Skip to main content

Communiqués de presse Organes conventionnels

Le Comité pour l'Élimination de la discrimination à l'égard des femmes ouvre ses travaux en élisant Mme Silvia Pimentel à sa Présidence

17 Janvier 2011

Comité pour l'élimination de la discrimination
à l'égard des femmes

17 janvier 2011

Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a ouvert, ce matin, les travaux de sa quarante-huitième session en élisant Mme Silvia Pimentel, du Brésil, à sa présidence. Le Comité a également adopté son ordre du jour et son programme de travail provisoire, qui prévoient notamment l'examen des rapports de l'Afrique du Sud, du Bangladesh, du Bélarus, d'Israël, du Kenya, du Liechtenstein et de Sri Lanka.

La nouvelle Présidente du Comité a exprimé sa volonté d'améliorer encore les liens du Comité avec les États ainsi qu'avec les organisations non gouvernementales. Mme Pimentel a rappelé qu'elle avait accumulé une expérience de six ans au sein du Comité et de seize ans en tant qu'observatrice de ses travaux. Elle a constaté que le Comité affine sans cesse ses méthodes de travail pour déceler toutes les formes de discrimination afin de mieux lutter contre elles. L'adoption de recommandations générales par le Comité témoigne de son dynamisme et de sa sensibilité aux nouvelles formes de discrimination contre les femmes. Le Protocole facultatif est quant à lui de mieux en mieux connu, soixante États l'ayant déjà ratifié, s'est aussi félicitée Mme Pimentel.

Le Comité a aussi entendu Mme Isha Dyfan, Directrice de la division des droits de la femme et de l'égalité entre les sexes au Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, ainsi que la Présidente sortante du Comité, Mme Naela Gabr (Égypte), qui ont rendu compte des faits nouveaux intervenus et des activités menées depuis la dernière session du Comité s'agissant des questions intéressant ses travaux.

Mme Dyfan a notamment rappelé que le Conseil de sécurité a organisé, en décembre dernier, un débat au sujet de la violence sexuelle lors des conflits, exprimant sa vive préoccupation devant la persistance de ce problème qui atteint des proportions extrêmes. Le Conseil a adopté à cet égard la résolution 1960 qui encourage le Secrétaire général à lui communiquer des informations sur les parties à un conflit armé soupçonnées d'être responsables de tels crimes. Le Conseil a fait savoir qu'il entend utiliser ces listes d'auteurs de crimes à l'appui de son action, laquelle pourra prendre la forme de sanctions et d'autres mesures ciblées. Dans son allocution devant le Conseil de sécurité, la Représentante du Secrétaire général pour la violence sexuelle lors de conflits, Mme Margot Wallstrom, a observé que grâce à la résolution 1960, les auteurs de «viols systématiques» ne bénéficieront plus d'une «impunité systématique».

Pour sa part, le Conseil des droits de l'homme a adopté, en octobre 2010, une résolution aux termes de laquelle il a créé un nouveau groupe de travail chargé de se pencher sur les manifestations en droit et en fait de la discrimination des femmes; la résolution appelle les membres du Groupe de travail à coordonner leurs travaux avec ceux du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, notamment. Mme Dyfan a conclu sa présentation en faisant état de progrès dans la dotation des collaborateurs du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme chargés d'épauler les organes conventionnels, même s'il demeure encore des difficultés s'agissant de la gestion de la documentation des différents Comités.

Mme Gabr a précisé que la Convention comptait désormais cent États parties, le Cambodge ayant déposé les instruments de ratification en octobre dernier. Mme Gabr a présenté ses activités depuis l'automne dernier en sa qualité de Présidente du Comité, notamment sa participation à des réunions internationales de femmes à Istanbul, à Tunis, au Caire et à Louxor. D'autres membres du Comité ont participé à des conférences portant notamment sur la santé des femmes, la prise en compte des droits des femmes par les règles commerciales ou encore de la discrimination économique à l'égard des femmes membres de minorités.

Mme Feride Acar, de la Turquie, Mme Olinda Bareiro-Bobadilla, du Paraguay, Mme Patricia Schulz, de la Suisse, et Mme Ismat Jahan, du Bangladesh, ont fait des déclarations solennelles en tant que nouveaux membres du Comité. Les nouveaux membres du Bureau du Comité seront désignés ultérieurement.

Cet après-midi, à 15 heures, le Comité tiendra une réunion informelle publique avec les représentants d'organisations non gouvernementales. Il entamera l'examen du quatrième périodique d'Israël (CEDAW/C/ISR/4) demain matin à 10 heures.

__________

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

VOIR CETTE PAGE EN :