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Organes conventionnels

Le Comité contre la torture ouvre les travaux de sa cinquante-neuvième session

07 Novembre 2016

Comité contre la torture

7 novembre 2016

Le Comité contre la torture a ouvert ce matin les travaux de sa cinquante-neuvième session, qui se tient jusqu'au 7 décembre au Palais Wilson à Genève, en adoptant son ordre du jour et son programme de travail.  Au cours de cette session, le Comité, présidé par le Danois Jens Modvig, examinera successivement les rapports de l'Équateur, de la Finlande, de Monaco, de Sri Lanka, de la Namibie, du Turkménistan et de l'Arménie.  Il se penchera également sur l'application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants au Cabo Verde, en l'absence de rapport.

Au cours de cette brève séance inaugurale, le Comité a entendu une déclaration de M. Paulo David, Chef de la section du renforcement des capacités et de l'harmonisation de la Division des traités et des droits de l'homme du Haut-Commissariat aux droits de l'homme.  M. David a présenté les activités du Haut-Commissariat concernant le renforcement des capacités des États à répondre davantage à leurs obligations devant les organes conventionnels des Nations Unies.  Rappelant que l'un des résultats du processus de renforcement des organes de traités avait été la mise en place d'un Programme de renforcement des capacités desdits organes et que le Haut-Commissariat disposait désormais d'une capacité de soutien dûment financée à cette fin, avec une équipe de dix personnes dans chacun des bureaux régionaux et de six personnes au siège à Genève, il a expliqué que des représentants du Haut-Commissariat étaient présents dans différentes régions du monde pour apporter leur expertise, notamment, aux représentants gouvernementaux, afin que ces derniers améliorent leur collaboration avec les organes conventionnels.  Certains guides ont également été diffusés aux fins du renforcement des capacités des États, a ajouté M. David, avant de faire observer que l'assistance technique fournie par le Haut-Commissariat avait donné lieu à la présentation d'excellents rapports par les États ayant pu bénéficier de ce programme. 

M. David a plus particulièrement attiré l'attention sur la diffusion d'un guide et l'organisation de formations visant à soutenir la mise en place, par les États, d'un mécanisme national chargé de la rédaction des rapports et du suivi des traités.  Un tel mécanisme est un élément-clé en faveur du respect des droits de l'homme au niveau national; il doit en effet apporter des compétences nécessaires pour les ministères, stimuler le dialogue national, faire entendre les voix des victimes et permettre une meilleure application des recommandations des différents organes conventionnels des Nations Unies, a-t-il précisé.

Enfin M. David a expliqué que le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture avait permis la formation de milliers de médecins, juristes ou psychologues spécialisés; ce Fonds a soutenu des projets de renforcement des capacités des professionnels qui apportent un soutien direct aux victimes de la torture.

Demain matin, à 10 heures, le Comité entamera l'examen du rapport de l'Équateur (CAT/C/ECU/7).

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Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

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