LE PRÉSIDENT DU NOUVEAU COMITÉ SUR LES TRAVAILLEURS MIGRANTS FAIT UNE DÉCLARATION À L'OCCASION DE LA JOURNÉE DES MIGRANTS

17 décembre 2004


Le Président du Comité sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, M. Prasad Kariyawasam, a fait aujourd'hui une déclaration à l'occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année.

M. Kariyawasam rappelle qu'il y a un an, les États parties à la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille se réunissaient afin d'élire les membres du Comité. Aujourd'hui, poursuit M. Kariyawasam, chacun peut se réjouir que cet organe de surveillance, composé de dix experts engagés et hautement qualifiés, soit pleinement opérationnel. Le système est désormais en place pour offrir aux travailleurs migrants et aux membres de leur famille une protection efficace contre toute violation de leurs droits de l'homme, souligne le Président du Comité.

Dans le monde actuel, où la mondialisation entraîne des flux migratoires croissants, cela est plus important que jamais, insiste-t-il. Les migrants font désormais partie intégrante de l'économie mondiale et, sans eux, le monde serait, à tous égards, moins riche. Malheureusement, les travailleurs migrants continuent d'être confrontés à de nombreuses difficultés à toutes les étapes du processus de migration, que ce soit dans leur pays d'origine, dans le pays de transit ou dans leur pays d'emploi. C'est précisément pour cela que la Convention peut jouer un rôle important, en fournissant un cadre pour que tous les États respectent les droits fondamentaux des travailleurs migrants et de leur famille.

Dans sa déclaration, le Président du Comité fait en outre valoir que la Convention contribue aussi grandement à combattre le trafic de personnes et la migration irrégulière - phénomènes parmi les plus tragiques de notre époque.

Pour faire de la Convention un instrument plus effectif de protection des travailleurs migrants, rappelle M. Kariyawasam, il est essentiel que les États impliqués à toutes les étapes du processus de migration, tant dans le monde développé que dans le monde en développement, deviennent parties à cet instrument. À l'occasion de la Journée internationale des migrants, le Président du Comité appelle donc tous les États qui ne l'ont pas encore fait à envisager d'adhérer à la Convention et à coopérer entre eux ainsi qu'avec le Comité, afin d'appliquer effectivement cet instrument.

«Aujourd'hui, il n'y a plus d'excuses : décidons de travailler ensemble afin de parvenir à la pleine réalisation des droits de l'homme des travailleurs migrants et des membres de leur famille», conclut le Président du Comité.


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