Skip to main content

Communiqués de presse Procédures spéciales

LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LES DISPARITIONS FORCÉES OU INVOLONTAIRES ACHÈVE SA SOIXANTE-NEUVIÈME SESSION

25 Avril 2003



25 avril 2003





Le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies a achevé, aujourd'hui, sa soixante-neuvième session au cours de laquelle il a examiné des allégations concernant une trentaine de pays.
Durant cette session qui s'est tenue du 22 au 25 avril, le Groupe de travail s'est entretenu avec les représentants des pays concernés, d'organisations non gouvernementales et de familles de disparus, et a échangé des vues sur des cas particuliers et sur le phénomène des disparitions forcées de façon générale.
Le Groupe de travail s'est entretenu avec des représentants du Gouvernement japonais ainsi qu'avec des parents de Japonais qui auraient été enlevés par des agents de la République populaire démocratique de Corée au Japon, en Espagne et au Royaume-Uni entre 1977 et 1983 et seraient toujours sur le territoire de la République populaire et démocratique de Corée. Le Groupe de travail a également passé en revue des informations provenant de sources gouvernementales et non gouvernementales sur des cas de disparitions forcées ou involontaires en Afghanistan, en Algérie, en Arabie saoudite, en Argentine, au Brésil, au Chili, en Chine, en Colombie, en Égypte, en Espagne, aux États-Unis, en Fédération de Russie, en France, au Guatemala, au Honduras, en Inde, en Indonésie, en Iran, au Japon, au Mexique, au Maroc, au Myanmar, au Népal, en Ouzbékistan, en Palestine, en République populaire démocratique de Corée, au Royaume-Uni, au Sri Lanka, en Syrie, en Thaïlande, en Tunisie, en Ukraine, en Uruguay et au Yémen.
La prochaine session du Groupe de travail se tiendra du 11 au 15 août 2003. Il invitera à cette occasion les Gouvernements de l'Algérie, de l'Argentine, d'El Salvador et du Pérou à s'expliquer sur les nombreux cas irrésolus dans leurs pays qui, en outre, ont manqué à leur obligation de communiquer de façon régulière avec le Groupe de travail. Les cas irrésolus s'élèvent à plus d'un millier. En ce qui concerne l'Iraq, où 16 384 cas demeurent non résolus, la situation dans ce pays ne fera pas l'objet d'un examen à cette session du fait du vide actuel de pouvoir. À cet égard, le Groupe de travail a décidé de demander l'avis du Département des affaires juridiques des Nations Unies sur la façon de traiter ces cas ainsi que les nouveaux cas de disparition pouvant survenir dans ce pays.
Au cours de cette session, le Groupe de travail a également achevé ses préparatifs en vue d'une visite en Iran prévue du 11 au 18 juin 2003, sous la direction de M. Diego García Sayán, Président du Groupe de travail, et de M. Stephen Toope, expert du Groupe de travail.



* *** *

VOIR CETTE PAGE EN :