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En application de la résolution 27/7 de 2014 du Conseil des droits de l’homme, le Rapporteur spécial sur les droits à l’eau potable et à l’assainissement, Léo Heller, a été mandaté pour recenser les difficultés et les obstacles entravant la pleine réalisation de ces droits, ainsi que les lacunes existant dans sa protection, les bonnes pratiques, et les facteurs favorables dans ce domaine.

Le Rapporteur spécial est actuellement en train d’élaborer un rapport sur le sujet de l’égalité des genres dans la réalisation des droits à l’eau et à l’assainissement. Ce rapport sera présenté au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en septembre 2016. Au cours de l’élaboration de ce rapport, le Rapporteur spécial a formulé une questionnaire destinée aux États, aux organisations intergouvernementales, aux organisations internationales et nationales non-gouvernementales, aux institutions des droits de l’homme, aux agences et autres entités des Nations Unies, à l’académie, et à tout autre acteur intéressé à contribuer avec leurs visions et perspectives sur ce travail. Vous pouvez consulter le questionnaire et les réponses fournies par ces différents acteurs au lien suivant.

Le 3 juin 2016, le Rapporteur Spécial a organisé une consultation d’experts avec de nombreux spécialistes dans les domaines de genre, des droits de l’homme, et de l’eau et l’assainissement.

Le Rapporteur spécial considère que bon nombre des difficultés entravant l'égalité des genres dans l'accès à l'eau et à l'assainissement sont bien documentés : les femmes et les filles portent le fardeau le plus lourd en ce qui concerne la collecte de l'eau, lorsque l'eau n’est pas disponible dans le foyer, ce qui implique des conséquences dévastatrices pour la jouissance de plusieurs autres droits fondamentaux. Également, il existe d'autres difficultés liées à l’inégalité, y compris dans l'accès à l'assainissement, l’entretien d’une bonne hygiène menstruelle, et aussi les risques accrus de violence sexuelle et sexiste. Les différences socio-économiques et les relations et pratiques socio-culturelles peuvent aussi aggraver les différences basées sur le genre dans la jouissance des droits. Puisque les causes de ces différences sont complexes et dépendent largement du contexte, il faut de l'action publique sur plusieurs fronts afin de progresser vers l'égalité substantielle dans l'accès à l'eau et à l'assainissement.

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