Les différences qui séparent les parties chypriotes peuvent être surmontées

Veuillez trouver ci-après le texte de la déclaration du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’issue de sa rencontre avec S.E. M. Glafkos Clerides, le dirigeant chypriote turc, et S.E. M. Rauf Denktash, le dirigeant chypriote grec à Paris, le 6 septembre:

Je me suis entretenu aujourd’hui avec chacun des deux dirigeants chypriotes, d’abord avec S.E. M. Denktash, le dirigeant chypriote turc, puis avec S.E. M. Clerides, le dirigeant chypriote grec, puis, je les ai invités à déjeuner ensemble.

J’ai demandé aux dirigeants de travailler à leur retour dans l’île avec mon Conseiller spécial, M. de Soto, sur les questions que j’ai soulignées avec eux aujourd’hui, et de me rencontrer une fois de plus à New York, les 3 et 4 octobre.

J’espère sincèrement que les dirigeants aborderont très rapidement les questions que j’ai évoquées avec eux, avant notre prochaine réunion. M. de Soto travaillera avec eux pour les aider à réaliser le progrès nécessaire.

J’ai noté que la presse avait beaucoup spéculé sur cette rencontre, avec pessimisme dans l’ensemble. Mes entretiens aujourd’hui me confortent dans l’idée qu’en dépit des divergences importantes qui demeurent, les éléments d’un  règlement d’ensemble qui satisferait les besoins fondamentaux des deux parties existent en fait.

Chaque partie est fortement attachée à sa propre vision des choses, à la fois en ce qui concerne l’histoire du problème chypriote et la voie à suivre. Néanmoins, je continue à croire que les différences qui séparent les parties peuvent être surmontées. Sur certains points, je pense que ces différences sont un petit peu plus minces que lorsque cette rencontre a commencé. Il y a une opportunité à portée de main qu’il faut saisir.

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