Contexte

Le Rapporteur spécial sur les droits de l'homme à l'eau potable et à l'assainissement, Pedro Arrojo-Agudo, souhaite remercier les Etats, les peuples autochtones, les organisations de la société civile, les institutions académiques, les entreprises, les organisations internationales, les individus, et les autres parties prenantes pour leur engagement continu dans ce mandat. Il lance le processus de collecte des contributions des États et d'autres parties prenantes afin d'informer son rapport thématique sur "Le respect des droits humains des personnes vivant dans la pauvreté et la restauration de la santé des écosystèmes aquatiques : deux défis convergents". Ce rapport sera présenté lors de la 54e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, en septembre 2023.

Introduction

Le Rapporteur spécial sur les droits de l'homme à l'eau potable et à l'assainissement entend par écosystèmes aquatiques les rivières, les lacs, les sources, les ruisseaux et les zones humides dont dépendent de nombreux titulaires de droits pour exercer leurs droits fondamentaux à l'eau potable et à l'assainissement.

Le Rapporteur spécial soutient qu'il est simpliste d'affirmer que la pénurie d'eau douce est la raison de la crise mondiale de l'eau qui laisse 2 milliards de personnes sans accès à l'eau potable. Selon lui, l'eau n'est pas rare en soi. Au contraire, la crise actuelle de l'eau est la conséquence d'un paradigme qui considère l'eau comme une ressource économique soumise à l'exploitation pour le profit. Le Rapporteur spécial déclare dans sa planification et sa vision de son mandat (A/HRC/48/50), que la santé des écosystèmes aquatiques, qui sont la source directe d'eau pour des millions de personnes et en particulier pour les groupes marginalisés, a été affectée par les conséquences des industries extractives, de l'agriculture, de l'urbanisation, des mégaprojets hydrauliques et de l'exploitation intensive des rivières, des aquifères et des eaux souterraines.

À cet égard, le Rapporteur spécial estime qu'une approche intégrée des différents usages et fonctions de l'eau, dans une perspective de droits humains, pourrait améliorer les droits fondamentaux à l'eau et à l'assainissement de millions de personnes. Sur la base de ce point de vue, le rapport thématique 2023 du Rapporteur spécial au Conseil des droits de l'homme intitulé " Le respecter les droits humains des personnes vivant dans la pauvreté et restaurer la santé des écosystèmes aquatiques : deux défis convergents " s'attachera d'abord à déterminer le lien entre les droits humains à l'eau potable et à l'assainissement et la durabilité et la santé des écosystèmes aquatiques, puis à suggérer des stratégies pour restaurer la santé des écosystèmes aquatiques dans une perspective de droits humains.

À ce propos, le Rapporteur spécial souhaite appeler les États membres, les acteurs non étatiques, la société civile, les universitaires, les peuples autochtones, individus et les autres parties prenantes concernées à envoyer leurs contributions et leurs expériences en rapport avec les écosystèmes aquatiques, la pauvreté et les droits de l'homme à l'eau potable et à l'assainissement. Le Rapporteur spécial apprécierait de recevoir des contributions sur les liens entre les obligations en matière de droits de l'homme et la santé des écosystèmes aquatiques, ainsi que les bonnes et mauvaises expériences en matière de gestion durable (ou non durable) des écosystèmes aquatiques, y compris les décisions des tribunaux aux niveaux mondial, régional, national et local.

Informations clés recherchées

Pour faciliter la réception des contributions, le Rapporteur spécial a préparé une liste d'informations clés qu'il juge essentielles pour le rapport. Il est possible de répondre entièrement ou partiellement à cette liste en fonction de l'expertise et de l'expérience des acteurs désireux de contribuer au rapport. Vous trouverez le questionnaire sur le lien suivant.

Traitement des contributions/commentaires reçus :

Toutes les contributions seront publiées sur le site web du mandat. Les acteurs non étatiques pourraient demander la confidentialité de la soumission.

Contributions reçues

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