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Communiqués de presse Organes des Nations Unies

LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME ADOPTE SES CONCLUSIONS SUR LA QUESTION DES FEMMES, DES FILLES ET DU VIH/SIDA

11 Mai 2001



Commission de la condition de la femme
11 mai 2001
18ème séance - après-midi




Elle achève les travaux de sa 45ème session


La Commission de la condition de la femme a clos sa 45ème session en adoptant cet après-midi, tel que révisé, son projet de conclusions intitulé “les femmes, les filles et le virus de l’immunodéficience acquise/syndrome immunodéficitaire acquis (VIH/sida)” par lequel, soulignant l’augmentation de femmes séropositives, elle fait valoir que la pleine jouissance par les femmes et les filles de tous les droits de la personne humaine revêt une importance cruciale pour la prévention de la pandémie. Elle énumère également les mesures à prendre par les gouvernements, les organismes des Nations Unies et la société civile dans le domaine de la démarginalisation des femmes, de la prévention, du traitement, des soins et du soutien, et de la mise en place d’un environnement propice à la coopération régionale et internationale. La Commission demande notamment aux gouvernements de mettre à disposition des femmes et des fillettes séropositives ou atteintes du sida des thérapies anti-rétrovirus et des traitements contre les infections opportunistes, des suppléments diététiques et alimentaires ainsi qu’un accès égal, non discriminatoire et rapide aux soins et aux services de santé, y compris en matière de sexualité et de reproduction. Ce texte, qui sera transmis au Conseil économique et social (ECOSOC) pour adoption, constitue la contribution de la Commission aux préparatifs de la session extraordinaire que l’Assemblée générale doit tenir du 25 au 27 juin prochain sur le VIH/sida.

Dans leurs commentaires, plusieurs membres de la Commission ont regretté que le texte adopté ne souligne pas suffisamment le rôle central de la famille, l’un des intervenants insistant sur l’intention de sa délégation de continuer sans relâche à évoquer le caractère central de la famille dans la société. Ces délégués ont précisé qu’ils n’avaient adopté cette version du texte que dans un esprit de consensus.

La Commission a en outre décidé de retirer son projet de résolution intitulé “les femmes et les fillettes face au syndrome immunodéficitaire acquis”.

S’adressant aux membres de la Commission, Mme Angela King, Conseillère spéciale pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme, a déclaré qu’il n’y avait pas de problème plus urgent aujourd’hui que celui posé par le VIH/sida et sa dimension sexospécifique. Elle a souligné l’importance que le Secrétaire général accordait au règlement de ce problème. Elle a aussi rappelé qu’il avait déclaré que la lutte contre le VIH/sida ne pouvait pas être considérée comme un simple aspect de la question du développement parce que le virus n’attendrait pas pour gagner la bataille. Le coût, considéré en termes de misère humaine et de perte de confiance, en serait trop élevé. Mme King a également indiqué que le Secrétaire général attendait avec impatience les conclusions de cette réunion.

Lors de cette reprise de session, la Commission a également adopté un projet de résolution par lequel elle recommande à l’ECOSOC d’effectuer un examen à mi-parcours du plan 2002-2005 pour la promotion de la femme ainsi qu’un projet de décision portant sur “le Projet de programme de travail du Bureau de la Conseillère spéciale pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme pour l’exercice biennal 2002-2003”.




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