2021 : élargir l’espace démocratique, renforcer la capacité des institutions nationales des droits de l’homme conformément aux Principes de Paris, renforcer la capacité des mécanismes nationaux d’établissement de rapports et de suivi, promouvoir l’utilisation de mécanismes internationaux des droits de l’homme et l’engagement envers ces derniers à l’échelle nationale, renforcer la capacité des acteurs nationaux concernant le respect des principes de non-discrimination et d’égalité, et combattre l’impunité et renforcer le principe de responsabilité et l’état de droit. 

Dans l’ensemble de la région, le Bureau régional pour l’Asie centrale a mené des activités afin de renforcer les capacités des gouvernements, des institutions nationales des droits de l’homme, des mécanismes nationaux d’établissement de rapports et de suivi, de la société civile et de la communauté internationale (y compris l’équipe de pays des Nations Unies) dans le but de protéger et promouvoir les droits de l’homme, en se concentrant sur les domaines prioritaires cités précédemment.
Les efforts menés par le Bureau ont contribué aux réalisations suivantes en matière de droits de l’homme :

  • Un soutien spécialisé aux acteurs nationaux sur les normes internationales en matière de droits de l’homme pendant l’élaboration et l’adoption de lois et politiques relatives aux droits de l’homme ;
  • Un plus grand engagement de l’État et de la société civile envers les mécanismes des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme. Cela se traduit par la présentation de rapports nationaux et parallèles, la coopération avec les procédures spéciales, y compris les visites de pays, la ratification des principaux traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme qui n’étaient pas encore ratifiés et le suivi continu des recommandations émises par les mécanismes des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme, y compris grâce au soutien d’experts lors de l’élaboration de stratégies et de plans d’action nationaux sur les recommandations des mécanismes des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme, notamment les plans d’action de l’EPU ;
  • L’obtention d’une accréditation de statut « B » par plusieurs institutions nationales des droits de l’homme au Kazakhstan, au Kirghizistan et au Tadjikistan au sein de l’Alliance globale des institutions nationales des droits de l’homme (anciennement CIC) et leur réseau régional de collaboration et de partage de connaissances.

Grâce à ces efforts, le Bureau régional pour l’Asie centrale détient désormais un avantage comparatif en matière de promotion et de protection des droits de l’homme en Asie centrale. La valeur ajoutée du Bureau réside dans trois domaines principaux :

  • Une expertise et une autorité en matière de droits de l’homme : les autorités gouvernementales, les institutions nationales des droits de l’homme, la société civile et la communauté internationale demandent souvent au Bureau de fournir des conseils sur les normes internationales relatives aux droits de l’homme. En outre, le HCDH est sollicité pour son expertise en raison de son rôle de secrétariat pour les mécanismes des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme. Le Bureau régional pour l’Asie centrale a une bonne réputation auprès de ses partenaires pour fournir des informations crédibles et objectives, des conseils détaillés et un engagement constructif dans les situations difficiles. Le Bureau a démontré sa capacité à fournir des conseils opportuns à de nombreux partenaires, ce qui laisse présager une bonne coopération à l’avenir.
  • Intégration et plaidoyer : le Bureau régional pour l’Asie centrale a établi des liens privilégiés avec les autorités afin de défendre les questions relatives aux droits de l’homme et d’encourager la pratique et l’adoption de lois conformes aux normes internationales.  Il collabore avec la société civile et offre son soutien pour faire entendre sa voix indépendante aux autorités nationales et à la communauté internationale. Par ailleurs, le Bureau fournit régulièrement des conseils sur l’intégration des droits de l’homme dans les programmes des Nations Unies, notamment concernant les approches fondées sur les droits de l’homme, les indicateurs des droits de l’homme et une approche des données fondée sur les droits de l’homme, les sessions de formation pour les partenaires des Nations Unies, les États, la société civile, les organisations non gouvernementales et les autres acteurs et parties prenantes des droits de l’homme. Le Bureau a apporté son expertise en matière de droits de l’homme lors du déploiement du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable en Ouzbékistan, au Kazakhstan et au Turkménistan. Dans le cadre de l’épidémie de COVID-19, le Bureau fournit son expertise en matière de droits de l’homme pour « reconstruire en mieux » face à l’impact socioéconomique de la COVID-19.
  • Coordination : le travail de coordination du Bureau régional pour l’Asie centrale sur les questions relatives aux droits de l’homme avec ses homologues internationaux et nationaux ainsi qu’avec les équipes de pays des Nations unies a encouragé des synergies. Son rôle de coordination permet de garantir une planification stratégique autour de l’évolution des droits de l’homme et de veiller à ce que les questions relatives aux droits de l’homme soient intégrées aux programmes des autres acteurs.

Ces éléments soulignent l’avantage comparatif du Bureau régional pour l’Asie centrale et permettent d’expliquer pourquoi il est le mieux placé pour faire avancer les droits de l’homme en Asie centrale, en jouant un rôle actif dans la promotion et la protection des droits de l’homme.

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