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Le HCDH – Bureau régional pour l’Amérique du Sud

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Profil

Créé en 2009, le Bureau régional pour l’Amérique du Sud aide les institutions de l’État, les organisations de la société civile, les organisations régionales et internationales et les Nations Unies à renforcer leurs capacités en matière de promotion et de protection de tous les droits de l’homme. Le Bureau établit actuellement des accords de travail avec les gouvernements et d’autres entités pour la nouvelle période de planification 2018-2021 dans sept pays. Ces accords visent à fournir une assistance technique concernant les législations et politiques, ainsi que des formations et le renforcement des capacités dans tous les domaines thématiques.

Le Bureau a déployé des conseillers pour les droits de l’homme pour soutenir les coordonnateurs résidents des Nations Unies dans tous les pays.

Type de présence Bureau régional
Année de création 2009
Bureaux locaux Santiago du Chili (couvrant l’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Équateur, le Paraguay, le Pérou, et l’Uruguay)
Nombre de membres du personnel 24
Besoins budgétaires annuels 2 147 000 USD

Réalisations

  • Le Bureau régional occupe une place de plus en plus prépondérante, car il fournit une assistance technique sur l’inclusion des normes relatives aux droits de l’homme dans les lois et les politiques à divers décideurs tels que les parlements, les gouvernements et d’autres institutions publiques (pouvoir judiciaire, procureurs, bureaux de défense publique, institutions nationales des droits de l’homme, mécanismes nationaux de prévention) sur un large éventail de questions, comme les droits des peuples autochtones, les personnes privées de liberté, le recours à la force, les droits des migrants, la liberté de réunion et la liberté d’expression, ou encore les incidences de la pandémie de COVID-19 sur les droits de l’homme.
  • Le Bureau a conçu des activités de suivi plus systématiques sur des questions telles que la violence policière, dans le contexte des manifestations et des conflits sociaux ainsi que dans le cadre de l’application des restrictions liées à la COVID-19 ; les attaques visant les défenseurs des droits de l’homme ; et la situation des personnes en situation de déplacement.
  • Le Bureau a renforcé les relations entre les mécanismes internationaux des droits de l’homme, les États et la société civile. Les efforts entrepris en matière de renforcement des capacités dans le domaine des normes internationales ont porté sur différents groupes cibles : le pouvoir judiciaire (Équateur), les bureaux de défense publique et les législateurs (Uruguay, Chili), et les défenseurs des droits de l’homme et les observateurs (Chili).
  • Le Bureau a renforcé son soutien aux défenseurs des droits de l’homme dans des contextes variés (protestations, défense des terres et territoires, etc.). Parmi les faits marquants figure l’organisation d’un forum régional axé sur la situation particulière des défenseurs des droits de l’homme liés à l’environnement, sur les difficultés à les protéger et sur les meilleures pratiques en la matière.
  • Le Bureau joue un rôle de premier plan dans la promotion du programme relatif aux entreprises et aux droits de l’homme dans la sous-région. À la suite du Forum régional 2020 sur les entreprises et les droits de l’homme, qui est la plus grande réunion annuelle sur ce thème en Amérique latine et aux Caraïbes, l’appropriation au niveau régional a été encouragé et le soutien aux plans d’action nationaux et aux politiques en la matière a été renforcé en Argentine, au Brésil, au Chili (le premier plan d’action national a été évalué et sa mise à jour a été lancée), au Pérou (le premier plan d’action national est toujours en cours d’élaboration) et en Équateur (l’élaboration du premier plan d’action national a débuté).
  • Face à la COVID-19, ce Bureau a été le premier à mettre en place une mobilisation au niveau régional des mécanismes nationaux de prévention afin de lutter contre la pandémie et a construit des réseaux efficaces avec des experts sur les droits des personnes privées de liberté. Le Bureau a élaboré un document visant à promouvoir l’utilisation des normes internationales relatives aux droits de l’homme par différentes institutions afin de réduire la surpopulation carcérale pendant la pandémie, en vue de la libération de certains groupes de détenus, notamment en fonction de leur vulnérabilité (par exemple en soutenant la modification de certaines lois et politiques au Pérou, en Argentine et au Brésil). Le Bureau s’est également engagé auprès des institutions concernées dans tous les pays à inclure pleinement les peuples autochtones dans la réponse sanitaire et humanitaire pendant la pandémie ainsi que dans les plans de relance.

Partenaires et donateurs

Partenaires : coordonnateurs régionaux et équipes de pays des Nations Unies dans sept pays, système interaméricain de protection des droits de l’homme, gouvernements, parlements et pouvoir judiciaire, institutions nationales des droits de l’homme, plusieurs organisations de la société civile et universités.
Donateurs : Espagne, fonds d’affectation spéciale pour l’EPU, fonds d’affectation spéciale multidonateur

Domaines d’action du HCDH

Piliers thématiques
  • Mécanismes : amélioration de l’application des recommandations formulées par les mécanismes internationaux des droits de l’homme
  • Développement : intégration des droits de l’homme dans le développement durable
  • Responsabilité : consolidation de l’état de droit et du principe de responsabilité concernant les violations des droits de l’homme
  • Non-discrimination : renforcement de l’égalité et lutte contre la discrimination
  • Participation : renforcement et protection de l’espace civique et de la participation
Évolutions
  • Prévention
  • Espace civique
  • Corruption
  • Inégalités
Populations mises en avant
  • Les peuples autochtones
  • Les défenseurs des droits de l’homme
  • Les jeunes participants aux manifestations
  • Les personnes privées de liberté
  • Les personnes handicapées
  • Les personnes en situation de déplacement
  • Les femmes
  • Les personnes d’ascendance africaine
  • Les LGBTI

Dernière révision : décembre 2020