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Communiqués de presse Haut-Commissariat aux droits de l’homme

Discours de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Navi Pillay à l’occasion du 60ème Anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme

10 Décembre 2008

9 de décembre 2008


Genève -- «Le 10 décembre marque le 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, un petit document composé de 30 articles qui a probablement eu plus d’impact sur l’humanité que n’importe quel autre document dans l’histoire moderne.

Immédiatement après la fin de la seconde guerre mondiale, les hommes politiques, les diplomates, les journalistes, les activistes, les penseurs du monde, et - avant tout - sa population générale pouvaient prévenir qu’une telle guerre ne se produise encore, ce qui signifiait s’attaquer à ses causes ainsi qu’à son regain. Ils étaient déterminés à s’assurer qu’il n’y aurait plus jamais un autre Holocauste, et que chacun-spécialement le pauvre, l’affamé, le déplacé et le marginalisé-aurait dans le futur des systèmes qui le soutienne, et un cadre international qui le protège.

Bon nombre de traités juridiques et d’institutions les plus importants, y compris les Nations Unies elles-mêmes, remontent à cette période fertile de la fin des années 40, mais la Déclaration a en réalité une place spéciale.

Pour la première fois, tous les droits de l’homme - civils, culturels, économiques, politiques et sociaux-étaient reconnus comme inhérents à tous les peuples, plutôt qu’étant des dons qui leur étaient magnanimement accordés, ou leur étaient refusés, à dessein, à cause du destin ou par les caprices des régimes dominants.

Son approche visionnaire, mais aussi fondamentale approfondie, est mieux illustrée par ses propres mots : « Tous les êtres naissent libres et égaux en dignité et en droits…Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne…Tous sont égaux devant la loi. » Ainsi, elle énumère une liste de droits spécifiques, allant des droits de ne pas être torturé, tenu en esclavage or arbitrairement détenu, en passant par les droits à la liberté d’opinion, d’expression et de religion, à un éventail de droits sociaux et économiques et culturels principaux, tels que l’éducation, la santé et le droit d’avoir un salaire égal pour un travail égal.

Chacun, dit la Déclaration, peut se prévaloir de ces droits « sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion… ».

Aujourd’hui, ces principes formulés dans la Déclaration Universelle sont repris dans les constitutions et les lois de plus de 90 pays. Des mécanismes internationaux, régionaux et nationaux spécialisés, y compris le Haut Commissariat aux droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme avec ses experts indépendants, ont été établis pour surveiller, promouvoir, protéger et développer davantage les droits de l’homme.

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