Appel à contributions : réforme de l'architecture internationale de la dette et droits humains
Publié par
Experte indépendante sur la dette extérieure
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Publié parProcédures spéciales
Sujet
Dette extérieure
Numéro du symbole
A/76/167
Résumé
Dans le présent rapport, l’Experte indépendante se concentre sur la réforme de l’architecture internationale de la dette et les droits de l’homme en procédant à l’examen des lacunes et limites de ladite architecture et en tentant d’évaluer les réformes passées ou proposées récemment. Face à la crise de la dette en cours, il est impératif que la réforme, quelle qu’elle soit, accorde la priorité à la justice sociale, à l’équité et aux droits de l’homme et résolve les problèmes structurels, afin d’éviter de tomber dans un cercle vicieux. L’Experte indépendante fixe un double objectif à cette réforme : premièrement, la structure de la dette doit avoir la capacité de contrer les crises de la dette de manière efficace et en temps opportun ; deuxièmement, et c’est plus important, elle doit permettre de prévenir de futures crises. La défense des droits de l’homme doit constituer un objectif ultime de la réforme. L’Experte indépendante présente des conclusions et recommandations aux États et à la communauté internationale.
Le questionnaire ci-dessous, adressé aux États membres et aux autres parties prenantes, a pour but d'aider l’experte indépendante chargée d’examiner les effets de la dette extérieure et des obligations financières internationales connexes des États sur le plein exercice de tous les droits de l’homme, en particulier des droits économiques, sociaux et culturels,à élaborer un rapport complet sur la réforme de l’architecture international de la dette et les droits humains. Le rapport sera présenté à l'Assemblée générale lors de sa 76e session en octobre 2021.
Parmi plusieurs de ses impacts, la pandémie du COVID-19 a mis en évidence une discussion bien nécessaire sur la réforme de l'architecture de la dette internationale pour la rendre plus efficace et mieux adaptée aux défis actuels et futurs, en particulier dans les pays en développement. Ces dernières semaines, un certain nombre d'événements de haut niveau ont eu lieu, y compris une réunion organisée conjointement par le Secrétaire Général avec les Premiers ministres de la Jamaïque et du Canada, le 29 mars, avec la participation de plus de 25 chefs de gouvernement et Ministres des Finances. Cette réforme est aussi un élément clé de l'ordre du jour des réunions de printemps en cours du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, et en préparation du Forum sur le financement du développement organisé par l'ECOSOC qui se tiendra du 12 au 15 avril.
L’Experte indépendante accueille ces discussions comme un signe positif de l’importance accordée à cette question. Les discussions semblent s'accorder sur les graves limites de l'espace budgétaire de nombreux pays en développement, qui entravent leur capacité à protéger et à réaliser les droits humains de leurs populations. Dans le même temps, elle vise à analyser le menu des propositions de réforme actuellement en discussion, en vue de comprendre si et dans quelle mesure ces changements répondraient aux problèmes structurels de l'architecture de la dette internationale. Elle souhaite examiner si ces réformes seront mises en œuvre pour améliorer la manière dont la communauté internationale s’attaque aux problèmes de la dette au profit de la majorité de la population mondiale.
L’Experte indépendante souhaite également explorer les avantages et les écueils que pourraient présenter certaines réformes, en s’inspirant des précédentes crises de la dette ainsi que d’exemples illustratifs de la situation actuelle dans certains pays en développement. Enfin, l'experte indépendante souhaite examiner si les réformes envisagées permettront une réponse plus durable et fondée sur les droits humains à l'allégement et à la restructuration de la dette.
L'Experte indépendante invite les États, les institutions financières internationales, les INDH, les organisations de la société civile, les universitaires, les réseaux et les autres parties prenantes concernées à partager des informations, des documents, déclarations ou analyses sur les sujets suivants. Le cas échéant, veuillez fournir des informations ou des analyses susceptibles de fournir des liens entre ces questions et des législations, politiques ou programmes spécifiques relatifs aux droits de l'homme.
Les répondants peuvent choisir certaines des questions ou y répondre à toutes, selon leur possibilité ou selon leur préférence. Veuillez vous référer au numéro de la question dans votre réponse pour une référence plus facile.
États
Agences des Nations Unies, Commissions économiques et autre organisations internationales
Organisations et réseaux de la société civile
Universitaires et particuliers
Les contributions peuvent être envoyées par courrier électronique ou par courrier ordinaire avant le 4 juin 2021.
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