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Communiqués de presse Organes conventionnels

LE COMITÉ DES DROITS DE L'HOMME TIENT SA SESSION D'AUTOMNE DE 2009 DU 12 AU 30 OCTOBRE À GENÈVE

08 Octobre 2009

Comité des droits de l'homme CT/09/12

COMMUNIQUÉ DE BASE 8 octobre 2009

 

 

LE COMITÉ DES DROITS DE L'HOMME TIENT SA SESSION D'AUTOMNE DE 2009 DU 12 AU 30 OCTOBRE À GENÈVE

Les experts examineront les rapports de la Croatie, de l'Équateur, de la Fédération de Russie, de la République de Moldova et de la Suisse

 

Le Comité des droits de l'homme tiendra sa quatre-vingt-dix-septième session au Palais Wilson, à Genève, du 12 au 30 octobre 2009, afin d'examiner les rapports présentés par la Croatie, l'Équateur, la Fédération de Russie, la République de Moldova et la Suisse s'agissant des mesures prises par ces États pour mettre en œuvre les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

À l'ouverture de la session, le lundi 13 juillet à 10 heures, après l'adoption de l'ordre du jour et du programme de travail de la session, un représentant du Haut-Commissariat aux droits de l'homme informera le Comité des faits nouveaux intéressant ses travaux. Le Comité doit ensuite procéder, en séance privée, à l'audition de représentants d'organisations non gouvernementales et intergouvernementales qui fourniront des informations sur la situation des droits de l'homme dans les pays dont les rapports seront examinés à la présente session.

Le Comité des droits de l'homme est composé de dix-huit experts chargés de surveiller la mise en œuvre des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et des deux Protocoles facultatifs qui s'y rapportent. Le Pacte, adopté en 1966 par l'Assemblée générale et entré en vigueur en 1976, compte 165 États parties, dont 113 sont également parties au Protocole facultatif qui habilite le Comité à examiner les plaintes de particuliers et 72 au deuxième Protocole facultatif au Pacte, qui vise l'abolition de la peine de mort.

En tant qu'organe de surveillance, le Comité examine périodiquement les rapports qui lui sont soumis par les États parties sur les mesures qu'ils ont prises afin de promouvoir et de protéger les droits civils et politiques. Les représentants des gouvernements présentent le rapport de leur pays devant le Comité et répondent à une liste de questions qui leur a été adressée au préalable par le Comité, ainsi qu'aux questions posées par les experts en cours de séance.

Selon le programme provisoire de la session, le Comité examinera les rapports de la Suisse les lundi 12 et mardi 13 octobre, de la République de Moldova les mardi 13 et mercredi 14 octobre, de la Croatie les mercredi 14 et jeudi 15 octobre, de la Fédération de Russie les jeudi 15 et vendredi 16 octobre (en salle XXIII du Palais des Nations), et de l'Équateur les lundi 19 et mardi 20 octobre (voir le calendrier en fin de communiqué). Le Comité présentera ses observations finales sur ces rapports à la fin de cette session de trois semaines, le vendredi 30 octobre.

Les observations finales sur le précédent rapport de la Suisse, examiné en octobre 2001, figurent au document CCPR/CO/73/CH; en ce qui concerne le précédent rapport de la République de Moldova examiné en juillet 2002, voir le document CCPR/CO/75/MDA; en ce qui concerne le précédent rapport de la Croatie, examiné en avril 2001, voir le document CCPR/CO/71/HRV; en ce qui concerne le précédent rapport de la Fédération de Russie, examiné en octobre 2003, voir le document CCPR/CO/79/RUS; en ce qui concerne le précédent rapport de l'Équateur, examiné en juillet 1998, voir le document CCPR/C/79/Add.92. (Ces documents sont disponibles sur le site du Haut Commissariat aux droits de l'homme:

http://tb.ohchr.org/, choisissez «CCPR», puis le pays, puis «Concluding Observations/Comments»).

Au cours de la session, le Comité procédera en outre, dans le cadre de séances privées, à l'examen de plaintes émanant de particuliers qui relèvent de la juridiction de l'un des 113 États parties au Protocole facultatif habilitant le Comité à procéder à cet examen. Le Comité est actuellement saisi, à ce titre, de 419 communications.

Au titre du suivi des observations finales qu'il a adoptées lors de sessions précédentes, le Comité entendra le rapporteur spécial qu'il a chargé de cette question et qui présentera son rapport d'activités. Le rapporteur spécial chargé du suivi des opinions du Comité adoptées suite à l'examen des communications présentera également un rapport.

Le Comité doit par ailleurs entamer, le vendredi 23 octobre dans l'après-midi, l'examen d'un projet d'observation générale sur l'article 19 du Pacte, portant sur la liberté d'expression. Dans les observations générales qu'il adopte à l'intention des États parties, le Comité présente son interprétation des dispositions du Pacte et des obligations des États parties. Elles peuvent également concerner ses méthodes de travail.

 

Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques

Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et ses deux Protocoles facultatifs font partie de la Charte internationale des droits de l'homme, qui comprend également la Déclaration universelle des droits de l'homme et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et ses Protocoles facultatifs. Le Pacte porte sur des droits tels que l'égalité devant la loi, le droit à un procès équitable, la présomption d'innocence, la liberté de pensée, de conscience et de religion, la liberté d'opinion et d'expression, la participation aux affaires publiques et aux élections, la liberté de circulation et la protection des droits des minorités.

Les États qui ratifient Pacte doivent adopter des mesures pour protéger, sans discrimination aucune, les droits qui y sont reconnus. Les États parties s'engagent en particulier à assurer le droit égal des hommes et des femmes de jouir de tous les droits civils et politiques énoncés dans le Pacte.

Le Pacte stipule que le droit à la vie doit être protégé par la loi. La sentence de mort ne peut être prononcée que pour les crimes les plus graves et ne peut être imposée pour des crimes commis par des personnes âgées de moins de dix-huit ans ni ne peut être exécutée contre des femmes enceintes. Aux termes du Pacte, nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Le Pacte interdit l'esclavage et la traite des esclaves, sous toutes leurs formes, ainsi que le travail forcé ou obligatoire. Nul ne peut faire l'objet d'une arrestation ou d'une détention arbitraires.

Le Pacte reconnaît à toute personne le droit de circuler librement, de choisir librement sa résidence et de quitter n'importe quel pays, y compris le sien. Il lui reconnaît la liberté de conscience et de religion, la liberté d'opinion et d'expression, le droit de réunion pacifique, la liberté d'association, la participation aux affaires publiques et aux élections. Les États parties doivent garantir la protection de la loi contre les immixtions dans la vie privée. Le Pacte interdit la propagande en faveur de la guerre et l'incitation à la haine raciale ou religieuse. Il fait obligation aux États de protéger les droits des minorités.

Les États parties sont tenus d'adopter des mesures juridiques qui garantissent les droits énoncés dans le Pacte. En particulier, toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial. Le Pacte reconnaît à tous l'égalité devant la loi et la présomption d'innocence. Les États s'engagent à garantir que toute personne dont les droits et libertés reconnus dans le présent Pacte auront été violés disposera d'un recours utile.

Aux termes de l'article 41 du Pacte, le Comité des droits de l'homme est habilité à examiner les communications émanant d'un État partie qui prétend qu'un autre État partie ne s'acquitte pas de ses obligations au titre du Pacte. Les gouvernements ne sont liés par cette procédure qu'après avoir déclaré qu'ils acceptaient la compétence du Comité. À ce jour, 48 États ont fait la déclaration.

Le premier Protocole facultatif au Pacte habilite le Comité à procéder à l'examen de plaintes émanant de particuliers qui relèvent de la juridiction d'un des États parties au Protocole facultatif.

Les États qui ont ratifié le deuxième Protocole facultatif au Pacte, entré en vigueur en 1991, se sont engagés à ce qu'aucune personne relevant de leur juridiction ne sera exécutée et à prendre toutes les mesures voulues pour abolir la peine de mort dans le ressort de leur juridiction.

 

États parties

À ce jour, les 165 États suivants ont adhéré au Pacte ou l'ont ratifié: Afghanistan, Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Andorre, Angola, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Bélarus, Belgique, Belize, Bénin, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Cap-Vert, Chili, Chypre, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Danemark, Djibouti, Dominique, Égypte, El Salvador, Équateur, Érythrée, Espagne, Estonie, États-Unis, Éthiopie, ex-République yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Finlande, France, Gabon, Gambie, Géorgie, Ghana, Grèce, Grenade, Guatemala, Guinée, Guinée équatoriale, Guyana, Haïti, Honduras, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran, Iraq, Irlande, Islande, Israël, Italie, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Koweït, Lesotho, Lettonie, Liban, Libéria, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Malte, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mexique, Monaco, Mongolie, Monténégro, Mozambique, Namibie, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Ouganda, Ouzbékistan, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République arabe syrienne, République centrafricaine, République de Corée, République démocratique du Congo, République démocratique populaire lao, République de Moldova, République dominicaine, République populaire démocratique de Corée, République tchèque, République-Unie de Tanzanie, Roumanie, Royaume-Uni, Rwanda, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, Sénégal, Serbie, Seychelles, Sierra Leone, Slovaquie, Slovénie, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Suède, Suisse, Suriname, Swaziland, Tadjikistan, Tchad, Thaïlande, Timor-Leste, Togo, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turkménistan, Turquie, Ukraine, Uruguay, Vanuatu, Venezuela, Viet Nam, Yémen, Zambie et Zimbabwe.

Les 113 États suivants sont parties au Protocole facultatif qui habilite le Comité à examiner les plaintes émanant de particuliers qui relèvent de la juridiction d'un État partie au Pacte: Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Andorre, Angola, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Barbade, Bélarus, Belgique, Bénin, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Cap-Vert, Chili, Chypre, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Danemark, Djibouti, El Salvador, Équateur, Espagne, Estonie, Fédération de Russie, Finlande, France, Gambie, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, Guinée équatoriale, Guyana, Honduras, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lesotho, Lettonie, Libye, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, ex-République yougoslave de Macédoine, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Malte, Maurice, Mexique, Moldova, Mongolie, Monténégro, Namibie, Népal, Nicaragua, Niger, Norvège, Nouvelle-Zélande, Ouganda, Ouzbékistan, Panama, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République centrafricaine, République de Corée, République démocratique du Congo, République dominicaine, République tchèque, Roumanie, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sénégal, Serbie, Seychelles, Sierra Leone, Slovaquie, Slovénie, Somalie, Sri Lanka, Suède, Suriname, Tadjikistan, Tchad, Togo, Turkménistan, Turquie, Ukraine, Uruguay, Venezuela et Zambie.

Les 72 États suivants sont parties au deuxième Protocole facultatif, relatif à l'abolition de la peine de mort: Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Andorre, Argentine, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Canada, Cap-Vert, Chili, Chypre, Colombie, Costa Rica, Croatie, Danemark, Djibouti, Équateur, Espagne, Estonie, ex-République yougoslave de Macédoine, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Honduras, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Libéria, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Mexique, Moldova, Monaco, Monténégro, Mozambique, Namibie, Népal, Nicaragua, Norvège, Nouvelle Zélande, Ouzbékistan, Panama, Paraguay, Pays-Bas, Philippines, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Rwanda, Saint-Marin, Serbie, Seychelles, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Timor-Leste, Turkménistan, Turquie, Ukraine, Uruguay et Venezuela.

 

Composition du Comité

Le Comité est composé de dix-huit experts qui siègent à titre individuel. Les membres du Comité sont M. Abdelfattah Amor (Tunisie); M. Lazhari Bouzid (Algerie); M. Prafullachandra Natwarlal Bhagwati (Inde); Mme Christine Chanet (France); M. Ahmad Amin Fathalla (Égypte); M. Yuji Iwasawa (Japon); Mme Hellen Keller (Suisse); M. Rajsoomer Lallah (Maurice); Mme Zonke Zanele Majodina (Afrique du Sud); Mme Iulia Antoanella Motoc (Roumanie); M. Michael O'Flaherty (Irlande); M. José Luis Pérez Sánchez-Cerro (Pérou); M. Rafael Rivas Posada (Colombie); M. Nigel Rodley (Royaume-Uni); M. Fabián Omar Salvioli (Argentine); M. Krister Thelin (Suède); et Mme Ruth Wedgwood (États-Unis). Les États parties procéderont en novembre à l'élection d'un membre du Comité au siège laissé vacant par un expert ayant démissionné.

 

Calendrier pour l'examen des rapports

Lundi 12 octobre

Après-midi Suisse (CCPR/C/CHE/3)

Mardi 13 octobre

Matin Suisse (suite)

Après-midi Moldova (CCPR/C/MDA/2)

Mercredi 14 octobre

Matin Moldova (suite)

Après-midi Croatie (CCPR/C/HRV/2)

Jeudi 15 octobre

Matin Croatie (suite)

Après-midi Fédération de Russie (CCPR/C/RUS/6) (Palais des Nations, salle XXIII)

Vendredi 16 octobre

Matin Fédération de Russie (suite)

Lundi 19 octobre

Après-midi Équateur (CCPR/C/ECU/5)

Mardi 20 octobre

Matin Équateur (suite)

Les rapports et autres informations peuvent être consultés sur le site du Haut-Commissariat aux droits de l'homme à l'adresse suivante: http://tbinternet.ohchr.org/_layouts/treatybodyexternal/SessionDetails1.aspx?SessionID=428&Lang=en

 

 

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Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

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